VOLTAIRE (François-Marie Arouet de). Lettre signée, Ferney, 28 avril 1768, 1/2 page in-8 : ""Monsieur Balleidier est prié de mander si les déliquants qui ont dévasté la forêt de Tournay ont été condamnés. Le Sr. Raffo notaire doit lui remettre un billet de huit Louïs d'or, controllé, signé Bétems de Moëns. Mr Balleidier est prié d'envoier un huissier contre ce Bétems."" , , . Voltaire louait en viager la terre et le château de Tournay à Charles de Brosses, Premier Président du Parlement de Bourgogne. La gestion de ces bois et de ces terres fut l'objet de nombreuses procédures entre Voltaire et Charles de Brosses, puis entre leurs héritiers, Mme Denis (la nièce de Voltaire) et René de Brosses. Voltaire se partageait alors en cette propriété de Tournay et le château de Fernay (d'où il envoie d'ailleurs cette lettre), à quelques kilomètres l'un de l'autre, près de Genève. Il semblerait qu'il soit ici fait référence à des exactions récentes faites dans les bois de la propriété de Tournay, peut être par des coupeurs de bois ou des braconniers. Joseph-Marie Balleydier (1727-1794), Procureur de la Seigneurie de Ferney, fut l'homme d'affaires de Voltaire entre le 18 octobre 1762 et le 29 décembre 1773. Le nommé Bétemps avait été emprisonné à Genève pour dettes impayées : Voltaire le fit sortir de prison, s'acquitta de ses dettes et le rendit à son domaine de Vallavran. Mais devant l'insolvabilité perpétuelle de son débiteur qui ne le remboursa jamais de ses nombreux prêts, Voltaire prit possession du domaine de ce dernier dans les années 1760. Lettre inédite témoignant d'un Voltaire seigneur, châtelain et notable en pays de Gex. (cf. Œuvres complètes de Voltaire, éd. Louis Moland. Paris, Garnier, 1877-1885). (Cf. F. Vézinet, Voltaire et son homme d'affaires, à Ferney (d'après quelques inédits), Revue d'Histoire littéraire de la France, 17e Année, n°1 (1910), pp. 73-97, PUF.)
VOLTAIRE (François-Marie Arouet de). Lettre signée, Ferney, 28 avril 1768, 1/2 page in-8 : ""Monsieur Balleidier est prié de mander si les déliquants qui ont dévasté la forêt de Tournay ont été condamnés. Le Sr. Raffo notaire doit lui remettre un billet de huit Louïs d'or, controllé, signé Bétems de Moëns. Mr Balleidier est prié d'envoier un huissier contre ce Bétems."" , , . Voltaire louait en viager la terre et le château de Tournay à Charles de Brosses, Premier Président du Parlement de Bourgogne. La gestion de ces bois et de ces terres fut l'objet de nombreuses procédures entre Voltaire et Charles de Brosses, puis entre leurs héritiers, Mme Denis (la nièce de Voltaire) et René de Brosses. Voltaire se partageait alors en cette propriété de Tournay et le château de Fernay (d'où il envoie d'ailleurs cette lettre), à quelques kilomètres l'un de l'autre, près de Genève. Il semblerait qu'il soit ici fait référence à des exactions récentes faites dans les bois de la propriété de Tournay, peut être par des coupeurs de bois ou des braconniers. Joseph-Marie Balleydier (1727-1794), Procureur de la Seigneurie de Ferney, fut l'homme d'affaires de Voltaire entre le 18 octobre 1762 et le 29 décembre 1773. Le nommé Bétemps avait été emprisonné à Genève pour dettes impayées : Voltaire le fit sortir de prison, s'acquitta de ses dettes et le rendit à son domaine de Vallavran. Mais devant l'insolvabilité perpétuelle de son débiteur qui ne le remboursa jamais de ses nombreux prêts, Voltaire prit possession du domaine de ce dernier dans les années 1760. Lettre inédite témoignant d'un Voltaire seigneur, châtelain et notable en pays de Gex. (cf. Œuvres complètes de Voltaire, éd. Louis Moland. Paris, Garnier, 1877-1885). (Cf. F. Vézinet, Voltaire et son homme d'affaires, à Ferney (d'après quelques inédits), Revue d'Histoire littéraire de la France, 17e Année, n°1 (1910), pp. 73-97, PUF.)
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