Statue Lobi-Birifor Burkina Faso Bois H. 59 cm Remarquable statue figurant un personnage féminin debout, les membres en partie amputés par l'usage et le temps. La jambe gauche est manquante, la jambe droite arrêtée au niveau de la cheville. Le bras droit est brisé au-dessus de la pliure du coude et le bras gauche a disparu au-dessous de l'épaule. Malgré ces amputations, la maestria avec laquelle l'artiste a sculpté son sujet reste intacte. Les membres sont fins, les lignes tendues, le modelé sensuel et gracieux. Les bras sont bien détachés du buste svelte. La poitrine puissante est solidement accrochée aux épaules droites. Le visage est finement modelé, les yeux mi-clos, les narines délicatement ourlées, les lèvres parées chacune d'un labret, le crâne porte la coiffe yuu-bilami en forme de calotte. Le bois est particulièrement lourd et dense, couvert d'une sublime patine brune, presque laquée, polie par les manipulations et les usages rituels. Notre statue peut ainsi sans nul doute être rattachée au style dit de «Gbokho», du nom du village de Gbokho Gbalathi, où ont exercé plusieurs générations de sculpteurs dont le plus ancien - Sona Pale - développa son style caractéristique dans les années 1860. Compte tenu des qualités de notre statue, de son ancienneté et de ses traces d'usage, il est possible qu'elle fut exécutée de la main du grand maître lui-même.
Statue Lobi-Birifor Burkina Faso Bois H. 59 cm Remarquable statue figurant un personnage féminin debout, les membres en partie amputés par l'usage et le temps. La jambe gauche est manquante, la jambe droite arrêtée au niveau de la cheville. Le bras droit est brisé au-dessus de la pliure du coude et le bras gauche a disparu au-dessous de l'épaule. Malgré ces amputations, la maestria avec laquelle l'artiste a sculpté son sujet reste intacte. Les membres sont fins, les lignes tendues, le modelé sensuel et gracieux. Les bras sont bien détachés du buste svelte. La poitrine puissante est solidement accrochée aux épaules droites. Le visage est finement modelé, les yeux mi-clos, les narines délicatement ourlées, les lèvres parées chacune d'un labret, le crâne porte la coiffe yuu-bilami en forme de calotte. Le bois est particulièrement lourd et dense, couvert d'une sublime patine brune, presque laquée, polie par les manipulations et les usages rituels. Notre statue peut ainsi sans nul doute être rattachée au style dit de «Gbokho», du nom du village de Gbokho Gbalathi, où ont exercé plusieurs générations de sculpteurs dont le plus ancien - Sona Pale - développa son style caractéristique dans les années 1860. Compte tenu des qualités de notre statue, de son ancienneté et de ses traces d'usage, il est possible qu'elle fut exécutée de la main du grand maître lui-même.
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