Comus, ou Banquet dissolu des Cimmeriens. Songe. Oué par une infiniteé de belles feintes, gayes, gentilles, & serieuses inventions, les moeurs depraveées de ce siecle (& principalement aux banquets) sont doctement, naiévement, & singulierement deécrites, reprises, & condamneées. Traduit du latin d'Erycius Puteanus par Nicolas Pelloquin. Paris, Nicolas La Caille, 1613. Petit in-12 [142 x 81 mm] de (12) ff. le dernier blanc, 117 ff., (3) ff.: maroquin rouge, dos lisse orné d'une succession de fleurs de lys et L couronnés dorés, plats encadrés de filets et roulettes dorés contenant une alternance de fleurs de lys et L couronnés dorés, fleurons dans les angles, armes dorées au centre, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées sur marbrures (reliure de la fin du XVIIe siècle).Édition originale de la traduction française par Nicolas Pelloquin. Disciple de Juste Lipse, l'humaniste néerlandais Putaneus (1574-1646), s'était élevé en 1608 contre les excès de table, se mettant à dos les Anversois qui se crurent personnellement visés. Comus, publié la même année, tenta de dissiper le malentendu. Le récit poétique d'un “Banquet dissolu” vu en songe est situé dans l'imaginaire contrée des Cimmériens. La diététique et la véritable gastronomie trouvent leur compte dans l'oeuvre qui inspira à John Milton son drame pastoral. Le rêve d'une fête, somptueusement relié à la fin du XVIIe siècle pour un des Curieux, aux armes et chiffre couronné du roi Louis XIV. La roulette qui délimite les compartiments du dos appartient au matériel du doreur de Boyet. On peut rapprocher ce décor de ceux commandités par un groupe d'amateurs tirés de l'oubli par Isabelle de Conihout et Pascal Ract-Madoux (Reliures françaises du XVIIe siècle. Chefs-d'oeuvre du Musée Condé 2002, p. 110, fer n° VI). Exemplaire réglé et parfaitement conservé. Des bibliothèques Cortlandt F. Bishop, avec ex-libris (cat. Paris, 1948, n° 258) et Pierre Berès (cat. III, 2005, n° 290). L'exemplaire est conservé dans un étui en plexiglas. (Brunet I, 982.- Vicaire, Bibliographie gastronomique, 716-717.- Berès, Catalogue 60, 1963: pour une reliure semblable sur un Épictète en français de 1596.)
Comus, ou Banquet dissolu des Cimmeriens. Songe. Oué par une infiniteé de belles feintes, gayes, gentilles, & serieuses inventions, les moeurs depraveées de ce siecle (& principalement aux banquets) sont doctement, naiévement, & singulierement deécrites, reprises, & condamneées. Traduit du latin d'Erycius Puteanus par Nicolas Pelloquin. Paris, Nicolas La Caille, 1613. Petit in-12 [142 x 81 mm] de (12) ff. le dernier blanc, 117 ff., (3) ff.: maroquin rouge, dos lisse orné d'une succession de fleurs de lys et L couronnés dorés, plats encadrés de filets et roulettes dorés contenant une alternance de fleurs de lys et L couronnés dorés, fleurons dans les angles, armes dorées au centre, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées sur marbrures (reliure de la fin du XVIIe siècle).Édition originale de la traduction française par Nicolas Pelloquin. Disciple de Juste Lipse, l'humaniste néerlandais Putaneus (1574-1646), s'était élevé en 1608 contre les excès de table, se mettant à dos les Anversois qui se crurent personnellement visés. Comus, publié la même année, tenta de dissiper le malentendu. Le récit poétique d'un “Banquet dissolu” vu en songe est situé dans l'imaginaire contrée des Cimmériens. La diététique et la véritable gastronomie trouvent leur compte dans l'oeuvre qui inspira à John Milton son drame pastoral. Le rêve d'une fête, somptueusement relié à la fin du XVIIe siècle pour un des Curieux, aux armes et chiffre couronné du roi Louis XIV. La roulette qui délimite les compartiments du dos appartient au matériel du doreur de Boyet. On peut rapprocher ce décor de ceux commandités par un groupe d'amateurs tirés de l'oubli par Isabelle de Conihout et Pascal Ract-Madoux (Reliures françaises du XVIIe siècle. Chefs-d'oeuvre du Musée Condé 2002, p. 110, fer n° VI). Exemplaire réglé et parfaitement conservé. Des bibliothèques Cortlandt F. Bishop, avec ex-libris (cat. Paris, 1948, n° 258) et Pierre Berès (cat. III, 2005, n° 290). L'exemplaire est conservé dans un étui en plexiglas. (Brunet I, 982.- Vicaire, Bibliographie gastronomique, 716-717.- Berès, Catalogue 60, 1963: pour une reliure semblable sur un Épictète en français de 1596.)
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