125 cm3 modèle unique 1968 Fermez les yeux (c’est une formule, vous ne pourriez plus lire) et imaginez-vous profitant d’un arrêt à l’ombre sur la route des vacances en 1968. L’Ami 6 break familiale souffle elle aussi un peu, réconfortée par les soins du concessionnaire Citroën qui vous accueillera pour les trente prochaines minutes. Pas facile, la fin du trajet sur la Nationale 7. Il y a du monde sur la route, il fait chaud et les enfants veulent arriver avant même d’être partis. Un son métallique assez puissant vous fait brusquement détourner les yeux de la feuille de platane que vous fixiez tendrement. Intrigué, vous décidez de quitter votre banc et de coller une oreille puis un oeil au carreau à la maison voisine. Et vous avez vraiment bien fait, car l’atelier à la porte duquel vous êtes maintenant en train de vous appuyer, c’est le repère du « Sorcier de Saint-Andiol » : Jean NOUGIER ! En effet, ce joli petit village des Bouches-du-Rhône abrite deux frères : Jean et Henri NOUGIER, concessionnaires Citroën de leur état et résolument fondus de moto. Même si l’Histoire retiendra plus le premier que le second, Jean et Henri Nougier réalisent des prototypes dès 1937. Soit sur bases existantes – Terrot ou Magnat-Debon – soit à partir d’éléments divers et de leur création. Ils les engagent sur circuit aux côtés des « grandes » marques. Suivant ce processus, libres et créatifs, poussant calculs et essais mécaniques à leurs limites, ils construiront entièrement de leurs mains plus de 40 motos de compétition avec lesquelles ils obtiendront 4 records du monde et 6 titres de champion de France. La dernière moto à laquelle Jean Nougier a donné vie a été championne de France en 1972. L’atelier de Saint-Andiol, lui, demeure animé par des passionnés qui restaurent aujourd’hui des motos anciennes. Pour ceux qui voudraient ressentir une émotion motocycliste intense, il est possible d’observer la collection NOUGIER au Musée de la Moto de Marseille. Après la fermeture de Terrot, son « fournisseur de moteur à records », Jean Nougier s’est tourné vers Maïco. Ceci explique pourquoi la moto construite pour Daniel Crivello en 1968, d’abord équipée d’un bicylindre, se dotera deux ans plus tard d’un monocylindre 125 cm³ 2-temps (numéro 810555RS.2). Crivello finira à une très belle 8e place à Montlhéry lors d’une épreuve du Championnat de France. Ce moteur est équipé d’un distributeur rotatif, d’un carburateur Mikuni 34 et d’un allumage Motoplat à rotor interne, plus récent. La transmission précise est assurée par une boîte Nougier à 6 vitesses. Cette moto est dotée d’un puissant frein avant à moyeu Oldani et d’un frein arrière à moyeu Collignon, d’une fourche Bultaco TSS 125 (sans jeu anormal en statique et sans point dur au braquage), d’un réservoir artisanal, d’une bulle Ermax sur mesure et d’un compte-tours Motoplat. Elle est chaussée de pneus Dunlop KR. Il manque le carter de protection. Globalement, tous les éléments de la moto sont en très bon état apparent, la selle et le dosseret étant neufs. En tant que véhicule de compétition, il vous sera vendu sans certificat d’immatriculation. After the closure of the Terrot factory, its “race-record engine supplier”, Jean Nougier turned to Maïco. This explains why the bike built for Daniel Crivello in 1968, at first delivered with a two-cylinder, will be then two years later fitted with a single cylinder 125cc 2-stroke (number 810555RS.2). At the Monthléryrace track during a championship event in France,Crivello will finish at a very honourable 8th position. This engine is fitted with a rotary distributor, a Mikuni 34 carburettor and a more modern Motoplat internal rotor ignition. Transmission is made by a Nougier6 speed gearbox. This bike is equipped with a powerful Oldanifront brake and a Collignon rear brake, a Bultaco TSS 125 fork a handcrafted tank, a custom-made Ermaxwindscreen and a Motoplat tachometer. The tyres are Dunlop KR. The protective cover plate is missing. Overall, all the elements of
125 cm3 modèle unique 1968 Fermez les yeux (c’est une formule, vous ne pourriez plus lire) et imaginez-vous profitant d’un arrêt à l’ombre sur la route des vacances en 1968. L’Ami 6 break familiale souffle elle aussi un peu, réconfortée par les soins du concessionnaire Citroën qui vous accueillera pour les trente prochaines minutes. Pas facile, la fin du trajet sur la Nationale 7. Il y a du monde sur la route, il fait chaud et les enfants veulent arriver avant même d’être partis. Un son métallique assez puissant vous fait brusquement détourner les yeux de la feuille de platane que vous fixiez tendrement. Intrigué, vous décidez de quitter votre banc et de coller une oreille puis un oeil au carreau à la maison voisine. Et vous avez vraiment bien fait, car l’atelier à la porte duquel vous êtes maintenant en train de vous appuyer, c’est le repère du « Sorcier de Saint-Andiol » : Jean NOUGIER ! En effet, ce joli petit village des Bouches-du-Rhône abrite deux frères : Jean et Henri NOUGIER, concessionnaires Citroën de leur état et résolument fondus de moto. Même si l’Histoire retiendra plus le premier que le second, Jean et Henri Nougier réalisent des prototypes dès 1937. Soit sur bases existantes – Terrot ou Magnat-Debon – soit à partir d’éléments divers et de leur création. Ils les engagent sur circuit aux côtés des « grandes » marques. Suivant ce processus, libres et créatifs, poussant calculs et essais mécaniques à leurs limites, ils construiront entièrement de leurs mains plus de 40 motos de compétition avec lesquelles ils obtiendront 4 records du monde et 6 titres de champion de France. La dernière moto à laquelle Jean Nougier a donné vie a été championne de France en 1972. L’atelier de Saint-Andiol, lui, demeure animé par des passionnés qui restaurent aujourd’hui des motos anciennes. Pour ceux qui voudraient ressentir une émotion motocycliste intense, il est possible d’observer la collection NOUGIER au Musée de la Moto de Marseille. Après la fermeture de Terrot, son « fournisseur de moteur à records », Jean Nougier s’est tourné vers Maïco. Ceci explique pourquoi la moto construite pour Daniel Crivello en 1968, d’abord équipée d’un bicylindre, se dotera deux ans plus tard d’un monocylindre 125 cm³ 2-temps (numéro 810555RS.2). Crivello finira à une très belle 8e place à Montlhéry lors d’une épreuve du Championnat de France. Ce moteur est équipé d’un distributeur rotatif, d’un carburateur Mikuni 34 et d’un allumage Motoplat à rotor interne, plus récent. La transmission précise est assurée par une boîte Nougier à 6 vitesses. Cette moto est dotée d’un puissant frein avant à moyeu Oldani et d’un frein arrière à moyeu Collignon, d’une fourche Bultaco TSS 125 (sans jeu anormal en statique et sans point dur au braquage), d’un réservoir artisanal, d’une bulle Ermax sur mesure et d’un compte-tours Motoplat. Elle est chaussée de pneus Dunlop KR. Il manque le carter de protection. Globalement, tous les éléments de la moto sont en très bon état apparent, la selle et le dosseret étant neufs. En tant que véhicule de compétition, il vous sera vendu sans certificat d’immatriculation. After the closure of the Terrot factory, its “race-record engine supplier”, Jean Nougier turned to Maïco. This explains why the bike built for Daniel Crivello in 1968, at first delivered with a two-cylinder, will be then two years later fitted with a single cylinder 125cc 2-stroke (number 810555RS.2). At the Monthléryrace track during a championship event in France,Crivello will finish at a very honourable 8th position. This engine is fitted with a rotary distributor, a Mikuni 34 carburettor and a more modern Motoplat internal rotor ignition. Transmission is made by a Nougier6 speed gearbox. This bike is equipped with a powerful Oldanifront brake and a Collignon rear brake, a Bultaco TSS 125 fork a handcrafted tank, a custom-made Ermaxwindscreen and a Motoplat tachometer. The tyres are Dunlop KR. The protective cover plate is missing. Overall, all the elements of
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