Un ensemble de notes et d’esquisses 1) Femmes au comptoir d’un bar Esquisse au dos d’un prospectus de 1926 des éditions des Quatre Chemins. Mine de plomb. 27,7 x 18,8 cm 2) une feuille avec au recto une partie d’emploi du temps (rencontre avec Boris Kniazeff, danseur et chorégraphe et avec Serge Rovinsky, décorateur et artiste), des adresses (dont le téléphone de la veuve de l’artiste Isaac Rybak) et, en bas de page, une remarque « La propriété caractéristique du bouchon est qu’il surnage toujours - à propos de Lifar » et, au dos, des esquisses et deux numéros de téléphone, dont celui de Vladimir Fedorovitch Strijevsky (1892-1977), acteur, réalisateur et scénariste de cinéma qui a émigré aux USA en 1945 où il est connu sous le nom de Vlad Strevy. Mine de plomb. Les différents éléments permettent de dater ce papier entre 1935 (décès de Rybak) et 1945 - décès de Rovinsky et émigration de Strijevsky). Il est loisible de penser que ce document date de 1940, la remarque sur Lifar est sans doute liée à son choix de collaborer avec l’occupant. 26,8 x 20,9 cm 3) un brouillon de lettre en français et russe pour demander au destinataire deux exemplaires de « Clarté » de janvier 1933 contenant un article de Van Loo à propos des décors de théâtre de Gontcharova. Le deuxième page donne la date du 16 janvier 1933 et un début de brouillon de lettre. 4 pages (un feuillet plié en deux). 21 x 13,4 cm 4) une enveloppe d’un courrier (absent) adressé à Larionov en 1941 avec une esquisse de profils de femmes. Au dos, un numéro de téléphone. Mine de plomb. 11,2 x 14,6 cm 5) une enveloppe, marquée « Larionov » et en russe « Mes dessins et remarques » comprenant un dessin de tête de jeune homme. Encre sur papier pelure. 12 x 10 cm 6) un carnet d’adresse de 1929 édité à Berlin (quatre pages arrachées - mars et septembre et deux pages de notes). Comporte des adresses, un dessin de tête de femme à l’encre et crayon bleu au mois d’avril et un dessin de tête de femme au crayon bleu sur la troisième de couverture. Sur la couverture, tampon de Larionow. 11 x 7 cm ; à l’intérieur est conservée une photographie d’identité de Larionov datée au dos 1945 ; 4,9 x 3,8 cm Larionov – Gontcharova Les lots N° 85 à 94 proviennent de la dispersion de la bibliothèque de Michel HOOG (1932-2000) le 26 juin 2016 à Bayeux. M. Hoog a aidé la veuve de Larionov à transmettre (cf. extraits infra) une partie des documents de Larionov au Musée National d’Art Moderne. Il a reçu de madame Larionov en particulier le dessin (lot N° 78), et les autres pièces ont pu soit lui être données par la veuve de Larionov soit être jugées sans intérêt par le Musée. La plupart de ces documents étaient conservés par Michel Hoog entre les pages d’un ouvrage consacré à Larionov et ainsi ont été sauvés. Les extraits suivants donnent un aperçu des relations entre Larionov et Michel Hoog : « IV. Fonds Larionov : Il s’agit d’un ensemble d’un grand intérêt, réuni au cours de plusieurs années par Michel Hoog, dans des conditions assez particulières. À la mort de Larionov (1964), sa veuve entreprit de « nettoyer » l’appartement, en jetant indistinctement toutes sortes de papiers, dessins, gravures, imprimés, matrices photographiques... Michel Hoog demanda alors et obtint la permission d’emporter ces documents et de les donner au Musée...». Centre Georges Pompidou. Centre National d’Art et de Culture. Note de Pierre Georgel à Pontus Hulten, Germain Viatte, Nicole Barbier, Pierrette Viard. 20 juillet 1976. Copie : Michel Hoog, A. de La Baumelle. « C’est à ce moment-là [début des années 60] que Michel Hoog, nouveau conservateur au Musée national d’art moderne qui s’intéresse particulièrement aux archives, engage de nombreux contacts et recherches avec les artistes russes de l’École de Paris, devenant l’un des meilleurs spécialistes de Larionov dont il publiera plus tard les écrits. Ses relations privilégiées avec Michel Larionov avant sa mort en 1964, puis avec Madame Alexandra Tomilina Larionov lui ont permis
Un ensemble de notes et d’esquisses 1) Femmes au comptoir d’un bar Esquisse au dos d’un prospectus de 1926 des éditions des Quatre Chemins. Mine de plomb. 27,7 x 18,8 cm 2) une feuille avec au recto une partie d’emploi du temps (rencontre avec Boris Kniazeff, danseur et chorégraphe et avec Serge Rovinsky, décorateur et artiste), des adresses (dont le téléphone de la veuve de l’artiste Isaac Rybak) et, en bas de page, une remarque « La propriété caractéristique du bouchon est qu’il surnage toujours - à propos de Lifar » et, au dos, des esquisses et deux numéros de téléphone, dont celui de Vladimir Fedorovitch Strijevsky (1892-1977), acteur, réalisateur et scénariste de cinéma qui a émigré aux USA en 1945 où il est connu sous le nom de Vlad Strevy. Mine de plomb. Les différents éléments permettent de dater ce papier entre 1935 (décès de Rybak) et 1945 - décès de Rovinsky et émigration de Strijevsky). Il est loisible de penser que ce document date de 1940, la remarque sur Lifar est sans doute liée à son choix de collaborer avec l’occupant. 26,8 x 20,9 cm 3) un brouillon de lettre en français et russe pour demander au destinataire deux exemplaires de « Clarté » de janvier 1933 contenant un article de Van Loo à propos des décors de théâtre de Gontcharova. Le deuxième page donne la date du 16 janvier 1933 et un début de brouillon de lettre. 4 pages (un feuillet plié en deux). 21 x 13,4 cm 4) une enveloppe d’un courrier (absent) adressé à Larionov en 1941 avec une esquisse de profils de femmes. Au dos, un numéro de téléphone. Mine de plomb. 11,2 x 14,6 cm 5) une enveloppe, marquée « Larionov » et en russe « Mes dessins et remarques » comprenant un dessin de tête de jeune homme. Encre sur papier pelure. 12 x 10 cm 6) un carnet d’adresse de 1929 édité à Berlin (quatre pages arrachées - mars et septembre et deux pages de notes). Comporte des adresses, un dessin de tête de femme à l’encre et crayon bleu au mois d’avril et un dessin de tête de femme au crayon bleu sur la troisième de couverture. Sur la couverture, tampon de Larionow. 11 x 7 cm ; à l’intérieur est conservée une photographie d’identité de Larionov datée au dos 1945 ; 4,9 x 3,8 cm Larionov – Gontcharova Les lots N° 85 à 94 proviennent de la dispersion de la bibliothèque de Michel HOOG (1932-2000) le 26 juin 2016 à Bayeux. M. Hoog a aidé la veuve de Larionov à transmettre (cf. extraits infra) une partie des documents de Larionov au Musée National d’Art Moderne. Il a reçu de madame Larionov en particulier le dessin (lot N° 78), et les autres pièces ont pu soit lui être données par la veuve de Larionov soit être jugées sans intérêt par le Musée. La plupart de ces documents étaient conservés par Michel Hoog entre les pages d’un ouvrage consacré à Larionov et ainsi ont été sauvés. Les extraits suivants donnent un aperçu des relations entre Larionov et Michel Hoog : « IV. Fonds Larionov : Il s’agit d’un ensemble d’un grand intérêt, réuni au cours de plusieurs années par Michel Hoog, dans des conditions assez particulières. À la mort de Larionov (1964), sa veuve entreprit de « nettoyer » l’appartement, en jetant indistinctement toutes sortes de papiers, dessins, gravures, imprimés, matrices photographiques... Michel Hoog demanda alors et obtint la permission d’emporter ces documents et de les donner au Musée...». Centre Georges Pompidou. Centre National d’Art et de Culture. Note de Pierre Georgel à Pontus Hulten, Germain Viatte, Nicole Barbier, Pierrette Viard. 20 juillet 1976. Copie : Michel Hoog, A. de La Baumelle. « C’est à ce moment-là [début des années 60] que Michel Hoog, nouveau conservateur au Musée national d’art moderne qui s’intéresse particulièrement aux archives, engage de nombreux contacts et recherches avec les artistes russes de l’École de Paris, devenant l’un des meilleurs spécialistes de Larionov dont il publiera plus tard les écrits. Ses relations privilégiées avec Michel Larionov avant sa mort en 1964, puis avec Madame Alexandra Tomilina Larionov lui ont permis
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