Raphaël DELORME (1885-1962) La Belle au bois dormant Toile. Signée en bas à droite. Titrée sur son cadre d’origine peint par l’artiste. 146 x 98 cm Provenance : Collection Frédéric Ballester, Cannes. Raphaël Delorme étudie d’abord à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux avant de s’installer à Paris où il devient scénographe. Une riche cousine, Madame Métadier, lui offre l’hospitalité dans son château de Valesne en Indre-et-Loire à condition qu’il abandonne la scène pour se consacrer totalement à la peinture de chevalet (Source : Alastair Duncan, L’Art déco : encyclopédie des arts décoratifs des années vingt et trente, Citadelles & Mazenod, Paris, 2010, p. 364). Il accepte et décore la grande salle de l’étage vers 1925, où ses peintures murales évoquent la vie à la fin de la Renaissance dans le cadre du château. Connu pour ses compositions souvent fantastiques mêlant les perspectives architecturales et les figures féminines sculpturales, il traite ici le célèbre conte de Charles Perrault, La Belle au bois dormant, dans un esprit gothique. Le prince découvre la belle endormie pour 100 ans à côté de son rouet et du fuseau, objet de la malédiction. Les chauves-souris survolant la chaire à dais et le rideau tiré par le prince, laissant entrer la lumière pour se refléter sur le sol à damier, offre à cette composition une théâtralité chère à Raphaël Delorme.
Raphaël DELORME (1885-1962) La Belle au bois dormant Toile. Signée en bas à droite. Titrée sur son cadre d’origine peint par l’artiste. 146 x 98 cm Provenance : Collection Frédéric Ballester, Cannes. Raphaël Delorme étudie d’abord à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux avant de s’installer à Paris où il devient scénographe. Une riche cousine, Madame Métadier, lui offre l’hospitalité dans son château de Valesne en Indre-et-Loire à condition qu’il abandonne la scène pour se consacrer totalement à la peinture de chevalet (Source : Alastair Duncan, L’Art déco : encyclopédie des arts décoratifs des années vingt et trente, Citadelles & Mazenod, Paris, 2010, p. 364). Il accepte et décore la grande salle de l’étage vers 1925, où ses peintures murales évoquent la vie à la fin de la Renaissance dans le cadre du château. Connu pour ses compositions souvent fantastiques mêlant les perspectives architecturales et les figures féminines sculpturales, il traite ici le célèbre conte de Charles Perrault, La Belle au bois dormant, dans un esprit gothique. Le prince découvre la belle endormie pour 100 ans à côté de son rouet et du fuseau, objet de la malédiction. Les chauves-souris survolant la chaire à dais et le rideau tiré par le prince, laissant entrer la lumière pour se refléter sur le sol à damier, offre à cette composition une théâtralité chère à Raphaël Delorme.
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