Auktionsarchiv: Los-Nr. 196

Régulateur en acajou et placage de ronce

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Régulateur en acajou et placage de ronce

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Régulateur en acajou et placage de ronce d'acajou; le cadran émaillé, signé par l'horloger Ferdinand BERTHOUD et par l'émailleur DUBUISSON, indique les heures en chiffres romains et les graduations des minutes et des secondes dans un double cercle. Fin de l'époque Louis XVI (une poulie de renvoi remplacée et infimes accidents à la caisse). H: 215 - L: 54,5 - P: 35 cm La composition volontairement dépouillée de ce régulateur illustre la volonté de l’horloger de mettre en valeur le cadran émaillé et le superbe balancier à gril, respectivement destinés à indiquer le décompte du temps et à actionner le mouvement. Vers la fin du XVIIIème siècle ou le début du siècle suivant, un ébéniste s’était particulièrement illustré dans la réalisation de ces caisses droites en acajou à bases pleines et corniches soulignées de denticules ou surmontées de frontons triangulaires : Ferdinand Schwerdfeger (1734-1818), qui pourrait être l’auteur de la caisse de l’horloge que nous proposons. Parmi les régulateurs connus réalisés dans le même esprit, le plus souvent signés par les meilleurs horlogers de l’époque, citons notamment : un premier exemplaire, signé Robert Robin qui appartient aux collections du Musée Paul Dupuy à Toulouse (illustré dans R. Mühe et Horand M. Vogel, Horloges anciennes, Manuel des horloges de table, des horloges murales et des pendules de parquet européennes, Fribourg, 1978, p.287, fig.581) ; ainsi qu’un deuxième, le cadran signé de Louis Berthoud horloger de la marine, paru dans P. Heuer et K. Maurice, European Pendulum Clocks, Decorative Instruments of Measuring Time, 1988, p.122 ; enfin, mentionnons un dernier modèle de ce type, à l’origine destiné à l’indication de l’heure décimale, qui est conservé au Musée Lambinet à Versailles (reproduit dans le catalogue de l’exposition La Révolution dans la mesure du temps, Musée International d’Horlogerie, La Chaux-de-Fonds, 1989, p.69, fig.15). Ferdinand Berthoud (1727-1807) est l’un des plus importants artisans parisiens de la seconde moitié du XVIIIème siècle et des premières années du siècle suivant. Formé dans l’atelier de son frère Jean-Henri, il s’installe dans un premier temps en tant qu’ouvrier libre à partir de 1745 jusqu’à l’enregistrement de ses lettres de maîtrise en décembre 1753. Une dizaine d’années plus tard, il devient l’horloger attitré de la marine et conçoit toutes les horloges et montres marines employées sur les vaisseaux royaux. Parallèlement à ses travaux d’horlogerie, Berthoud est l’auteur de nombreux ouvrages célèbres relatifs à l’étude du décompte du temps, notamment le Traité des Horloges marines imprimé grâce une aide de 6000 livres accordée par Louis XV. A l’instar des meilleurs horlogers du temps, il s’entoure des plus talentueux artisans pour la création de ses pendules, notamment des ciseleurs et bronziers Caffieri, Martincourt, Osmond, Saint-Germain et Gouthière, ainsi que des ébénistes Cressent, Lieutaud et Duhamel. De nos jours, de nombreuses réalisations de Berthoud et de son atelier appartiennent aux plus importantes collections privées et publiques internationales, citons notamment celles conservées au Musée national du château de Versailles, au Victoria & Albert Museum à Londres, au Metropolitan Museum of Art à New York et au Palais de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg.

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Régulateur en acajou et placage de ronce d'acajou; le cadran émaillé, signé par l'horloger Ferdinand BERTHOUD et par l'émailleur DUBUISSON, indique les heures en chiffres romains et les graduations des minutes et des secondes dans un double cercle. Fin de l'époque Louis XVI (une poulie de renvoi remplacée et infimes accidents à la caisse). H: 215 - L: 54,5 - P: 35 cm La composition volontairement dépouillée de ce régulateur illustre la volonté de l’horloger de mettre en valeur le cadran émaillé et le superbe balancier à gril, respectivement destinés à indiquer le décompte du temps et à actionner le mouvement. Vers la fin du XVIIIème siècle ou le début du siècle suivant, un ébéniste s’était particulièrement illustré dans la réalisation de ces caisses droites en acajou à bases pleines et corniches soulignées de denticules ou surmontées de frontons triangulaires : Ferdinand Schwerdfeger (1734-1818), qui pourrait être l’auteur de la caisse de l’horloge que nous proposons. Parmi les régulateurs connus réalisés dans le même esprit, le plus souvent signés par les meilleurs horlogers de l’époque, citons notamment : un premier exemplaire, signé Robert Robin qui appartient aux collections du Musée Paul Dupuy à Toulouse (illustré dans R. Mühe et Horand M. Vogel, Horloges anciennes, Manuel des horloges de table, des horloges murales et des pendules de parquet européennes, Fribourg, 1978, p.287, fig.581) ; ainsi qu’un deuxième, le cadran signé de Louis Berthoud horloger de la marine, paru dans P. Heuer et K. Maurice, European Pendulum Clocks, Decorative Instruments of Measuring Time, 1988, p.122 ; enfin, mentionnons un dernier modèle de ce type, à l’origine destiné à l’indication de l’heure décimale, qui est conservé au Musée Lambinet à Versailles (reproduit dans le catalogue de l’exposition La Révolution dans la mesure du temps, Musée International d’Horlogerie, La Chaux-de-Fonds, 1989, p.69, fig.15). Ferdinand Berthoud (1727-1807) est l’un des plus importants artisans parisiens de la seconde moitié du XVIIIème siècle et des premières années du siècle suivant. Formé dans l’atelier de son frère Jean-Henri, il s’installe dans un premier temps en tant qu’ouvrier libre à partir de 1745 jusqu’à l’enregistrement de ses lettres de maîtrise en décembre 1753. Une dizaine d’années plus tard, il devient l’horloger attitré de la marine et conçoit toutes les horloges et montres marines employées sur les vaisseaux royaux. Parallèlement à ses travaux d’horlogerie, Berthoud est l’auteur de nombreux ouvrages célèbres relatifs à l’étude du décompte du temps, notamment le Traité des Horloges marines imprimé grâce une aide de 6000 livres accordée par Louis XV. A l’instar des meilleurs horlogers du temps, il s’entoure des plus talentueux artisans pour la création de ses pendules, notamment des ciseleurs et bronziers Caffieri, Martincourt, Osmond, Saint-Germain et Gouthière, ainsi que des ébénistes Cressent, Lieutaud et Duhamel. De nos jours, de nombreuses réalisations de Berthoud et de son atelier appartiennent aux plus importantes collections privées et publiques internationales, citons notamment celles conservées au Musée national du château de Versailles, au Victoria & Albert Museum à Londres, au Metropolitan Museum of Art à New York et au Palais de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg.

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