Beschreibung:

Réunion de 3 importantes et rares brochures sur le Consulat, toutes reliées en bradel moderne en parfait état, 12,5 par 19,5 cm. 1. BIGRAT (J.T.): Buonaparte dévoilé aux yeux de la France et de l'Europe entière. S.l., Imprimerie des Nouveautés, s.d. [ca 1797]. 15 pages. Ex. lavé. Edition originale. OCLC 457069339 ; Martin et Walter 3318 ; le CCFr. n'en localise que 3 exemplaires (2 à la B.N.F. et 1 à la B.M. de Rouen) ; le Worldcat n'en recense que 3 autres (UKM ; COO ; BNM). Cette brochure de propagande napoléonienne est longuement analysée par Wayne Hanley in The Genesis of Napoleonic propaganda 1796-1799. Il remarque qu'on y trouve, peut-être pour la première fois, le récit de la bataille de boules de neige à Brienne. 2. (Concordat de 1801). BOISGELIN DE CUCÉ (Cardinal Jean-de-Dieu-Raymond de): Discours sur le rétablissement de la religion, prononcé à Notre-Dame le jour de Pâques 1802, par M. l'archevêque de Tours. Paris, Le Clere, 1802. (2)-16 pages. Célèbre discours devant le Premier Consul lors de la fameuse cérémonie du 18 avril 1802, qui marqua le rétablissement officiel du culte. 3. (Moreau, général). LECOURBE (Jacques-François): Opinion sur la conspiration de Moreau, Pichegru et autres, sur la non-culpabilité de Moreau, et procès-verbal de ce qui s'est passé à la Chambre du Conseil, entre les juges, relativement à ce général. Paris, Gabriel Warée, Lenormant et Delaunay, 23 avril 1814. 76 pages. Edition originale. Frère du général Lecourbe, J.-F. Lecourbe est "l'un des douze magistrats appelés à se prononcer dans l'affaire Moreau, et l'un des trois à voter l'acquittement. Bonaparte, furieux, le fit destituer sur-le-champ et Lecourbe finalement restera privé de ses fonctions jusqu'à la chute de l'Empire. Le 23 avril 1814, il faisait paraître : Opinion sur la conspiration de Moreau, Pichegru et autres. Trois jours plus tard, le gouvernement provisoire lui accordait une réparation, où sa disgrâce était qualifiée "d'acte des plus arbitraires", et par lettres patentes, insérées au Bulletin des lois (1814, n° 7, p. 65), lui conférait le titre de conseiller honoraire à la cour royale de Paris." (D.B.F., XX-p. 584).