SERVICE AUX ARMES DU PRINCE CAMILLE ET DE LA PRINCESSE PAULINE BORGHESE Couteau à manche et lame en vermeil très finement ciselés de renommées, palmettes, de cygnes, de cornes d’abondance, de mufles de lion et d’un écu gravé des armoiries des princes Borghèse. Coq 1er titre (1798-1809), poinçon de moyenne garantie pour Paris. Poinçon « oreille droite » de recense des moyens ouvrages pour Paris 1809-1819. Poinçon du maître orfèvre de Martin-Guillaume BIENNAIS, fournisseur de Napoléon Ier. Hauteur : 18,5 cm -Poids net : 66 gr. Epoque Premier Empire. Provenance et historique : Comprenant plus de 1800 pièces, il fut commencé par Biennais et continué par d’autres orfèvres de renom tels Odiot et Naudin ou des orfèvres italiens. Le service fut dispersé en 1892 lors de la vente des collections Borghèse en un seul lot. Il rejoint par la suite la collection Edith Rockefeller Mc Cormick, qui expose le service entier de 1924 à 1932 au Chicago Art Institute. A sa mort en 1934, le service fut vendu par l’American Art Association en 150 lots. Historique : L’ensemble de ce service de table comprenant à l’origine 545 pièces d’orfèvrerie et 1000 couverts en vermeil principalement réalisé par Martin-Guillaume Biennais. Selon la tradition, il aurait été offert par l’empereur Napoléon Ier à sa soeur Pauline Bonaparte (1780-1825) lors de son mariage avec le prince Camillo Borghèse (1775-1832), le 6 novembre 1803 à Mortefontaine, dans la propriété de Joseph, le frère aîné de Pauline. Comme la commande de ce service était très importante, Biennais a sous-traité certaines pièces à d’autres orfèvres, afin de les produire rapidement. Cependant, Biennais a inscrit un certain nombre de ces pièces dans ses registres en indiquant que la plupart datent de 1805, lorsque Napoléon a été nommé roi d’Italie. Le mariage de Pauline Borghèse était une union malheureuse. Elle passa la plupart de son temps à Paris, jusqu’à la chute de Napoléon, puis retourna à Rome et s’installa au palais Borghèse. Elle ne rejoindra son mari à Florence que peu de temps avant sa mort prématurée en 1825. Dans les années 1820, les orfèvres florentins et romains contribuent à compléter ce service en suivant les modèles originaux de Biennais. Les ajouts ultérieurs peuvent avoir été commandés par les deux époux, car le service a été partagé entre Rome et Florence. Cet important ensemble resta à Rome, jusqu’à la vente du contenu du palais Borghèse, qui eut lieu du 28 mars au 9 avril 1892. C’est alors que ce service de table composé de 1 545 pièces est présenté à la vente sous le n°847 réparties en 47 ensembles. Après avoir changé de mains à au moins trois reprises, il rentre dans la collection d’Edith Rockefeller McCormick (1872-1932), grâce à qui il sera exposé dans son intégralité à l’Institute of Art de Chicago de 1924 à 1932. Deux ans après la mort de Mme McCormick, l’American Association Anderson Galleries, célèbre maison de ventes new-yorkaise, met en vente le service Borghèse réparti en 150 lots largement dispersé aujourd’hui, le prestigieux service se retrouve dans de nombreuses collections publiques, dont le musée du Louvre et le Metropolitan Museum de New York. Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), reçu maître tabletier à Paris en 1788, s’installe rue Saint-Honoré, à l’enseigne du « Singe Violet ». Son magasin devient très vite un lieu incontournable du savoir-faire français et les commandes affluent de toutes parts. Ce succès lui permet d’ouvrir une grande fabrique d’orfèvrerie et dès 1804, il devient l’orfèvre officiel de Napoléon Ier, jusqu’en 1819, date à laquelle Jean-Charles Cahier lui succède. Martin-Guillaume Biennais est avec Jean-Baptiste Claude Odiot, l’orfèvre officiel de l’Empereur. Il avait déjà gagné la confiance de Bonaparte des années auparavant quand il avait fourni des nécessaires de voyage au jeune général en lui faisant crédit. Formé en tant que tablettier, il profite de la chute des corporations depuis 1797 pour développer ses activités et devient également o
SERVICE AUX ARMES DU PRINCE CAMILLE ET DE LA PRINCESSE PAULINE BORGHESE Couteau à manche et lame en vermeil très finement ciselés de renommées, palmettes, de cygnes, de cornes d’abondance, de mufles de lion et d’un écu gravé des armoiries des princes Borghèse. Coq 1er titre (1798-1809), poinçon de moyenne garantie pour Paris. Poinçon « oreille droite » de recense des moyens ouvrages pour Paris 1809-1819. Poinçon du maître orfèvre de Martin-Guillaume BIENNAIS, fournisseur de Napoléon Ier. Hauteur : 18,5 cm -Poids net : 66 gr. Epoque Premier Empire. Provenance et historique : Comprenant plus de 1800 pièces, il fut commencé par Biennais et continué par d’autres orfèvres de renom tels Odiot et Naudin ou des orfèvres italiens. Le service fut dispersé en 1892 lors de la vente des collections Borghèse en un seul lot. Il rejoint par la suite la collection Edith Rockefeller Mc Cormick, qui expose le service entier de 1924 à 1932 au Chicago Art Institute. A sa mort en 1934, le service fut vendu par l’American Art Association en 150 lots. Historique : L’ensemble de ce service de table comprenant à l’origine 545 pièces d’orfèvrerie et 1000 couverts en vermeil principalement réalisé par Martin-Guillaume Biennais. Selon la tradition, il aurait été offert par l’empereur Napoléon Ier à sa soeur Pauline Bonaparte (1780-1825) lors de son mariage avec le prince Camillo Borghèse (1775-1832), le 6 novembre 1803 à Mortefontaine, dans la propriété de Joseph, le frère aîné de Pauline. Comme la commande de ce service était très importante, Biennais a sous-traité certaines pièces à d’autres orfèvres, afin de les produire rapidement. Cependant, Biennais a inscrit un certain nombre de ces pièces dans ses registres en indiquant que la plupart datent de 1805, lorsque Napoléon a été nommé roi d’Italie. Le mariage de Pauline Borghèse était une union malheureuse. Elle passa la plupart de son temps à Paris, jusqu’à la chute de Napoléon, puis retourna à Rome et s’installa au palais Borghèse. Elle ne rejoindra son mari à Florence que peu de temps avant sa mort prématurée en 1825. Dans les années 1820, les orfèvres florentins et romains contribuent à compléter ce service en suivant les modèles originaux de Biennais. Les ajouts ultérieurs peuvent avoir été commandés par les deux époux, car le service a été partagé entre Rome et Florence. Cet important ensemble resta à Rome, jusqu’à la vente du contenu du palais Borghèse, qui eut lieu du 28 mars au 9 avril 1892. C’est alors que ce service de table composé de 1 545 pièces est présenté à la vente sous le n°847 réparties en 47 ensembles. Après avoir changé de mains à au moins trois reprises, il rentre dans la collection d’Edith Rockefeller McCormick (1872-1932), grâce à qui il sera exposé dans son intégralité à l’Institute of Art de Chicago de 1924 à 1932. Deux ans après la mort de Mme McCormick, l’American Association Anderson Galleries, célèbre maison de ventes new-yorkaise, met en vente le service Borghèse réparti en 150 lots largement dispersé aujourd’hui, le prestigieux service se retrouve dans de nombreuses collections publiques, dont le musée du Louvre et le Metropolitan Museum de New York. Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), reçu maître tabletier à Paris en 1788, s’installe rue Saint-Honoré, à l’enseigne du « Singe Violet ». Son magasin devient très vite un lieu incontournable du savoir-faire français et les commandes affluent de toutes parts. Ce succès lui permet d’ouvrir une grande fabrique d’orfèvrerie et dès 1804, il devient l’orfèvre officiel de Napoléon Ier, jusqu’en 1819, date à laquelle Jean-Charles Cahier lui succède. Martin-Guillaume Biennais est avec Jean-Baptiste Claude Odiot, l’orfèvre officiel de l’Empereur. Il avait déjà gagné la confiance de Bonaparte des années auparavant quand il avait fourni des nécessaires de voyage au jeune général en lui faisant crédit. Formé en tant que tablettier, il profite de la chute des corporations depuis 1797 pour développer ses activités et devient également o
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