ZOLA (Émile). Épreuves corrigées de son roman La Bête humaine. 45 placards imprimés au recto, soit 38 in-plano, 5 in-folio et 2 in-4, tous repliés au format in-8. Paris, Imprimeries réunies, 28 septembre 1889-6 janvier [-fin janvier 1890], d'après les estampilles figurant sur la première page de 26 placards. Parfait état de conservation, malgré quelques effrangements à la marge supérieure du premier placard. PRECIEUX JEU COMPLET D'EPREUVES CORRIGEES, POUR L'EDITION ORIGINALE DE CE CHEF-D'ŒUVRE DE ZOLA, qui parut chez Georges Charpentier dans la première semaine de mars 1890. Les placards qui composent ce jeu ont été imprimés au fur et à mesure de l'avancement de l'écriture du roman, et les 13 premiers sont même sortis des presses avant le début de la publication en périodique. ABONDANTES INTERVENTIONS AUTOGRAPHES D'ÉMILE ZOLA, SUR LA QUASI-TOTALITE DES PLACARDS (à l'exception de ceux numérotés 35 à 38). L'écrivain les a portées à l'encre sur les placards n° 1 et 40, et au crayon sur les placards n° 1 à 34 et 39 à 45. Les corrections de fond les plus fournies et les plus significatives concernent les chapitres I à IV et XI (placards n° 2 à 13 et 40). LES PRESENTES EPREUVES PRESENTENT UN ETAT INTERMEDIAIRE ENTRE LE MANUSCRIT ET LE TEXTE DEFINITIF IMPRIME. LE TRAVAIL DE CORRECTION ICI REVELE A CONSISTE EN UN EFFORT POUR AFFINER LE STYLE, GAGNER EN CONCISION, ET ATTEINDRE A UNE PLUS GRANDE JUSTESSE DE TON. Émile Zola a donc biffé de nombreux passages, parfois purement et simplement, mais généralement afin de concentrer le texte. Il a particulièrement travaillé certains passages lyriques, a par ailleurs remédié quelquefois à certaines redites ou lourdeurs de style, et a souvent œuvré à ajuster ses effets. Avec un grand nombre de corrections typographiques révélant une relecture très minutieuse. UN IMPORTANT AJOUT DE 17 LIGNES A L'ENCRE, COMPLETE UN DES PASSAGES DRAMATIQUES DU ROMAN, OU S'ENTREMELENT PULSIONS D'AMOUR ET DE MORT, alors que Jacques Lantier et Séverine se trouvent dans l'intimité de leur lit : – Dis, mon chéri, pourquoi donc ai-je peur ? Sais-tu, toi, quelque chose qui me menace ? – Non, non, sois tranquille, rien ne te menace. – C'est que tout mon corps tremble, par moments. Il y a, derrière moi, un continuel danger, que je ne vois pas, mais que je sens bien... Pourquoi donc ai-je peur ? – Non, non, n'aie pas peur... Je t'aime, je ne laisserai personne te faire du mal... Vois, comme cela est bon, d'être ainsi, l'un dans l'autre ! / Il y eut un silence délicieux » (placard n° 40). LES RELIQUES LITTERAIRES D'ÉMILE ZOLA SONT TRES RARES EN MAINS PRIVEES : selon le vœu d'Émile Zola, en effet, sa veuve Alexandrine a placé ses archives littéraires sous la garde de la nation en 1904, versant la quasi-totalité des dossiers manuscrits et une grande partie des épreuves corrigées des Rougon-Macquart et des Trois villes à la Bibliothèque nationale de France (où se trouve ainsi conservé le manuscrit de La Bête humaine), et faisant de même pour les Quatre Évangiles à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence (cf. Henri Mitterand, « Les Manuscrits de Zola », dans Brouillons d'écrivains, Paris, BnF, 2001, p. 128). CE JEU D'EPREUVES EST DEMEURE INCONNU A Henri MITTERAND pour son édition de La Bête humaine dans la Bibliothèque de la Pléiade (Paris, Gallimard, Nrf, 1966, réédition 2001). APOSTILLES DE GEORGES CHARPENTIER : l'éditeur a paraphé au crayon 29 des présents placards, et a porté deux mentions sur les feuillets pour demander que le texte soit désormais composé en respectant la division paginée. Georges Charpentier fut l'éditeur d'Émile Zola à partir de 1872, et, celui qui fut surnommé « l'éditeur des naturalistes » devint un de ses plus proches amis. UN DES CHEFS-D'ŒUVRES DE LA SERIE DES ROUGON-MACQUART, LA BETE HUMAINE EST UN ROMAN JUDICIAIRE DONT LES PRINCIPAUX PERSONNAGES SONT DES MEURTRIERS, MAIS AUSSI UNE ETUDE PIONNIERE ET LYRIQUE SUR LES CHEMINS DE FER. Émile Zola avait conçu dès 1869 l'idée d'un roman judiciaire, et, dep
ZOLA (Émile). Épreuves corrigées de son roman La Bête humaine. 45 placards imprimés au recto, soit 38 in-plano, 5 in-folio et 2 in-4, tous repliés au format in-8. Paris, Imprimeries réunies, 28 septembre 1889-6 janvier [-fin janvier 1890], d'après les estampilles figurant sur la première page de 26 placards. Parfait état de conservation, malgré quelques effrangements à la marge supérieure du premier placard. PRECIEUX JEU COMPLET D'EPREUVES CORRIGEES, POUR L'EDITION ORIGINALE DE CE CHEF-D'ŒUVRE DE ZOLA, qui parut chez Georges Charpentier dans la première semaine de mars 1890. Les placards qui composent ce jeu ont été imprimés au fur et à mesure de l'avancement de l'écriture du roman, et les 13 premiers sont même sortis des presses avant le début de la publication en périodique. ABONDANTES INTERVENTIONS AUTOGRAPHES D'ÉMILE ZOLA, SUR LA QUASI-TOTALITE DES PLACARDS (à l'exception de ceux numérotés 35 à 38). L'écrivain les a portées à l'encre sur les placards n° 1 et 40, et au crayon sur les placards n° 1 à 34 et 39 à 45. Les corrections de fond les plus fournies et les plus significatives concernent les chapitres I à IV et XI (placards n° 2 à 13 et 40). LES PRESENTES EPREUVES PRESENTENT UN ETAT INTERMEDIAIRE ENTRE LE MANUSCRIT ET LE TEXTE DEFINITIF IMPRIME. LE TRAVAIL DE CORRECTION ICI REVELE A CONSISTE EN UN EFFORT POUR AFFINER LE STYLE, GAGNER EN CONCISION, ET ATTEINDRE A UNE PLUS GRANDE JUSTESSE DE TON. Émile Zola a donc biffé de nombreux passages, parfois purement et simplement, mais généralement afin de concentrer le texte. Il a particulièrement travaillé certains passages lyriques, a par ailleurs remédié quelquefois à certaines redites ou lourdeurs de style, et a souvent œuvré à ajuster ses effets. Avec un grand nombre de corrections typographiques révélant une relecture très minutieuse. UN IMPORTANT AJOUT DE 17 LIGNES A L'ENCRE, COMPLETE UN DES PASSAGES DRAMATIQUES DU ROMAN, OU S'ENTREMELENT PULSIONS D'AMOUR ET DE MORT, alors que Jacques Lantier et Séverine se trouvent dans l'intimité de leur lit : – Dis, mon chéri, pourquoi donc ai-je peur ? Sais-tu, toi, quelque chose qui me menace ? – Non, non, sois tranquille, rien ne te menace. – C'est que tout mon corps tremble, par moments. Il y a, derrière moi, un continuel danger, que je ne vois pas, mais que je sens bien... Pourquoi donc ai-je peur ? – Non, non, n'aie pas peur... Je t'aime, je ne laisserai personne te faire du mal... Vois, comme cela est bon, d'être ainsi, l'un dans l'autre ! / Il y eut un silence délicieux » (placard n° 40). LES RELIQUES LITTERAIRES D'ÉMILE ZOLA SONT TRES RARES EN MAINS PRIVEES : selon le vœu d'Émile Zola, en effet, sa veuve Alexandrine a placé ses archives littéraires sous la garde de la nation en 1904, versant la quasi-totalité des dossiers manuscrits et une grande partie des épreuves corrigées des Rougon-Macquart et des Trois villes à la Bibliothèque nationale de France (où se trouve ainsi conservé le manuscrit de La Bête humaine), et faisant de même pour les Quatre Évangiles à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence (cf. Henri Mitterand, « Les Manuscrits de Zola », dans Brouillons d'écrivains, Paris, BnF, 2001, p. 128). CE JEU D'EPREUVES EST DEMEURE INCONNU A Henri MITTERAND pour son édition de La Bête humaine dans la Bibliothèque de la Pléiade (Paris, Gallimard, Nrf, 1966, réédition 2001). APOSTILLES DE GEORGES CHARPENTIER : l'éditeur a paraphé au crayon 29 des présents placards, et a porté deux mentions sur les feuillets pour demander que le texte soit désormais composé en respectant la division paginée. Georges Charpentier fut l'éditeur d'Émile Zola à partir de 1872, et, celui qui fut surnommé « l'éditeur des naturalistes » devint un de ses plus proches amis. UN DES CHEFS-D'ŒUVRES DE LA SERIE DES ROUGON-MACQUART, LA BETE HUMAINE EST UN ROMAN JUDICIAIRE DONT LES PRINCIPAUX PERSONNAGES SONT DES MEURTRIERS, MAIS AUSSI UNE ETUDE PIONNIERE ET LYRIQUE SUR LES CHEMINS DE FER. Émile Zola avait conçu dès 1869 l'idée d'un roman judiciaire, et, dep
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