Suite de quatre fauteuils et d'une bergère, d'époque Empire, en acajou, placage d'acajou et bois teinté à dossier plat surmonté d'un fronton mouluré et sculpté de palmettes et fleurons, les accoudoirs droits ornés de fleurons, la ceinture cintrée, reposant sur des montants antérieurs en pilastre et des pieds postérieurs sabre. La bergère estampillée « PRIEZ. TPS ». (Restaurations). La bergère: H.: 99 cm - L.: 64 cm - P.: 50 cm. Fauteuil: H.: 96 cm - L.: 59 cm - P.: 50 cm. Garniture de velours de soie gaufré cuivre. Henri Jean-Baptiste PRIEZ, marchand tapissier actif 18, rue Napoléon à Paris, de 1797 à 1812. Ce mobilier a figuré dans une vente à l'hôtel Drouot, le 19 juin 2000, sous le numéro 295. Introduction Cette collection, composée de plus de 300 lots, reflète le goût d'un homme de son temps, un architecte et un décorateur de renom totalement inspiré par toutes les périodes de l'intérieur allant du XVIIIe siècle au XXe siècle, particulièrement fertiles en matière d'arts décoratifs. D e l'Art Nouveau avec ses productions emblématiques de l'École de Nancy (Émile Gallé, Lalique, Lorrain, Daum, Jean-Alexis Nikanor) jusqu'au design le plus contemporain (Christian Astuguevielle, Gabriella Crespi, Willy Rizzo, Suzanne Ramie, Philippe Starck Jacques Grange Fontana Arte ou David Hicks), en passant par l'Art Déco et la Maison Jansen, rien du monde des arts décoratifs n'est oublié, pas même la période plus classique du XVIII e siècle, célébrant le bon goût français, à travers par exemple un ensemble de fauteuils du marchand tapissier Henri Jean-Baptiste Priez, ou encore avec une paire de commodes demi-lune estampillées par l'ébéniste officiel du comte d'Artois, Conrad Mauter (1742-1810). L'ensemble de cette vacation provient de l'appartement parisien de Serge Robin lui-même créateur de mobilier, qui fut directeur artistique de 1969 à 1979 de la prestigieuse Maison Jansen, porteuse durant un siècle de l'élégance néo-classique française. Cet établissement, créé en 1880 par le hollandais Jean-Henri Jansen ouvre ses portes au 9 de la rue Royale à Paris, et va connaître rapidement une renommée internationale. Implantée dans les plus grandes villes, Jansen s'impose comme l'une des plus brillantes maisons de décoration. Les noms de la haute société internationale remplissent alors les pages de ses carnets de commandes. Parmi ses plus illustres clients, on compte notamment le roi des Belges à qui le souverain confia la restauration du château de Laeken. Puis Jansen travailla pour les familles royales d'Espagne et d'Angleterre ainsi que pour une clientèle américaine élégante dont les Rockefeller, les Vanderbilt, les Gould et les Kennedy, qui sollicitent à leur tour Jansen pour décorer la Maison Blanche de 1961 à 1967. La Maison s'aggrandit alors, et installe au 6, rue Royale, une boutique avec un important choix d'antiquités. Et c'est en 1971 que l'établissement connaît la consécration avec la décoration du site de Persépolis à l'occasion de la célébration du 2500ème anniversaire de l'Empire Perse. C'est pour cet évènement que le brillant Serge Robin jeune architecte diplômé participe activement à la réalisation de ce décor grandiose et éphémère, en créant notamment la tente d'honneur utilisée par le Shah et la Shabanou pour accueillir leurs invités de marque (lot 322), ou encore en participant à l'élaboration de nombreux accessoires décoratifs pour les chambres et les appartements des invités officiels. A lors installé en France depuis 1938, l'ex-roi d'Angleterre, devenu duc de Windsor fait à nouveau appel à Jansen pour l'aménagement et la décoration complète de son appartement du boulevard Suchet, puis de sa résidence du Bois de Boulogne, pour laquelle Serge Robin configure selon les goûts de la duchesse une décoration grand siècle pratique et confortable, avec beaucoup de notes pastelles, largement imprégnées de sa couleur préférée, le célèbre « Bleu Wallis », notamment pour sa chambre à coucher, son boudoir et la salle à manger des i
Suite de quatre fauteuils et d'une bergère, d'époque Empire, en acajou, placage d'acajou et bois teinté à dossier plat surmonté d'un fronton mouluré et sculpté de palmettes et fleurons, les accoudoirs droits ornés de fleurons, la ceinture cintrée, reposant sur des montants antérieurs en pilastre et des pieds postérieurs sabre. La bergère estampillée « PRIEZ. TPS ». (Restaurations). La bergère: H.: 99 cm - L.: 64 cm - P.: 50 cm. Fauteuil: H.: 96 cm - L.: 59 cm - P.: 50 cm. Garniture de velours de soie gaufré cuivre. Henri Jean-Baptiste PRIEZ, marchand tapissier actif 18, rue Napoléon à Paris, de 1797 à 1812. Ce mobilier a figuré dans une vente à l'hôtel Drouot, le 19 juin 2000, sous le numéro 295. Introduction Cette collection, composée de plus de 300 lots, reflète le goût d'un homme de son temps, un architecte et un décorateur de renom totalement inspiré par toutes les périodes de l'intérieur allant du XVIIIe siècle au XXe siècle, particulièrement fertiles en matière d'arts décoratifs. D e l'Art Nouveau avec ses productions emblématiques de l'École de Nancy (Émile Gallé, Lalique, Lorrain, Daum, Jean-Alexis Nikanor) jusqu'au design le plus contemporain (Christian Astuguevielle, Gabriella Crespi, Willy Rizzo, Suzanne Ramie, Philippe Starck Jacques Grange Fontana Arte ou David Hicks), en passant par l'Art Déco et la Maison Jansen, rien du monde des arts décoratifs n'est oublié, pas même la période plus classique du XVIII e siècle, célébrant le bon goût français, à travers par exemple un ensemble de fauteuils du marchand tapissier Henri Jean-Baptiste Priez, ou encore avec une paire de commodes demi-lune estampillées par l'ébéniste officiel du comte d'Artois, Conrad Mauter (1742-1810). L'ensemble de cette vacation provient de l'appartement parisien de Serge Robin lui-même créateur de mobilier, qui fut directeur artistique de 1969 à 1979 de la prestigieuse Maison Jansen, porteuse durant un siècle de l'élégance néo-classique française. Cet établissement, créé en 1880 par le hollandais Jean-Henri Jansen ouvre ses portes au 9 de la rue Royale à Paris, et va connaître rapidement une renommée internationale. Implantée dans les plus grandes villes, Jansen s'impose comme l'une des plus brillantes maisons de décoration. Les noms de la haute société internationale remplissent alors les pages de ses carnets de commandes. Parmi ses plus illustres clients, on compte notamment le roi des Belges à qui le souverain confia la restauration du château de Laeken. Puis Jansen travailla pour les familles royales d'Espagne et d'Angleterre ainsi que pour une clientèle américaine élégante dont les Rockefeller, les Vanderbilt, les Gould et les Kennedy, qui sollicitent à leur tour Jansen pour décorer la Maison Blanche de 1961 à 1967. La Maison s'aggrandit alors, et installe au 6, rue Royale, une boutique avec un important choix d'antiquités. Et c'est en 1971 que l'établissement connaît la consécration avec la décoration du site de Persépolis à l'occasion de la célébration du 2500ème anniversaire de l'Empire Perse. C'est pour cet évènement que le brillant Serge Robin jeune architecte diplômé participe activement à la réalisation de ce décor grandiose et éphémère, en créant notamment la tente d'honneur utilisée par le Shah et la Shabanou pour accueillir leurs invités de marque (lot 322), ou encore en participant à l'élaboration de nombreux accessoires décoratifs pour les chambres et les appartements des invités officiels. A lors installé en France depuis 1938, l'ex-roi d'Angleterre, devenu duc de Windsor fait à nouveau appel à Jansen pour l'aménagement et la décoration complète de son appartement du boulevard Suchet, puis de sa résidence du Bois de Boulogne, pour laquelle Serge Robin configure selon les goûts de la duchesse une décoration grand siècle pratique et confortable, avec beaucoup de notes pastelles, largement imprégnées de sa couleur préférée, le célèbre « Bleu Wallis », notamment pour sa chambre à coucher, son boudoir et la salle à manger des i
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