PORTRAIT D'UN APÔTRE EN MICROMOSAÏQUE, ITALIE, ROME, PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIIIE SIÈCLE Représentant Saint Pierre, dans un important cadre en bronze ciselé et doré du XVIIIème siècle ; inscrit au dos N. 3646, traces d'un élément probablement manquant au sommet du cadre à l'arrière Dimensions (sans cadre) : 54 x 43 cm (21 1/4 x 17 in.) Dimensions (avec le cadre) : 64,5 x 52 cm (25 1/4 x 20 1/2 in.) A MICROMOSAIC REPRESENTING AN APOSTLE, PROBABLY SAINT PETER, ITALY, ROME, FIRST HALF OF THE 18TH CENTURY Provenance : Christie's Paris, le 16 décembre 2009, lot 403. Galerie Vandermeersch, Paris. Cette extraordinaire micromosaique représentant Saint Pierre, est certainement l'œuvre des ateliers du Vatican au milieu du XVIIIème siècle. Un exemplaire identique, hormis le cadre en bronze surmonté d'un nœud de ruban, est aujourd'hui conservé dans la collection Gilbert (cfr. J. Hanisee Gabriel, "The Gilbert Collection, Micromosaics", Philip Wilson Publishers, p. 144.) La représentation de Saint Pierre rappelle les œuvres de Carlo Moratti (1615-1713) ou de Pompeo Batoni (1708-1787). En effet, le visage de Saint Pierre est à mettre en relation avec deux œuvres réalisées par Batoni dans les années 1740 : le Prométhée de la collection du comte Lucca Minutoli Tegrini et la Sainte Famille, de la collection du comte Farneti Merenda. Nous savons que Batoni collaborait avec les artisans mosaïstes puisque la Chute de Simon le Magicien, conservé à la Basilique de Santa Marie degli Angeli à Rome, devait servir de modèle à une mosaïque destinée à la Basilique Saint Pierre, mais qui ne fut jamais exécutée. Ces œuvres faisaient l'objet de "cadeaux diplomatiques" destinés aux souverains de cours étrangères en visite à Rome. Dans " Arredi e Ornamenti alla Corte di Roma ", Alvar Gonzales Palacios consacre un chapitre aux micromosaiques vaticanes et aux cadres grandioses en bronze doré qui les accompagnaient. A ce sujet, il mentionne l'atelier des maitres bronziers et argentiers Paolo et Giuseppe Spagna, fournisseurs accrédités d'objets et cadres en bronze auprès de la cour papale. Sous le pontificat de Pius VI et, plus précisément, entre 1775 et 1793 plusieurs cadres en bronze doré de forme ovale ou rectangulaire, surmontés des armoiries papales, furent réalisés. Parmi ceux répertoriés, citons : - En 1775 une cadre de forme carrée pour le duc de Wurtemberg, un autre ovale pour l'archiduc Maximilien d'Autriche - En 1776 on trouve mention de trois cadres, l'un pour l'archiduchesse Marie-Christine d'Autriche, un autre pour le prince d'Assia-Kassel, un dernier pour le prince de Ansbach - En 1780 pour Ferdinand d'Autriche et sa femme Maria Beatrice d'Este - En 1782 trois micromosaiques réalisées par Aguatti, les cadres en bronze par Paolo Spagna furent offerts au comte et à la comtesse du Nord. L'un des trois, représentant le Colisée, est aujourd'hui encore conservé au Palais de Pavlosk - En 1784 pour le roi de Suède Gustave III. A l'instar de l'exemplaire de la collection Gilbert ou de ceux aujourd'hui conservés au Château de Ludwigsburg et à Pavlosk (cfr. A. Gonzales Palacios "Arredi e Ornamenti alla Corte di Roma 1560-1795", Electa, Milano, 2004, pp.229-230), notre cadre devait comporter à l'origine des armoiries vaticanes au sommet, aujourd'hui manquantes. Ces cadres extraordinaires sont aujourd'hui conservés en grande majorité dans des Musées ; certains passent en vente démunis de leur micromosaique d'origine comme celui de l'ancienne Collection de Monsieur et Madame Charles Wrightsmann, vente Christie's New York, Le Goût Steinitz, le 19 octobre 2007, lot 59 ($ 61.000).
PORTRAIT D'UN APÔTRE EN MICROMOSAÏQUE, ITALIE, ROME, PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIIIE SIÈCLE Représentant Saint Pierre, dans un important cadre en bronze ciselé et doré du XVIIIème siècle ; inscrit au dos N. 3646, traces d'un élément probablement manquant au sommet du cadre à l'arrière Dimensions (sans cadre) : 54 x 43 cm (21 1/4 x 17 in.) Dimensions (avec le cadre) : 64,5 x 52 cm (25 1/4 x 20 1/2 in.) A MICROMOSAIC REPRESENTING AN APOSTLE, PROBABLY SAINT PETER, ITALY, ROME, FIRST HALF OF THE 18TH CENTURY Provenance : Christie's Paris, le 16 décembre 2009, lot 403. Galerie Vandermeersch, Paris. Cette extraordinaire micromosaique représentant Saint Pierre, est certainement l'œuvre des ateliers du Vatican au milieu du XVIIIème siècle. Un exemplaire identique, hormis le cadre en bronze surmonté d'un nœud de ruban, est aujourd'hui conservé dans la collection Gilbert (cfr. J. Hanisee Gabriel, "The Gilbert Collection, Micromosaics", Philip Wilson Publishers, p. 144.) La représentation de Saint Pierre rappelle les œuvres de Carlo Moratti (1615-1713) ou de Pompeo Batoni (1708-1787). En effet, le visage de Saint Pierre est à mettre en relation avec deux œuvres réalisées par Batoni dans les années 1740 : le Prométhée de la collection du comte Lucca Minutoli Tegrini et la Sainte Famille, de la collection du comte Farneti Merenda. Nous savons que Batoni collaborait avec les artisans mosaïstes puisque la Chute de Simon le Magicien, conservé à la Basilique de Santa Marie degli Angeli à Rome, devait servir de modèle à une mosaïque destinée à la Basilique Saint Pierre, mais qui ne fut jamais exécutée. Ces œuvres faisaient l'objet de "cadeaux diplomatiques" destinés aux souverains de cours étrangères en visite à Rome. Dans " Arredi e Ornamenti alla Corte di Roma ", Alvar Gonzales Palacios consacre un chapitre aux micromosaiques vaticanes et aux cadres grandioses en bronze doré qui les accompagnaient. A ce sujet, il mentionne l'atelier des maitres bronziers et argentiers Paolo et Giuseppe Spagna, fournisseurs accrédités d'objets et cadres en bronze auprès de la cour papale. Sous le pontificat de Pius VI et, plus précisément, entre 1775 et 1793 plusieurs cadres en bronze doré de forme ovale ou rectangulaire, surmontés des armoiries papales, furent réalisés. Parmi ceux répertoriés, citons : - En 1775 une cadre de forme carrée pour le duc de Wurtemberg, un autre ovale pour l'archiduc Maximilien d'Autriche - En 1776 on trouve mention de trois cadres, l'un pour l'archiduchesse Marie-Christine d'Autriche, un autre pour le prince d'Assia-Kassel, un dernier pour le prince de Ansbach - En 1780 pour Ferdinand d'Autriche et sa femme Maria Beatrice d'Este - En 1782 trois micromosaiques réalisées par Aguatti, les cadres en bronze par Paolo Spagna furent offerts au comte et à la comtesse du Nord. L'un des trois, représentant le Colisée, est aujourd'hui encore conservé au Palais de Pavlosk - En 1784 pour le roi de Suède Gustave III. A l'instar de l'exemplaire de la collection Gilbert ou de ceux aujourd'hui conservés au Château de Ludwigsburg et à Pavlosk (cfr. A. Gonzales Palacios "Arredi e Ornamenti alla Corte di Roma 1560-1795", Electa, Milano, 2004, pp.229-230), notre cadre devait comporter à l'origine des armoiries vaticanes au sommet, aujourd'hui manquantes. Ces cadres extraordinaires sont aujourd'hui conservés en grande majorité dans des Musées ; certains passent en vente démunis de leur micromosaique d'origine comme celui de l'ancienne Collection de Monsieur et Madame Charles Wrightsmann, vente Christie's New York, Le Goût Steinitz, le 19 octobre 2007, lot 59 ($ 61.000).
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