Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 200

Suite de quatre...

Schätzpreis
6.000 € - 10.000 €
ca. 6.471 $ - 10.785 $
Zuschlagspreis:
18.032 €
ca. 19.448 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 200

Suite de quatre...

Schätzpreis
6.000 € - 10.000 €
ca. 6.471 $ - 10.785 $
Zuschlagspreis:
18.032 €
ca. 19.448 $
Beschreibung:

Suite de quatre fauteuils en noyer finement sculpté et doré à la mixion à décor de rangs de perles, les dossiers cabriolet en trapèze ; dés à rosaces ; pieds fuselés à cannelures. Garnitures de tapisserie de Beauvais fine à bouquets de fleurs «au naturel» sur fond crème. Estampilles de Henri Jacob Époque Louis XVI. (Quelques renforts ; piqûres ; deux fauteuils sans manchettes). Fauteuils : H : 89 - L : 61 - P : 63 cm Lots 200 A-B et C vendus sur enchère provisoire avec faculté de réunion Provenance : - Partie d’un mobilier de salon de trente pièces. - Acquis par Henry comte Greffulhe auprès du marchand Seligman. - Sotheby’s, Londres, 23 juillet 1937, lot 58 (invendu). - Par descendance Elaine duchesse de Gramont (1882-1958). - Par descendance Bibliographie : « Un demi-siècle à l’Hôtel Gramont », dans Connaissance des Arts, novembre 1963. Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Les éditions de l’Amateur, Paris, 1998, p.436-440. Cette rare suite de sièges fait partie d’un important mobilier de salon de Henri Jacob composé de trente pièces, acheté au début du XXe siècle par Henry, 3ème comte Greffulhe, au marchand Seligman pour meubler le salon de son hôtel de rue d’Astorg à Paris. Après les décès du comte et de la comtesse Greffulhe, l’hôtel de la rue d’Astorg fut vendu en 1956 et le mobilier fut transporté dans l’hôtel de leur fille unique Elaine, duchesse de Gramont, avenue Georges Mandel. Après la mort de la duchesse, puis de son mari en 1962, une grande partie du mobilier, alors estimé la somme très importante de 150.000 francs lors de la succession, fut vendue aux enchères à Paris ; tandis qu’une partie, formant les sièges que nous proposons, fut conservée par les descendants du comte Greffulhe jusqu’à nos jours. Notons également que quatre pièces de cet ensemble appartenant à la collection Safra furent proposées aux enchères chez Christie’s, à Londres, le 6 juillet 2017. Henry comte Greffulhe (1848-1932) est le seul héritier d’une puissante famille de banquiers et de propriétaires qui prospéra véritablement à partir de la Révolution. Henry est le fils de Louis-Charles Greffulhe (1814-1888) et de Félicité-Pauline-Marie de la Rochefoucauld d’Estissac (1824-1911) et se marie en 1878 avec Elisabeth de Riquet de Caraman-Chimay (1860-1952) qui deviendra l’une des personnalités marquantes des salons parisiens de l’époque. Le comte et la comtesse Greffulhe partageaient leur temps entre leur résidence de chasse du château de Bois-Boudran, près de Fontenailles, et leur hôtel parisien de la rue d’Astorg pour lequel l’important mobilier de Henri Jacob garni de tapisserie de Beauvais fut acheté et décrit par Badin en 1909 (voir J. Badin, La manufacture de Tapisseries de Beauvais, Paris, 1909). Henri Jacob (1753-1824) figure parmi les artisans en sièges majeurs du dernier tiers du XVIIIe siècle et de la première décennie du siècle suivant. Formé dans l’atelier de son illustre cousin, Georges Jacob il fait enregistrer ses lettres de maîtrise en septembre 1779, installe son atelier rue de Bourbon-Villeneuve et connaît rapidement une grande notoriété auprès des amateurs du temps. A l’instar de son cousin, il reçoit des commandes du Garde-meuble de la Couronne et surtout il parvient, probablement par l’intermédiaire d’un grand marchand, à obtenir des commandes de la Cour impériale de Russie. Ainsi, lorsque le futur Tsar Paul Ier de Russie et son épouse, Maria Feodorovna, voyagent en France en 1782 sous le nom de comte et comtesse du Nord, ils commandent près de deux cent sièges à l’artisan pour l’ameublement de leur palais de Pavlovsk, près de Saint-Pétersbourg (voir D. Ledoux-Lebard, « Henri Jacob un menuisier-ébéniste original », dans l’Estampille/L’Objet d’Art, mars 1995, p.46-57) ; de nos jours, certains de ces sièges appartiennent toujours aux collections de ce palais, tandis que d’autres sièges du menuisier sont notamment conservés au Musée du Louvre à Paris.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 200
Auktion:
Datum:
13.12.2023
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Suite de quatre fauteuils en noyer finement sculpté et doré à la mixion à décor de rangs de perles, les dossiers cabriolet en trapèze ; dés à rosaces ; pieds fuselés à cannelures. Garnitures de tapisserie de Beauvais fine à bouquets de fleurs «au naturel» sur fond crème. Estampilles de Henri Jacob Époque Louis XVI. (Quelques renforts ; piqûres ; deux fauteuils sans manchettes). Fauteuils : H : 89 - L : 61 - P : 63 cm Lots 200 A-B et C vendus sur enchère provisoire avec faculté de réunion Provenance : - Partie d’un mobilier de salon de trente pièces. - Acquis par Henry comte Greffulhe auprès du marchand Seligman. - Sotheby’s, Londres, 23 juillet 1937, lot 58 (invendu). - Par descendance Elaine duchesse de Gramont (1882-1958). - Par descendance Bibliographie : « Un demi-siècle à l’Hôtel Gramont », dans Connaissance des Arts, novembre 1963. Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Les éditions de l’Amateur, Paris, 1998, p.436-440. Cette rare suite de sièges fait partie d’un important mobilier de salon de Henri Jacob composé de trente pièces, acheté au début du XXe siècle par Henry, 3ème comte Greffulhe, au marchand Seligman pour meubler le salon de son hôtel de rue d’Astorg à Paris. Après les décès du comte et de la comtesse Greffulhe, l’hôtel de la rue d’Astorg fut vendu en 1956 et le mobilier fut transporté dans l’hôtel de leur fille unique Elaine, duchesse de Gramont, avenue Georges Mandel. Après la mort de la duchesse, puis de son mari en 1962, une grande partie du mobilier, alors estimé la somme très importante de 150.000 francs lors de la succession, fut vendue aux enchères à Paris ; tandis qu’une partie, formant les sièges que nous proposons, fut conservée par les descendants du comte Greffulhe jusqu’à nos jours. Notons également que quatre pièces de cet ensemble appartenant à la collection Safra furent proposées aux enchères chez Christie’s, à Londres, le 6 juillet 2017. Henry comte Greffulhe (1848-1932) est le seul héritier d’une puissante famille de banquiers et de propriétaires qui prospéra véritablement à partir de la Révolution. Henry est le fils de Louis-Charles Greffulhe (1814-1888) et de Félicité-Pauline-Marie de la Rochefoucauld d’Estissac (1824-1911) et se marie en 1878 avec Elisabeth de Riquet de Caraman-Chimay (1860-1952) qui deviendra l’une des personnalités marquantes des salons parisiens de l’époque. Le comte et la comtesse Greffulhe partageaient leur temps entre leur résidence de chasse du château de Bois-Boudran, près de Fontenailles, et leur hôtel parisien de la rue d’Astorg pour lequel l’important mobilier de Henri Jacob garni de tapisserie de Beauvais fut acheté et décrit par Badin en 1909 (voir J. Badin, La manufacture de Tapisseries de Beauvais, Paris, 1909). Henri Jacob (1753-1824) figure parmi les artisans en sièges majeurs du dernier tiers du XVIIIe siècle et de la première décennie du siècle suivant. Formé dans l’atelier de son illustre cousin, Georges Jacob il fait enregistrer ses lettres de maîtrise en septembre 1779, installe son atelier rue de Bourbon-Villeneuve et connaît rapidement une grande notoriété auprès des amateurs du temps. A l’instar de son cousin, il reçoit des commandes du Garde-meuble de la Couronne et surtout il parvient, probablement par l’intermédiaire d’un grand marchand, à obtenir des commandes de la Cour impériale de Russie. Ainsi, lorsque le futur Tsar Paul Ier de Russie et son épouse, Maria Feodorovna, voyagent en France en 1782 sous le nom de comte et comtesse du Nord, ils commandent près de deux cent sièges à l’artisan pour l’ameublement de leur palais de Pavlovsk, près de Saint-Pétersbourg (voir D. Ledoux-Lebard, « Henri Jacob un menuisier-ébéniste original », dans l’Estampille/L’Objet d’Art, mars 1995, p.46-57) ; de nos jours, certains de ces sièges appartiennent toujours aux collections de ce palais, tandis que d’autres sièges du menuisier sont notamment conservés au Musée du Louvre à Paris.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 200
Auktion:
Datum:
13.12.2023
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen