Réunion de 3 rares ouvrages de ou sur Mirabeau 1. [Franc-Maçonnerie] [MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti, Comte de)]: Histoire secrète de la cour de Berlin, ou correspondance d'un voyageur françois, depuis le 5 juillet 1786 jusqu'au 19 janvier 1787. Ouvrage posthume. S.l., s.n.,1789. 2 tomes en 1 volume. 12 par 20 cm. (4)-XVII-(1)-318; (4)-376 pages. Demi-basane postérieure, dos lisse orné, pièce de titre noire. Papier souvent roussi. Ouvrage condamné au feu, et contenant « des révélations fort curieuses sur la Franc-maçonnerie au XVIIIe siècle et particulièrement en Prusse », ( Caillet 7588) 2. (Mirabeau.)PORTALIS et all. : Mémoire à consulter et consultation pour Madame la Comtesse de Mirabeau. Sur l'imprimé à Aix, Avignon, Imprimerie des Libraires Associés [Aix, 23 mars 1783], 1783. Un volume. 11 par 17,5 cm. 205 pages. Broché, en couverture d'attente d'époque. Manque de papier sur le dos, non rogné. le dos, ex. non rogné. Bon état général. Signé : Portalis, Simeon, Pazery, Pascalis, Barlet, Simeon Fils, Bernard, procureur. Très rare contrefaçon avignonnaise, parue la même année que l'originale. Ce très rare factum est la pièce la plus importante du "plus remarquable procès en séparation plaidé au XVIIIe siècle, tant par la situation des intéressés que par les rebondissements qui marquèrent les débats." A la suite de sa vie scandaleuse, le Comte de Mirabeau, qui croulait sous les dettes, se résolut à regagner Aix pour reprendre la vie conjugale et bénéficier de l'immense fortune des Marignane. L'intéressée, qui s'était ostensiblement consolée avec un gentilhomme provençal, refusa. Ce que Mirabeau n'obtint pas par la persuasion, il voulut l'obtenir par voie judiciaire. Le Marquis de Marignane s'était assuré les services de presque tous les avocats aixois (23 sur 24, dont Pascalis et Portalis). Mirabeau, réduit au seul avocat disponible, Jaubert, un simple stagiaire, décida qu'il plaiderait lui-même. Ce factum de Portalis est divisé en deux parties ; la première est un réquisitoire contre Mirabeau, insistant sur sa vie scandaleuse ; la seconde partie, beaucoup plus pernicieuse, contient la transcription de lettres du Marquis de Mirabeau au Marquis de Marignane à l'époque de l'enlèvement de Sophie de Monnier. Dans ces lettres, le père accuse injustement son fils de vol, d'inceste et de parricide, afin d'obtenir des Marignane une participation aux frais de la poursuite policière. La publication de ces lettres est à l'origine de la légende noire du Comte de Mirabeau. Mirabeau perdit son procès mais gagna à sa cause l'opinion publique. 3. MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti, Comte de): Lettre remise à Frédéric-Guillaume II, roi régnant de Prusse, le jour de son avénement au trône. Berlin, 1787. Edition parue la même année que l'originale. "Dès la mort du grand Frédéric (17 août 1786), Mirabeau s'offrant quasiment en mentor à son successeur, lui adresse un mémoire soigneusement préparé d'avance, plein d'avertissements et d'exhortations, de suggestions, de réformes à entreprendre. C'est un véritable plan de gouvernement contenant nombre d'idées déjà exposées par Mirabeau qui, par la suite, les défendra aux États généraux. Le nouveau roi répond à l'auteur le 20 août 1786. Ce n'est que plusieurs mois après, l'année suivante, que Mirabeau publie sa lettre pour répondre aux critiques qui l'accusaient d'avoir remis au Roi "une satyre contre l'immortel Frédéric II"." (H. Aureille
Réunion de 3 rares ouvrages de ou sur Mirabeau 1. [Franc-Maçonnerie] [MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti, Comte de)]: Histoire secrète de la cour de Berlin, ou correspondance d'un voyageur françois, depuis le 5 juillet 1786 jusqu'au 19 janvier 1787. Ouvrage posthume. S.l., s.n.,1789. 2 tomes en 1 volume. 12 par 20 cm. (4)-XVII-(1)-318; (4)-376 pages. Demi-basane postérieure, dos lisse orné, pièce de titre noire. Papier souvent roussi. Ouvrage condamné au feu, et contenant « des révélations fort curieuses sur la Franc-maçonnerie au XVIIIe siècle et particulièrement en Prusse », ( Caillet 7588) 2. (Mirabeau.)PORTALIS et all. : Mémoire à consulter et consultation pour Madame la Comtesse de Mirabeau. Sur l'imprimé à Aix, Avignon, Imprimerie des Libraires Associés [Aix, 23 mars 1783], 1783. Un volume. 11 par 17,5 cm. 205 pages. Broché, en couverture d'attente d'époque. Manque de papier sur le dos, non rogné. le dos, ex. non rogné. Bon état général. Signé : Portalis, Simeon, Pazery, Pascalis, Barlet, Simeon Fils, Bernard, procureur. Très rare contrefaçon avignonnaise, parue la même année que l'originale. Ce très rare factum est la pièce la plus importante du "plus remarquable procès en séparation plaidé au XVIIIe siècle, tant par la situation des intéressés que par les rebondissements qui marquèrent les débats." A la suite de sa vie scandaleuse, le Comte de Mirabeau, qui croulait sous les dettes, se résolut à regagner Aix pour reprendre la vie conjugale et bénéficier de l'immense fortune des Marignane. L'intéressée, qui s'était ostensiblement consolée avec un gentilhomme provençal, refusa. Ce que Mirabeau n'obtint pas par la persuasion, il voulut l'obtenir par voie judiciaire. Le Marquis de Marignane s'était assuré les services de presque tous les avocats aixois (23 sur 24, dont Pascalis et Portalis). Mirabeau, réduit au seul avocat disponible, Jaubert, un simple stagiaire, décida qu'il plaiderait lui-même. Ce factum de Portalis est divisé en deux parties ; la première est un réquisitoire contre Mirabeau, insistant sur sa vie scandaleuse ; la seconde partie, beaucoup plus pernicieuse, contient la transcription de lettres du Marquis de Mirabeau au Marquis de Marignane à l'époque de l'enlèvement de Sophie de Monnier. Dans ces lettres, le père accuse injustement son fils de vol, d'inceste et de parricide, afin d'obtenir des Marignane une participation aux frais de la poursuite policière. La publication de ces lettres est à l'origine de la légende noire du Comte de Mirabeau. Mirabeau perdit son procès mais gagna à sa cause l'opinion publique. 3. MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti, Comte de): Lettre remise à Frédéric-Guillaume II, roi régnant de Prusse, le jour de son avénement au trône. Berlin, 1787. Edition parue la même année que l'originale. "Dès la mort du grand Frédéric (17 août 1786), Mirabeau s'offrant quasiment en mentor à son successeur, lui adresse un mémoire soigneusement préparé d'avance, plein d'avertissements et d'exhortations, de suggestions, de réformes à entreprendre. C'est un véritable plan de gouvernement contenant nombre d'idées déjà exposées par Mirabeau qui, par la suite, les défendra aux États généraux. Le nouveau roi répond à l'auteur le 20 août 1786. Ce n'est que plusieurs mois après, l'année suivante, que Mirabeau publie sa lettre pour répondre aux critiques qui l'accusaient d'avoir remis au Roi "une satyre contre l'immortel Frédéric II"." (H. Aureille
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