Rare paire de vases en cristal taillé et gravé à motifs de fleurs et fruits; ils sont chiffrés «LO» sous couronne et s'inscrivent dans des montures en bronze ciselé et doré représentant des enfants tritons soufflant dans des conques et reposant sur des crosses feuillagées; bases à cascades et roseaux; petits pieds rocailles à cartouches mouvementés. Milieu du XIXème siècle H: 26 cm Bibliographie: Madeleine Fouché: La poste aux chevaux de Paris et ses maîtres de poste à travers les siècles. Nouvelle édition latine, Paris, 1971, pages 92 à 95. Selon la tradition familiale, cette paire de vases a été offerte par la famille royale à Claude-Gaspard Dailly (1787-1849), Maître de Postes et créateur de la Société des Omnibus, en remerciement de son aide lors de la Révolution de 1848. En effet, après l'abdication de Louis-Philippe d'Orléans, le Roi et ses proches désiraient quitter Paris au plus vite, mais les insurgés brulèrent les quatre voitures destinées à Sa Majesté et à ses proches. Il ne restait plus aux Tuileries que deux petites voitures basses insuffisantes au transport de l'ensemble de la famille royale; une troisième voiture fut prêtée à la hâte par Monsieur Dailly pour permettre la fuite du Roi
Rare paire de vases en cristal taillé et gravé à motifs de fleurs et fruits; ils sont chiffrés «LO» sous couronne et s'inscrivent dans des montures en bronze ciselé et doré représentant des enfants tritons soufflant dans des conques et reposant sur des crosses feuillagées; bases à cascades et roseaux; petits pieds rocailles à cartouches mouvementés. Milieu du XIXème siècle H: 26 cm Bibliographie: Madeleine Fouché: La poste aux chevaux de Paris et ses maîtres de poste à travers les siècles. Nouvelle édition latine, Paris, 1971, pages 92 à 95. Selon la tradition familiale, cette paire de vases a été offerte par la famille royale à Claude-Gaspard Dailly (1787-1849), Maître de Postes et créateur de la Société des Omnibus, en remerciement de son aide lors de la Révolution de 1848. En effet, après l'abdication de Louis-Philippe d'Orléans, le Roi et ses proches désiraient quitter Paris au plus vite, mais les insurgés brulèrent les quatre voitures destinées à Sa Majesté et à ses proches. Il ne restait plus aux Tuileries que deux petites voitures basses insuffisantes au transport de l'ensemble de la famille royale; une troisième voiture fut prêtée à la hâte par Monsieur Dailly pour permettre la fuite du Roi
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