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Auktionsarchiv: Los-Nr. 120

SCHEFFER (Ary, 1795-1858). Bel ensemble de

Schätzpreis
150 € - 200 €
ca. 160 $ - 213 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 120

SCHEFFER (Ary, 1795-1858). Bel ensemble de

Schätzpreis
150 € - 200 €
ca. 160 $ - 213 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

SCHEFFER (Ary, 1795-1858). Bel ensemble de 3 documents autographes + 1 photo : - L.A.S. "Ary Scheffer" Paris, 6 sept 1851, 2 pp. in-8 : "Mon cher Commandant, vous est-il possible de recommander et de faire recommander le Brigadier Charles Martin du 1er B[ataill]on de la Gendarmerie Mobile. Il demande à être proposé comme Maréchal des Logis (…). Je m’intéresse vivement à ce garçon" - B.A.S. "A. Scheffer", Paris, 25 février 1835, 1 p. in-8 oblong : "Je prie Monsieur le Directeur du Musée du Luxembourg de laisser faire une copie à Mr Charles Lucy * de mon tableau du Comte Eberhard de Larmoyeur ** qui se trouve dans la galerie". *Charles Lucy (1814-1873), peintre anglais ? ** comte de Wurtemberg, dit le Larmoyeur - "Exécuté en 1832, Le Larmoyeur fut présenté par le peintre Ary Scheffer (1795-1858) au Salon de 1834. Ce tableau au titre original fut acheté par le roi Louis-Philippe pour le Musée du Luxembourg. Fils d'un Allemand venu s'installer aux Pays-Bas dans sa jeunesse, Ary Scheffer retrouvait dans cette oeuvre la littérature germanique et le passé légendaire de l'Allemagne que prisaient tant les artistes romantiques. La ballade de Friedrich schiller qui a inspiré le tableau de Scheffer avait pour titre : Eberhard der Greiner (qui signifie" Le Querelleur") que le peintre a choisi de traduire par Eberhard, comte de Wurtemberg, dit Le Larmoyeur, "métaphore poétique qui correspond mieux à l'expression pathétique de son tableau." (A.-M. de Brem) Scheffer a privilégié le dernier épisode de la ballade de Schiller : "enfermé avec sa douleur, le comte de Wurtemberg est assis devant le corps inanimé de son fils que viennent de lui apporter ses soldats victorieux après la bataille de Döffingen." La facture de l'oeuvre et son coloris brun chaud témoignent du rembranisme de Scheffer, allégeance stylistique qui devait déconcerter quelques critiques français ; en 1829, le peintre s'était ainsi rendu aux Pays-Bas dans le but avoué d'étudier l'oeuvre de Rembrandt." Catalogue de l'exposition "Le Larmoyeur d'Ary Scheffer" par A-M de Brem, au Musée de la Vie Romantique, 1989. L'actuel Musée de la vie romantique rue Chaptal à Paris fut la demeure et l'atelier d'Ary Scheffer de 1830 jusqu'à sa mort en 1858. Le peintre était voisin de George Sand qui venait souvent lui rendre visite. - SCHEFFER (Jean Gabriel 1797-1876), L.A.S. "J.G. Scheffer", slnd, 1 p. in-4 : "Je vous envoye, Mon cher Monsieur, l’article dont vous avez bien voulu me promettre l’insertion (….) Loin d'avoir exagéré le bien que je pense du peintre, je me suis tenu à quatre pour être raisonnable et ne pas me laisser entrainer à la prédilection peut-être trop exclusive que j’ai pour tout ce qui n’est pas empoisonné de ces malheureux systèmes qui minent notre école. Peut-être l'expérience me désabusera-t-elle mais jusqu'à présent chaque jour m'affermit dans l'idée que l'ami que je vous recommande aura un bon nom plus solide que beaucoup de ceux du moment que la mode a inscrits sur le sable (…)" Peintre et graveur suisse (on lui doit plus de cent compositions lithographiées signées J.S. et formant plusieurs recueils différents dont Les Grisettes, Ce qu'on dit et ce qu'on pense, le Diable boiteux à Paris, Tableaux de marine, etc.) - Rare photographie format carte de visite, représentant « FAUST DANS SON CABINET », huile sur toile que Scheffer réalisa en 1831 – Tirage albuminé 6,6 x 10 cm – N°115 – Photographie GOUPIL & Cie (Paris 19 bd Montmartre) circa 1860/1870.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 120
Auktion:
Datum:
14.03.2017
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

SCHEFFER (Ary, 1795-1858). Bel ensemble de 3 documents autographes + 1 photo : - L.A.S. "Ary Scheffer" Paris, 6 sept 1851, 2 pp. in-8 : "Mon cher Commandant, vous est-il possible de recommander et de faire recommander le Brigadier Charles Martin du 1er B[ataill]on de la Gendarmerie Mobile. Il demande à être proposé comme Maréchal des Logis (…). Je m’intéresse vivement à ce garçon" - B.A.S. "A. Scheffer", Paris, 25 février 1835, 1 p. in-8 oblong : "Je prie Monsieur le Directeur du Musée du Luxembourg de laisser faire une copie à Mr Charles Lucy * de mon tableau du Comte Eberhard de Larmoyeur ** qui se trouve dans la galerie". *Charles Lucy (1814-1873), peintre anglais ? ** comte de Wurtemberg, dit le Larmoyeur - "Exécuté en 1832, Le Larmoyeur fut présenté par le peintre Ary Scheffer (1795-1858) au Salon de 1834. Ce tableau au titre original fut acheté par le roi Louis-Philippe pour le Musée du Luxembourg. Fils d'un Allemand venu s'installer aux Pays-Bas dans sa jeunesse, Ary Scheffer retrouvait dans cette oeuvre la littérature germanique et le passé légendaire de l'Allemagne que prisaient tant les artistes romantiques. La ballade de Friedrich schiller qui a inspiré le tableau de Scheffer avait pour titre : Eberhard der Greiner (qui signifie" Le Querelleur") que le peintre a choisi de traduire par Eberhard, comte de Wurtemberg, dit Le Larmoyeur, "métaphore poétique qui correspond mieux à l'expression pathétique de son tableau." (A.-M. de Brem) Scheffer a privilégié le dernier épisode de la ballade de Schiller : "enfermé avec sa douleur, le comte de Wurtemberg est assis devant le corps inanimé de son fils que viennent de lui apporter ses soldats victorieux après la bataille de Döffingen." La facture de l'oeuvre et son coloris brun chaud témoignent du rembranisme de Scheffer, allégeance stylistique qui devait déconcerter quelques critiques français ; en 1829, le peintre s'était ainsi rendu aux Pays-Bas dans le but avoué d'étudier l'oeuvre de Rembrandt." Catalogue de l'exposition "Le Larmoyeur d'Ary Scheffer" par A-M de Brem, au Musée de la Vie Romantique, 1989. L'actuel Musée de la vie romantique rue Chaptal à Paris fut la demeure et l'atelier d'Ary Scheffer de 1830 jusqu'à sa mort en 1858. Le peintre était voisin de George Sand qui venait souvent lui rendre visite. - SCHEFFER (Jean Gabriel 1797-1876), L.A.S. "J.G. Scheffer", slnd, 1 p. in-4 : "Je vous envoye, Mon cher Monsieur, l’article dont vous avez bien voulu me promettre l’insertion (….) Loin d'avoir exagéré le bien que je pense du peintre, je me suis tenu à quatre pour être raisonnable et ne pas me laisser entrainer à la prédilection peut-être trop exclusive que j’ai pour tout ce qui n’est pas empoisonné de ces malheureux systèmes qui minent notre école. Peut-être l'expérience me désabusera-t-elle mais jusqu'à présent chaque jour m'affermit dans l'idée que l'ami que je vous recommande aura un bon nom plus solide que beaucoup de ceux du moment que la mode a inscrits sur le sable (…)" Peintre et graveur suisse (on lui doit plus de cent compositions lithographiées signées J.S. et formant plusieurs recueils différents dont Les Grisettes, Ce qu'on dit et ce qu'on pense, le Diable boiteux à Paris, Tableaux de marine, etc.) - Rare photographie format carte de visite, représentant « FAUST DANS SON CABINET », huile sur toile que Scheffer réalisa en 1831 – Tirage albuminé 6,6 x 10 cm – N°115 – Photographie GOUPIL & Cie (Paris 19 bd Montmartre) circa 1860/1870.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 120
Auktion:
Datum:
14.03.2017
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rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
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