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Auktionsarchiv: Los-Nr. 148

Très rare spatule vomitive Culture Taïno

ART PRÉCOLOMBIEN
12.09.2008
Schätzpreis
50.000 € - 60.000 €
ca. 71.847 $ - 86.217 $
Zuschlagspreis:
143.750 €
ca. 206.561 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 148

Très rare spatule vomitive Culture Taïno

ART PRÉCOLOMBIEN
12.09.2008
Schätzpreis
50.000 € - 60.000 €
ca. 71.847 $ - 86.217 $
Zuschlagspreis:
143.750 €
ca. 206.561 $
Beschreibung:

Très rare spatule vomitive Culture Taïno, Saint-Domingue 1000 à 1500 après J.-C. Bois à belle patine d'usage où la fibre du bois reste très lisible. Spatule recourbée décorée dans la partie supérieure d'un Zémi sculpté dans une attitude acrobatique où l'on remarque que la tête très expressive est aussi grande que le corps. La poitrine présente des côtes fortement incisées ainsi que la présence du sternum et d'un nombril circulaire. Le sexe masculin du Zémi est présent aussi en fort relief. La tête montre une grande bouche ouverte où la main gauche appui sur la mâchoire inférieure. A la base, petite perforation circulaire permettant de suspendre la spatule. L. 42 cm PROVENANCE : Ancienne collection Imbert, Etats-Unis. Cf. : Reproduit dans le 25e Annual Report of the Bureau of American Etnology, 1903-1904, Washington, planche LXXXVIII. L'art Taïno, Musée du Petit Palais, 1992, reproduit page 93. Dans la culture Taïno, le Zémi est censé représenter le contact des hommes avec les Opias qui sont les esprits des morts. La prise de Cohoba est, chez les Taïno, une grande cérémonie religieuse réservée aux prêtres et dignitaires. La première étape précédant la prise de Cohoba consistait à broyer des herbes séchées contenant des graines pour obtenir une poudre hallucinogène. Pour cela, les Taïno utilisaient des pilons en pierre. La poudre était alors déposée dans un plat en pierre ou en bois avant d'être placée à l'aide d'une cuillère en os de manati, le plus souvent sculptée, dans un plateau surmontant un Zémi en pierre ou en bois taillé d'une seule pièce. Comme nous l'avons déjà dit, cette représentation du dieu était essentielle puisqu'elle établissait symboliquement le contact entre les hommes et les esprits. Après avoir jeûné pendant plusieurs jours, les Taïno se servaient ensuite des spatules vomitives en bois ou en os dont les manches figuraient aussi un Zémi. Leur corps ainsi purifié, ils employaient des inhalateurs en os de manati en forme de ?Y' très proche de ceux utilisés aujourd'hui par les Indiens d'Amazonie, du Brésil ou du Vénézuela. Ils introduisaient dans leurs narines les trous supérieurs de ces inhalateurs très décorés et plaçaient la base dans la poudre hallucinogène. Assis sur leur duho en bois, siège à dossier rappelant étrangement les sièges du Burkina Fasso, ils entraient alors en transe dans une attitude conforme à celle qui a été immortalisée par les terres cuites. Le rituel de la Cohoba se déroulait dans une hutte située à l'extérieur du village appelé coaybay, ce qui veut dire ?la maison des morts '. Bartholomé Colomb, fils de Christophe Colomb dans ses récits de voyage décrit parfaitement la cérémonie de la Cohoba. Il conclut en racontant que ?l'aspiration de cette poussière a pour effet de leur causer une sorte d'ivresse, qui les prive en quelque sorte de sentiments'.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 148
Auktion:
Datum:
12.09.2008
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
Frankreich
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Très rare spatule vomitive Culture Taïno, Saint-Domingue 1000 à 1500 après J.-C. Bois à belle patine d'usage où la fibre du bois reste très lisible. Spatule recourbée décorée dans la partie supérieure d'un Zémi sculpté dans une attitude acrobatique où l'on remarque que la tête très expressive est aussi grande que le corps. La poitrine présente des côtes fortement incisées ainsi que la présence du sternum et d'un nombril circulaire. Le sexe masculin du Zémi est présent aussi en fort relief. La tête montre une grande bouche ouverte où la main gauche appui sur la mâchoire inférieure. A la base, petite perforation circulaire permettant de suspendre la spatule. L. 42 cm PROVENANCE : Ancienne collection Imbert, Etats-Unis. Cf. : Reproduit dans le 25e Annual Report of the Bureau of American Etnology, 1903-1904, Washington, planche LXXXVIII. L'art Taïno, Musée du Petit Palais, 1992, reproduit page 93. Dans la culture Taïno, le Zémi est censé représenter le contact des hommes avec les Opias qui sont les esprits des morts. La prise de Cohoba est, chez les Taïno, une grande cérémonie religieuse réservée aux prêtres et dignitaires. La première étape précédant la prise de Cohoba consistait à broyer des herbes séchées contenant des graines pour obtenir une poudre hallucinogène. Pour cela, les Taïno utilisaient des pilons en pierre. La poudre était alors déposée dans un plat en pierre ou en bois avant d'être placée à l'aide d'une cuillère en os de manati, le plus souvent sculptée, dans un plateau surmontant un Zémi en pierre ou en bois taillé d'une seule pièce. Comme nous l'avons déjà dit, cette représentation du dieu était essentielle puisqu'elle établissait symboliquement le contact entre les hommes et les esprits. Après avoir jeûné pendant plusieurs jours, les Taïno se servaient ensuite des spatules vomitives en bois ou en os dont les manches figuraient aussi un Zémi. Leur corps ainsi purifié, ils employaient des inhalateurs en os de manati en forme de ?Y' très proche de ceux utilisés aujourd'hui par les Indiens d'Amazonie, du Brésil ou du Vénézuela. Ils introduisaient dans leurs narines les trous supérieurs de ces inhalateurs très décorés et plaçaient la base dans la poudre hallucinogène. Assis sur leur duho en bois, siège à dossier rappelant étrangement les sièges du Burkina Fasso, ils entraient alors en transe dans une attitude conforme à celle qui a été immortalisée par les terres cuites. Le rituel de la Cohoba se déroulait dans une hutte située à l'extérieur du village appelé coaybay, ce qui veut dire ?la maison des morts '. Bartholomé Colomb, fils de Christophe Colomb dans ses récits de voyage décrit parfaitement la cérémonie de la Cohoba. Il conclut en racontant que ?l'aspiration de cette poussière a pour effet de leur causer une sorte d'ivresse, qui les prive en quelque sorte de sentiments'.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 148
Auktion:
Datum:
12.09.2008
Auktionshaus:
Giquello
5 rue La Boétie
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+33 (0)1 47427801
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