» größer Sand, George, (d. i. Amantine Lucile Aurore Dupin, Baronin Dudevant), französ. Schriftstellerin, befreundet mit vielen großen Musikern und Schriftstellern (1804-1876). Eigh. Brief ohne Unterschrift. 3 S., eng beschrieben. Mit Adresse. Gr. 8vo. Schloß Mohant 17.IX. (1821). Umfangreicher Brief der 17jährigen an ihre Internatsfreundin Émilie de Wismes (1804-1862) in Angers. Erklärt die Verspätung ihres Schreibens und bedankt sich: "... Tu es bien-gentille Chère amie de m'avoir envoyé l'adresse de mon Isabelle. Je lui ai écrit et j'ai reçu d'elle la lettre la plus aimable: tu sais que c'est une de mes anciennes amies, juge quel plaisir tu m'as fait! ... Tes lettres sont si gentilles! J'aime à te suivre dans tes récits. je te vois d'ici, comme au Convent faisant de l'esprit avec un grand sange froid et disant des choses charmantes avec ton petit air tranquille et posé. Je donnerais bien ... mais je ne sais pas quoi, comme on dit au Convent, pour te voir. Il me prend quelques fois des envies quand je suis à cheval de tourner la bride de Colette [ihres Pferdes] vers la route d'Angers et je ne sais à quoi il tient que je n'arrive en Bradamante et que tu ne me voies apparaître comme un revenant ... dans les ruines du Convent. - j'ai si trois heures de la figure de ton cheval avec ton voile et ton chapeau. Toute la journée je croyais voir devant moi cette bonne physiognomie ...". Erzählt dann von ihrem jungen Pferd und resümiert: "... Tu vas dire que je suis bien bête de te conter de pareille nonsense. Mais je n'ai pas comme toi de jolies histoires à raconter. Je vis au fond de ma tanière d'une manière fort monotone et rarement; quelque évenement vient faire diversion à mon petit train de vie accoutumé. Je m'occupe tant que je peux et je philosophe dans mon petit coin. Eh bien je suis assez bête pour préférer ma solitude à tous les plaisirs mondains. et cela ne crois pas que ce soit par scrupule (c'est une maladie dont je suis revenue), c'est par goût. Quelle conversation vaut celle de mes livres, quelle sociétés quels plaisirs me sont amis doux pour moi qu'une belle campagne? ...". Zitiert dann fünf entsprechende Zeilen eines Gedichtes von Jacques Delille und stellt fest: "Non. Je ne pourrais plus vivre à la ville. J'y mourais d'ennui. j'aime ma solitude passionément. Comme dit Isabella de la danse. Mais tu vas me prendre pour une sauvage. Sans ta politesse, tu me qualifierais presque d'ours melliché ...". - Reizender Jungmädchenbrief der später so berühmten Schriftstellerin; so früh und zugleich inhaltsreich sehr selten. - Beiliegend eine Ausfuhrgenehmigung des französischen Kulturministeriums vom Jahre 2000.
» größer Sand, George, (d. i. Amantine Lucile Aurore Dupin, Baronin Dudevant), französ. Schriftstellerin, befreundet mit vielen großen Musikern und Schriftstellern (1804-1876). Eigh. Brief ohne Unterschrift. 3 S., eng beschrieben. Mit Adresse. Gr. 8vo. Schloß Mohant 17.IX. (1821). Umfangreicher Brief der 17jährigen an ihre Internatsfreundin Émilie de Wismes (1804-1862) in Angers. Erklärt die Verspätung ihres Schreibens und bedankt sich: "... Tu es bien-gentille Chère amie de m'avoir envoyé l'adresse de mon Isabelle. Je lui ai écrit et j'ai reçu d'elle la lettre la plus aimable: tu sais que c'est une de mes anciennes amies, juge quel plaisir tu m'as fait! ... Tes lettres sont si gentilles! J'aime à te suivre dans tes récits. je te vois d'ici, comme au Convent faisant de l'esprit avec un grand sange froid et disant des choses charmantes avec ton petit air tranquille et posé. Je donnerais bien ... mais je ne sais pas quoi, comme on dit au Convent, pour te voir. Il me prend quelques fois des envies quand je suis à cheval de tourner la bride de Colette [ihres Pferdes] vers la route d'Angers et je ne sais à quoi il tient que je n'arrive en Bradamante et que tu ne me voies apparaître comme un revenant ... dans les ruines du Convent. - j'ai si trois heures de la figure de ton cheval avec ton voile et ton chapeau. Toute la journée je croyais voir devant moi cette bonne physiognomie ...". Erzählt dann von ihrem jungen Pferd und resümiert: "... Tu vas dire que je suis bien bête de te conter de pareille nonsense. Mais je n'ai pas comme toi de jolies histoires à raconter. Je vis au fond de ma tanière d'une manière fort monotone et rarement; quelque évenement vient faire diversion à mon petit train de vie accoutumé. Je m'occupe tant que je peux et je philosophe dans mon petit coin. Eh bien je suis assez bête pour préférer ma solitude à tous les plaisirs mondains. et cela ne crois pas que ce soit par scrupule (c'est une maladie dont je suis revenue), c'est par goût. Quelle conversation vaut celle de mes livres, quelle sociétés quels plaisirs me sont amis doux pour moi qu'une belle campagne? ...". Zitiert dann fünf entsprechende Zeilen eines Gedichtes von Jacques Delille und stellt fest: "Non. Je ne pourrais plus vivre à la ville. J'y mourais d'ennui. j'aime ma solitude passionément. Comme dit Isabella de la danse. Mais tu vas me prendre pour une sauvage. Sans ta politesse, tu me qualifierais presque d'ours melliché ...". - Reizender Jungmädchenbrief der später so berühmten Schriftstellerin; so früh und zugleich inhaltsreich sehr selten. - Beiliegend eine Ausfuhrgenehmigung des französischen Kulturministeriums vom Jahre 2000.
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