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Auktionsarchiv: Los-Nr. 182

[Utriusque cosmi maioris scilicet et

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
10.900 €
ca. 14.224 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 182

[Utriusque cosmi maioris scilicet et

Schätzpreis
n. a.
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Beschreibung:

[Utriusque cosmi maioris scilicet et minoris metaphysica, physica atque technica historia. 2e tome :] Tomus secundus De supernaturali, naturali, præternaturali et contranaturali microcosmi historia, in tractatus tres distributa [- suivi de : Tomi secundi tractatus primi, sectio secunda, De technica microcosmi historia]. In-folio de 277 - [3 bl.] - 191 - [ 11-2 bl] p. (Sign. A-Mm4 ; a-bb4 ; [dd]2), maroquin rouge, plats ornés d’un décor doré à la Duseuil, dos très orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure à l’imitation du XVIIe siècle). Oppenheim, Hieronymus Galler pour Jean-Théodore de Bry, 1619. L’« Ultriusque cosmi historia » est le grand ouvrage encyclopédique publié par Fludd en plusieurs parties entre 1617 et 1626, dont les différents traités sont répartis entre études sur le macrocosme (tomus I : 1617 et 1618) et sur le microcosme (tomus II : 1619 à 1626). Sept traités virent ainsi le jour, sur au moins neuf prévus. Le “ tome ” sur le macrocosme traite de la métaphysique, de la théorie de l’univers, des sciences et arts ; le “ tome ” sur le microcosme traite de l’être humain, sous différents aspects (sciences psychologiques, anatomie). Le présent volume contient la première partie de ce second “ tome ” ; elle-même divisée en deux sections (Metaphysica atque physica microcosmi historia ; De technica microcosmi historia), chacune ayant page de titre et pagination particulière ; en fin, les errata et l’index sont communs aux deux parties. « Étonnant mélange de savoir vrai et de charlatanisme » (Caillet). Après des études de philosophie, de théologie, de médecine et de physique, Robert Fludd (1574-1637) est devenu membre du Collège royal de médecine de Londres. Malgré toute l’étendue de sa science portée à l’éclectisme et au merveilleux, sa pensée a très tôt suscité de fortes réserves et des reproches d’égarements. L’ensemble de son œuvre, et tout particulièrement son Traité des deux mondes, repose sur une conception harmonique qui embrasse la totalité de l’univers (le macrocosme) et l’ensemble des représentations humaines (le microcosme), un système unique de causalités présidant au mouvement des planètes, à la hiérarchie des anges, au fonctionnement du corps humain, à l’harmonie musicale, etc. Tentant ainsi d’établir une synthèse de tous les savoirs, ce monumental ouvrage intègre une grande variété de sujets, d’ordre aussi bien scientifique et technique que métaphysique et ésotérique (applications de la géométrie dans l’art et la cartographie, optique, théorie musicale, utilisation de la force motrice de l’eau, poliorcétique, physionomie, astrologie, art de la mémoire, etc.). Il est en quelque sorte une illustration de la pensée magique chrétienne de la Renaissance, nourrie par la pensée néoplatonicienne, la Cabale et les conceptions alchimiques de Paracelse. Fludd se trouve en cela très proche du mouvement alors émergent des Rose-Croix, auxquels il a du reste dédié son Tractatus theologo-philosophicus en 1617. Dès le début du XVIIe siècle, les ouvrages de Fludd font l’objet de vives contestations : révocations d’ordre théologique et philosophique avec le P. Marin Mersenne (qui l’accuse notamment de donner à certains textes du Corpus hermeticum, la même autorité qu’aux Écritures), et d’ordre scientique avec Johannes Képler qui, à l’occasion d’une polémique ouverte dès 1619, lui oppose la mesure quantitative comme nécessaire fondement des mathématiques et refuse son approche pythagoricienne ou hermétique des nombres. A partir de 1617 les livres de Fludd sont publiés en Allemagne, par l’éditeur palatin Jean-Théodore de Bry puis ses héritiers, à Oppenheim et à Francfort. C’est aux de Bry que les ouvrages de Fludd doivent la grande qualité de leur illustration. Graveurs et éditeurs réputés, les frères Jean-Théodore et Jean-Israël de Bry, assistés de leur beau-frère Mathieu Mérian qui gravera par ailleurs le portrait de Fludd, se trouvent dans le même temps travailler à la publication des célèbres coll

Auktionsarchiv: Los-Nr. 182
Auktion:
Datum:
07.03.2009
Auktionshaus:
Auction Art
9, rue de Duras
75008 Paris
Frankreich
contact@auctionartparis.com
+ 33 (0)1 40060608
+ 33(0)1 42661492
Beschreibung:

[Utriusque cosmi maioris scilicet et minoris metaphysica, physica atque technica historia. 2e tome :] Tomus secundus De supernaturali, naturali, præternaturali et contranaturali microcosmi historia, in tractatus tres distributa [- suivi de : Tomi secundi tractatus primi, sectio secunda, De technica microcosmi historia]. In-folio de 277 - [3 bl.] - 191 - [ 11-2 bl] p. (Sign. A-Mm4 ; a-bb4 ; [dd]2), maroquin rouge, plats ornés d’un décor doré à la Duseuil, dos très orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure à l’imitation du XVIIe siècle). Oppenheim, Hieronymus Galler pour Jean-Théodore de Bry, 1619. L’« Ultriusque cosmi historia » est le grand ouvrage encyclopédique publié par Fludd en plusieurs parties entre 1617 et 1626, dont les différents traités sont répartis entre études sur le macrocosme (tomus I : 1617 et 1618) et sur le microcosme (tomus II : 1619 à 1626). Sept traités virent ainsi le jour, sur au moins neuf prévus. Le “ tome ” sur le macrocosme traite de la métaphysique, de la théorie de l’univers, des sciences et arts ; le “ tome ” sur le microcosme traite de l’être humain, sous différents aspects (sciences psychologiques, anatomie). Le présent volume contient la première partie de ce second “ tome ” ; elle-même divisée en deux sections (Metaphysica atque physica microcosmi historia ; De technica microcosmi historia), chacune ayant page de titre et pagination particulière ; en fin, les errata et l’index sont communs aux deux parties. « Étonnant mélange de savoir vrai et de charlatanisme » (Caillet). Après des études de philosophie, de théologie, de médecine et de physique, Robert Fludd (1574-1637) est devenu membre du Collège royal de médecine de Londres. Malgré toute l’étendue de sa science portée à l’éclectisme et au merveilleux, sa pensée a très tôt suscité de fortes réserves et des reproches d’égarements. L’ensemble de son œuvre, et tout particulièrement son Traité des deux mondes, repose sur une conception harmonique qui embrasse la totalité de l’univers (le macrocosme) et l’ensemble des représentations humaines (le microcosme), un système unique de causalités présidant au mouvement des planètes, à la hiérarchie des anges, au fonctionnement du corps humain, à l’harmonie musicale, etc. Tentant ainsi d’établir une synthèse de tous les savoirs, ce monumental ouvrage intègre une grande variété de sujets, d’ordre aussi bien scientifique et technique que métaphysique et ésotérique (applications de la géométrie dans l’art et la cartographie, optique, théorie musicale, utilisation de la force motrice de l’eau, poliorcétique, physionomie, astrologie, art de la mémoire, etc.). Il est en quelque sorte une illustration de la pensée magique chrétienne de la Renaissance, nourrie par la pensée néoplatonicienne, la Cabale et les conceptions alchimiques de Paracelse. Fludd se trouve en cela très proche du mouvement alors émergent des Rose-Croix, auxquels il a du reste dédié son Tractatus theologo-philosophicus en 1617. Dès le début du XVIIe siècle, les ouvrages de Fludd font l’objet de vives contestations : révocations d’ordre théologique et philosophique avec le P. Marin Mersenne (qui l’accuse notamment de donner à certains textes du Corpus hermeticum, la même autorité qu’aux Écritures), et d’ordre scientique avec Johannes Képler qui, à l’occasion d’une polémique ouverte dès 1619, lui oppose la mesure quantitative comme nécessaire fondement des mathématiques et refuse son approche pythagoricienne ou hermétique des nombres. A partir de 1617 les livres de Fludd sont publiés en Allemagne, par l’éditeur palatin Jean-Théodore de Bry puis ses héritiers, à Oppenheim et à Francfort. C’est aux de Bry que les ouvrages de Fludd doivent la grande qualité de leur illustration. Graveurs et éditeurs réputés, les frères Jean-Théodore et Jean-Israël de Bry, assistés de leur beau-frère Mathieu Mérian qui gravera par ailleurs le portrait de Fludd, se trouvent dans le même temps travailler à la publication des célèbres coll

Auktionsarchiv: Los-Nr. 182
Auktion:
Datum:
07.03.2009
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