Surréalisme]. [BRETON (André)]. Gant de femme reproduit dans Nadja, circa 1900. Sculpture en bronze à patine brune. 9,5 × 20,5 cm. Sculpture en bronze à patine brune d'un gant de femme, moulé au tout début du XXe siècle. Ce gant est identique à celui prêté par Lise Deharme, puis offert à André Breton pour illustrer l'édition originale de Nadja. Lise Deharme rencontre André Breton lors d'une représentation de Shakespeare en octobre 1924. À la fin du spectacle, André Breton lui demande si elle ne voudrait pas l'accompagner à la " Centrale surréaliste ". À la suite de cette visite, Breton lui demande de laisser l'un de ses gants de daim bleu pâle comme symbole du mouvement surréaliste. L'épisode est relaté par Breton dans son récit " Nadja " où Lise Deharme apparaît sous le nom de Lise Meyer. " Je me souviens aussi de la suggestion en matière de jeu faite un jour à une demande, devant moi, d'offrir à la "Centrale surréaliste" un des étonnants gants bleu ciel qu'elle portait pour nous faire visite à cette "Centrale", de ma panique quand je la vis sur le point d'y consentir, des supplications que je lui adressai pour qu'elle n'en fît rien. Je ne sais ce qu'alors il put y avoir pour moi de redoutablement, de merveilleusement décisif dans la pensée de ce gant quittant pour toujours cette main. Encore cela ne prit-il ses plus grandes, ses véritables proportions, qu'à partir du moment où cette dame projeta de revenir poser sur la table, à l'endroit où j'avais tant espéré qu'elle ne laisserai pas le gant bleu, un gant de bronze qu'elle possédait et que depuis j'ai vu chez elle, gant de femme aussi, au poignet plié, aux doigts sans épaisseur, gant que je n'ai jamais pu m'empêcher de soulever, surpris toujours de son poids " (André Breton Nadja). Le gant offert par Lise Deharme à André Breton a été vendu en 2003 dans le cadre de la Collection André Breton acquis par la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet Il existe à ce jour 4 autres exemplaires recensés (Association Atelier André Breton du gant de Nadja : L'exemplaire d'Arturo Schwarz offert au Musée d'Art Moderne de la ville de Rome. L'exemplaire provenant de la collection Andrée Putman L'exemplaire d'Alan Glass (artiste ayant vécu dans l'entourage d'André Breton après la guerre), déniché dans une brocante de Mexico et offert au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. Le quatrième exemplaire fait partie d'une collection privée. Notre gant est le troisième exemplaire connu en bronze patiné (fonte circa 1900) ; il est identique dans ses dimensions et son poids (7g près) à celui cité par l'Association Atelier André Breton (cf fiche descriptive sur le site de l'Association : http://www.andrebreton.fr/). Cet objet mythique et rarissime a été répertorié dans les catalogues de nombreuses expositions : André Breton La Beauté convulsive. Paris, Centre Georges Pompidou, 1991, reproduit page 227 du catalogue. El Objeto surrealista. Valence, IVAM, 1997-1998, reproduit page 33 du catalogue. La Révolution surréaliste. Paris, Centre Georges Pompidou, 2002, reproduit page 441 du catalogue. Surrealismus. Dusseldorf, Kunstammlung nordhein, 2002, reproduit page 462 du catalogue. Dada e surrealismo riscoperti. Rome, Complesso Monumental del Vittoriano, 2009-2010, reproduit page 234 du catalogue.
Surréalisme]. [BRETON (André)]. Gant de femme reproduit dans Nadja, circa 1900. Sculpture en bronze à patine brune. 9,5 × 20,5 cm. Sculpture en bronze à patine brune d'un gant de femme, moulé au tout début du XXe siècle. Ce gant est identique à celui prêté par Lise Deharme, puis offert à André Breton pour illustrer l'édition originale de Nadja. Lise Deharme rencontre André Breton lors d'une représentation de Shakespeare en octobre 1924. À la fin du spectacle, André Breton lui demande si elle ne voudrait pas l'accompagner à la " Centrale surréaliste ". À la suite de cette visite, Breton lui demande de laisser l'un de ses gants de daim bleu pâle comme symbole du mouvement surréaliste. L'épisode est relaté par Breton dans son récit " Nadja " où Lise Deharme apparaît sous le nom de Lise Meyer. " Je me souviens aussi de la suggestion en matière de jeu faite un jour à une demande, devant moi, d'offrir à la "Centrale surréaliste" un des étonnants gants bleu ciel qu'elle portait pour nous faire visite à cette "Centrale", de ma panique quand je la vis sur le point d'y consentir, des supplications que je lui adressai pour qu'elle n'en fît rien. Je ne sais ce qu'alors il put y avoir pour moi de redoutablement, de merveilleusement décisif dans la pensée de ce gant quittant pour toujours cette main. Encore cela ne prit-il ses plus grandes, ses véritables proportions, qu'à partir du moment où cette dame projeta de revenir poser sur la table, à l'endroit où j'avais tant espéré qu'elle ne laisserai pas le gant bleu, un gant de bronze qu'elle possédait et que depuis j'ai vu chez elle, gant de femme aussi, au poignet plié, aux doigts sans épaisseur, gant que je n'ai jamais pu m'empêcher de soulever, surpris toujours de son poids " (André Breton Nadja). Le gant offert par Lise Deharme à André Breton a été vendu en 2003 dans le cadre de la Collection André Breton acquis par la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet Il existe à ce jour 4 autres exemplaires recensés (Association Atelier André Breton du gant de Nadja : L'exemplaire d'Arturo Schwarz offert au Musée d'Art Moderne de la ville de Rome. L'exemplaire provenant de la collection Andrée Putman L'exemplaire d'Alan Glass (artiste ayant vécu dans l'entourage d'André Breton après la guerre), déniché dans une brocante de Mexico et offert au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. Le quatrième exemplaire fait partie d'une collection privée. Notre gant est le troisième exemplaire connu en bronze patiné (fonte circa 1900) ; il est identique dans ses dimensions et son poids (7g près) à celui cité par l'Association Atelier André Breton (cf fiche descriptive sur le site de l'Association : http://www.andrebreton.fr/). Cet objet mythique et rarissime a été répertorié dans les catalogues de nombreuses expositions : André Breton La Beauté convulsive. Paris, Centre Georges Pompidou, 1991, reproduit page 227 du catalogue. El Objeto surrealista. Valence, IVAM, 1997-1998, reproduit page 33 du catalogue. La Révolution surréaliste. Paris, Centre Georges Pompidou, 2002, reproduit page 441 du catalogue. Surrealismus. Dusseldorf, Kunstammlung nordhein, 2002, reproduit page 462 du catalogue. Dada e surrealismo riscoperti. Rome, Complesso Monumental del Vittoriano, 2009-2010, reproduit page 234 du catalogue.
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