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Auktionsarchiv: Los-Nr. 180

Sigismund THALBERG (1812-1871)

Schätzpreis
1.000 € - 1.500 €
ca. 1.434 $ - 2.152 $
Zuschlagspreis:
900 €
ca. 1.291 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 180

Sigismund THALBERG (1812-1871)

Schätzpreis
1.000 € - 1.500 €
ca. 1.434 $ - 2.152 $
Zuschlagspreis:
900 €
ca. 1.291 $
Beschreibung:

9 L.A.S. et 1 P.A.S., 1857-1862, à Jacques-Léopold Heugel ; 15 pages in-8 ou in-4, adresses. Intéressante correspondance, principalement sur ses recueils L'Art du chant appliqué au piano et Soirées de Pausilippe en hommage à Rossini. New York 6 septembre 1857, en tournée aux Amériques, il envoie l'autorisation exclusive au Ménestrel de publier « mes oeuvres de piano dites du domaine en France, les mettant en lieu et place de mes propres droits, pour la France et la Belgique ». Il travaille tant qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper de L'Art du chant. Il va aller à la Havane et peut-être au Mexique : « Mon succès se résume en ces quelques mots : je n'espérais pas faire le tiers de ce que j'ai fait »... Naples 29 novembre 1861, il fait copier les « douze premières pensées » pour les lui envoyer, auxquelles il refuse de donner des titres : « Quant aux titres que vous me demandez pour chaque pensée séparément, cela serait un travail d'Hercule au-dessus de mes forces ; le règne végétal, minéral, animal, et toutes les saintes du calendrier y suffiraient à peine ». Il trouve en outre ridicule cette manie contemporaine des titres, la plupart du temps sans rapport avec le morceau : « c'est une honte [...] que souvent un bon morceau de musique ne se vend pas faute d'un titre absurde ou excentrique. Un homme d'esprit et d'influence comme vous devrait ramener le public à des idées plus saines, et nous relever un peu de cette décadence dans laquelle nous pataugeons. -Je ne puis que numéroter les Pensées »... Il n'oublie pas « la 2de partie de L'Art du chant », et va écrire sur des motifs d'opéras français... Posilipo13 janvier 1862, au sujet du portrait de Rossini... Pausilippe 27 janvier, il espère qu'il a reçu « les 12 dernières pensées » ; il sélectionne des oeuvres pour la 3e série de L'Art du chant : il refuse l'air de Betty, « cette machine m'est par trop antipathique », et avoue en rougissant mal connaître Haydn. Mais il cite plusieurs airs de Mozart, de Weber et Zingarelli. « Voulez-vous encore du Schubert ? je puis vous en donner jusqu'à extinction de chaleur naturelle ! »... « La première partie de L'Art du chant m'a rapporté à peu près 18.000 frs, mais vu la cherté des céréales et de la main d'oeuvre, je laisserai la 2de partie pour 12.000 »... 7 février, sur d'autres morceaux pour L'Art du chant, comme la Sérénade de L'Amant jaloux de Grétry. « Quant au Brindisi de Lucrezia, je me suis cassé les ongles et la tête pour en faire quelque chose mais impossible ; c'est par trop pont neuf. [...] nous avons besoin d'une chose vive, car nous tombons un peu dans le langoureux »... 28 février, envoyant sa photographie : « debout sur la route, vous voyez votre serviteur, et ma femme à un des balcons ; avec une loupe ce sont de vrais portraits » ; au loin, la mer, le Vésuve. « Le travail de l'Art du chant avance »... 5-10 mars, il lui enverra bientôt « toute une pacotille d'Art du chant. Vous y trouverez du simple et du facile, mêlé à un peu de poivre et d'épices »... « Vous m'écrivez qu'en donnant à Paris des séances seul, je ferais de l'or. [...] Pour faire ce sacrifice et laisser la retraite qui m'est si douce, il m'en faudrait pas mal »... 20 mars, au sujet de concerts éventuels et de son cachet : « Je voudrais bien empocher 20.000 frs, voire même 50.000, sans avoir à mettre un doigt sur le piano »... On pourrait organiser un cycle de 6 séances en abonnement. Heugel devra se charger de tout organiser, et s'occuper de la promotion : « Les journaux devront bien préparer la chose dans le sens instructif ; Cours de style et de chant, etc. »... Londres 31 août, corrections du Quatuor d'Euryanthe et d'un air de Mozart... « Les concerts en province marchent admirablement, demain je joue à Brighton, toujours tout seul »... On joint un télégramme ; et une longue L.A.S. de son épouse, 16 juin [1862 ?], au sujet de travaux de son mari, des succès de ses concerts, de sa tournée au Brésil, etc.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 180
Auktion:
Datum:
26.05.2011
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

9 L.A.S. et 1 P.A.S., 1857-1862, à Jacques-Léopold Heugel ; 15 pages in-8 ou in-4, adresses. Intéressante correspondance, principalement sur ses recueils L'Art du chant appliqué au piano et Soirées de Pausilippe en hommage à Rossini. New York 6 septembre 1857, en tournée aux Amériques, il envoie l'autorisation exclusive au Ménestrel de publier « mes oeuvres de piano dites du domaine en France, les mettant en lieu et place de mes propres droits, pour la France et la Belgique ». Il travaille tant qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper de L'Art du chant. Il va aller à la Havane et peut-être au Mexique : « Mon succès se résume en ces quelques mots : je n'espérais pas faire le tiers de ce que j'ai fait »... Naples 29 novembre 1861, il fait copier les « douze premières pensées » pour les lui envoyer, auxquelles il refuse de donner des titres : « Quant aux titres que vous me demandez pour chaque pensée séparément, cela serait un travail d'Hercule au-dessus de mes forces ; le règne végétal, minéral, animal, et toutes les saintes du calendrier y suffiraient à peine ». Il trouve en outre ridicule cette manie contemporaine des titres, la plupart du temps sans rapport avec le morceau : « c'est une honte [...] que souvent un bon morceau de musique ne se vend pas faute d'un titre absurde ou excentrique. Un homme d'esprit et d'influence comme vous devrait ramener le public à des idées plus saines, et nous relever un peu de cette décadence dans laquelle nous pataugeons. -Je ne puis que numéroter les Pensées »... Il n'oublie pas « la 2de partie de L'Art du chant », et va écrire sur des motifs d'opéras français... Posilipo13 janvier 1862, au sujet du portrait de Rossini... Pausilippe 27 janvier, il espère qu'il a reçu « les 12 dernières pensées » ; il sélectionne des oeuvres pour la 3e série de L'Art du chant : il refuse l'air de Betty, « cette machine m'est par trop antipathique », et avoue en rougissant mal connaître Haydn. Mais il cite plusieurs airs de Mozart, de Weber et Zingarelli. « Voulez-vous encore du Schubert ? je puis vous en donner jusqu'à extinction de chaleur naturelle ! »... « La première partie de L'Art du chant m'a rapporté à peu près 18.000 frs, mais vu la cherté des céréales et de la main d'oeuvre, je laisserai la 2de partie pour 12.000 »... 7 février, sur d'autres morceaux pour L'Art du chant, comme la Sérénade de L'Amant jaloux de Grétry. « Quant au Brindisi de Lucrezia, je me suis cassé les ongles et la tête pour en faire quelque chose mais impossible ; c'est par trop pont neuf. [...] nous avons besoin d'une chose vive, car nous tombons un peu dans le langoureux »... 28 février, envoyant sa photographie : « debout sur la route, vous voyez votre serviteur, et ma femme à un des balcons ; avec une loupe ce sont de vrais portraits » ; au loin, la mer, le Vésuve. « Le travail de l'Art du chant avance »... 5-10 mars, il lui enverra bientôt « toute une pacotille d'Art du chant. Vous y trouverez du simple et du facile, mêlé à un peu de poivre et d'épices »... « Vous m'écrivez qu'en donnant à Paris des séances seul, je ferais de l'or. [...] Pour faire ce sacrifice et laisser la retraite qui m'est si douce, il m'en faudrait pas mal »... 20 mars, au sujet de concerts éventuels et de son cachet : « Je voudrais bien empocher 20.000 frs, voire même 50.000, sans avoir à mettre un doigt sur le piano »... On pourrait organiser un cycle de 6 séances en abonnement. Heugel devra se charger de tout organiser, et s'occuper de la promotion : « Les journaux devront bien préparer la chose dans le sens instructif ; Cours de style et de chant, etc. »... Londres 31 août, corrections du Quatuor d'Euryanthe et d'un air de Mozart... « Les concerts en province marchent admirablement, demain je joue à Brighton, toujours tout seul »... On joint un télégramme ; et une longue L.A.S. de son épouse, 16 juin [1862 ?], au sujet de travaux de son mari, des succès de ses concerts, de sa tournée au Brésil, etc.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 180
Auktion:
Datum:
26.05.2011
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
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+33 (0)1 53407710
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