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Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

SARTON, Liège - Fin XVIIIe siècle

Schätzpreis
12.000 € - 18.000 €
ca. 12.845 $ - 19.268 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

SARTON, Liège - Fin XVIIIe siècle

Schätzpreis
12.000 € - 18.000 €
ca. 12.845 $ - 19.268 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Régulateur de table squelette avec remontoir d'égalité en laiton doré. La partie centrale à un seul cadran repose sur quatre colonnes avec quatre pieds stylisés à la base rectangulaire. Le cadran en émail blanc repose sur une base triangulaire, l'indication des heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes, une trotteuse centrale battant la seconde et une minuterie chemin de fer, porte la signature « Sarton à Liège ». Mouvement à système de remontoir d'égalité, le carré de remontage à clef visible sous le cadran, le balancier pendule avec deux petites masselottes, simple barillet avec un échappement à chevilles, grande roue visible au dos sur la platine. Hauteur. 36 cm PROVENANCE Fa. Gude & Meijer, Antieke Klokken, Amsterdam, 1994. LITTÉRATURE Ce régulateur est décrit dans l'ouvrage de référence de Jacques Nève, Les pendules d'Hubert Sarton : 1748 - 1828 - Horloger, Mécanicien, Inventeur. Le remontoir d'égalité est un mécanisme horloger inventé au XVIIIe siècle et qui fut le plus souvent utilisé par les horlogers mécaniciens du Siècle des Lumières sur des horloges de très haute précision que l'on définit comme des « régulateurs ». Le remontoir d'égalité se compose d'un mécanisme complexe de rouages et de leviers, qui permet de transférer l'énergie du ressort de manière uniforme et constante. En général, il est situé entre le barillet et l'échappement de l'horloge. L'invention du remontoir d'égalité a été un véritable progrès dans l'horlogerie du XVIIIe siècle, car elle a permis d'obtenir des horloges beaucoup plus précises et fiables. Cependant, ce mécanisme est très délicat à régler et à entretenir, et il était souvent réservé aux horloges dites « régulateurs » les plus haut de gamme de l'époque. Aujourd'hui, le remontoir d'égalité n'est plus aussi courant qu'il l'était à cette époque, mais il reste néanmoins un mécanisme intéressant pour les horlogers et les collectionneurs qui s'intéressent à l'histoire de l'horlogerie. L'un des rares horlogers contemporains à s'être intéressé à cette technique est François Paul-Journe, qui l'a utilisée sur son modèle de Tourbillon Souverain Remontoir d'égalité. Au sein de la Collection Dierckx, l’horloger mécanicien et inventeur Hubert Sarton tient une place toute particulière. En effet, Hubert Sarton (1748- 1828), originaire de la ville de Liège est sans aucun doute l’horloger sur lequel le regard du collectionneur Guy Dierckx s’est le plus penché au cours de ses longues années de quête de l’objet unique, avec ici quatre exemples rares. Si l’on regarde plus attentivement chacune des réalisations de cet horloger, il est intéressant d’observer que nombre de ses créations reflètent cet esprit du Siècle des Lumières dans l’art de la complication horlogère tout en y associant une simplicité dans son aspect purement décoratif. Au-delà du débat sur le dépôt de son invention sur la montre dite « perpétuelle » à l’académie française des sciences le 23 décembre 1773, cet horloger de génie symbolise également les liens qui unissaient tous les grands horlogers en Europe à la fin du XVIIIe siècle. Ces hommes de sciences se connaissaient pour la plupart, la science de l’horlogerie était à l’époque considérée comme une avancée technologique majeure, les princes et les rois avaient chacun leurs horlogers attitrés. Hubert Sarton fut le premier mécanicien-horloger à la cour du prince-évêque de Liège, François-Charles-de Velbrück. Devenu son mécène de l’époque, le Prince Évêque de Liège fit rayonner l’art de cet horloger de génie à travers toute l’Europe. Sarton est certainement le plus européen de tous les horlogers du Siècle des Lumières. Il fut horloger du Duc Charles-Alexandre de Lorraine, gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, et travailla des années en étroite collaboration avec les horlogers français les plus célèbres de son époque, comme Pierre Leroy, horloger de Louis XVI, après avoir effectué sa formation à Paris, la capitale des arts de l’époque. Ces quatre pièces qui sont pr

Auktionsarchiv: Los-Nr. 28
Auktion:
Datum:
07.06.2023
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

Régulateur de table squelette avec remontoir d'égalité en laiton doré. La partie centrale à un seul cadran repose sur quatre colonnes avec quatre pieds stylisés à la base rectangulaire. Le cadran en émail blanc repose sur une base triangulaire, l'indication des heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes, une trotteuse centrale battant la seconde et une minuterie chemin de fer, porte la signature « Sarton à Liège ». Mouvement à système de remontoir d'égalité, le carré de remontage à clef visible sous le cadran, le balancier pendule avec deux petites masselottes, simple barillet avec un échappement à chevilles, grande roue visible au dos sur la platine. Hauteur. 36 cm PROVENANCE Fa. Gude & Meijer, Antieke Klokken, Amsterdam, 1994. LITTÉRATURE Ce régulateur est décrit dans l'ouvrage de référence de Jacques Nève, Les pendules d'Hubert Sarton : 1748 - 1828 - Horloger, Mécanicien, Inventeur. Le remontoir d'égalité est un mécanisme horloger inventé au XVIIIe siècle et qui fut le plus souvent utilisé par les horlogers mécaniciens du Siècle des Lumières sur des horloges de très haute précision que l'on définit comme des « régulateurs ». Le remontoir d'égalité se compose d'un mécanisme complexe de rouages et de leviers, qui permet de transférer l'énergie du ressort de manière uniforme et constante. En général, il est situé entre le barillet et l'échappement de l'horloge. L'invention du remontoir d'égalité a été un véritable progrès dans l'horlogerie du XVIIIe siècle, car elle a permis d'obtenir des horloges beaucoup plus précises et fiables. Cependant, ce mécanisme est très délicat à régler et à entretenir, et il était souvent réservé aux horloges dites « régulateurs » les plus haut de gamme de l'époque. Aujourd'hui, le remontoir d'égalité n'est plus aussi courant qu'il l'était à cette époque, mais il reste néanmoins un mécanisme intéressant pour les horlogers et les collectionneurs qui s'intéressent à l'histoire de l'horlogerie. L'un des rares horlogers contemporains à s'être intéressé à cette technique est François Paul-Journe, qui l'a utilisée sur son modèle de Tourbillon Souverain Remontoir d'égalité. Au sein de la Collection Dierckx, l’horloger mécanicien et inventeur Hubert Sarton tient une place toute particulière. En effet, Hubert Sarton (1748- 1828), originaire de la ville de Liège est sans aucun doute l’horloger sur lequel le regard du collectionneur Guy Dierckx s’est le plus penché au cours de ses longues années de quête de l’objet unique, avec ici quatre exemples rares. Si l’on regarde plus attentivement chacune des réalisations de cet horloger, il est intéressant d’observer que nombre de ses créations reflètent cet esprit du Siècle des Lumières dans l’art de la complication horlogère tout en y associant une simplicité dans son aspect purement décoratif. Au-delà du débat sur le dépôt de son invention sur la montre dite « perpétuelle » à l’académie française des sciences le 23 décembre 1773, cet horloger de génie symbolise également les liens qui unissaient tous les grands horlogers en Europe à la fin du XVIIIe siècle. Ces hommes de sciences se connaissaient pour la plupart, la science de l’horlogerie était à l’époque considérée comme une avancée technologique majeure, les princes et les rois avaient chacun leurs horlogers attitrés. Hubert Sarton fut le premier mécanicien-horloger à la cour du prince-évêque de Liège, François-Charles-de Velbrück. Devenu son mécène de l’époque, le Prince Évêque de Liège fit rayonner l’art de cet horloger de génie à travers toute l’Europe. Sarton est certainement le plus européen de tous les horlogers du Siècle des Lumières. Il fut horloger du Duc Charles-Alexandre de Lorraine, gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, et travailla des années en étroite collaboration avec les horlogers français les plus célèbres de son époque, comme Pierre Leroy, horloger de Louis XVI, après avoir effectué sa formation à Paris, la capitale des arts de l’époque. Ces quatre pièces qui sont pr

Auktionsarchiv: Los-Nr. 28
Auktion:
Datum:
07.06.2023
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
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