° Carte grise française Châssis n° 803 Unique survivante de la marque Vendue avec le deuxième moteur 6-cylindres survivant Histoire liée à Hellé Nice, star des Années folles, danseuse nue et « femme la plus rapide du monde » Ex Pozzoli, jamais vue en concours Intéressante et intelligente alternative à la Bugatti Type 43A Gabriel Daubeck (Daubech à l’état civil) eut une vie de roman. Né en 1879 dans la campagne corrézienne, ce misérable scieur de bois, presqu’illettré, va devenir l’un des hommes les plus riches de France, après avoir passé un marché avec les puissants Chemins de Fer du Nord pour leur fournir à l’issue de la Première Guerre mondiale – et en exclusivité – les traverses nécessaires à la reconstruction du réseau. Sa fortune très rapide et l’insouciance des Années folles lui font mener grand train de vie, et l’amènent à côtoyer les personnages les plus en vue du moment. On dit qu’il fut ami avec Ettore Bugatti et que c’est ce dernier qui le conseilla de construire sa propre automobile. Il va donc engager l’un des ingénieurs les plus talentueux du moment, Eugène Marius Gadoux qui a notamment été directeur technique adjoint chez Hispano-Suiza, et qui dirige la célèbre Compagnie Industrielle des Moteurs à Explosion (CIME), principale usine sous-traitante des constructeurs automobiles. Omega-Six voit le jour en septembre 1922, un mois à peine avant la présentation de la Type A au Salon de Paris, avec un slogan choc : « La première voiture française construite en acier précieux » ! Son radiateur, a la forme très proche de celui des Hispano-Suiza, et son moteur 2 l ACT attirent les connaisseurs. Le modèle évolue peu, et il faudra attendre le Salon 1928 pour découvrir une vraie « gamme », dont la Compétition 3 Litres Châssis court. Voiture que l’on retrouve victorieuse au Grand Prix Féminin de Montlhéry, en 1929, aux mains de la « femme la plus rapide du monde », Hellé Nice, ancienne danseuse nue, star mondiale, puis pilote de course, notamment sur Bugatti et Alfa-Romeo. Après ce coup d’éclat, la marque, qui a peu brillé en compétition (abandon no - tamment aux 24 Heures du Mans 1924 et 1925), disparait en 1932, suite à la faillite de l’entreprise. Daubech ne s’est pas suicidé comme le prétend Serge Pozzoli dans le Fanatique de l’Automobile ; il est décédé dans un hôpital psychiatrique pa - risien, en 1945, des suites d’une syphilis l’ayant rendu dément… Le Comte Robert de Ganay, gentleman dri - ver émérite que l’on retrouvera notamment au pied du podium des 24 Heures du Mans 1931 (pseudonyme Henri Trebor, engagé sur la Lorraine-Dietrich n°9) achète un mo - dèle 3 Litres Compétition (peut-être la voiture d’Hellé Nice ?) qu’il fait recarrosser, vraisem - blablement en 1930, en sublime roadster. Cette voiture est encore régulièrement engagée en compétition, notamment à Montlhéry, où elle a le meilleur temps jusqu’aux années 1950 sur le parcours de la Cote Lapize. Elle est ensuite racheté par Gabriel Lascaut, garagiste de la porte d’Orléans, qui la prête de temps à temps à l’un de ses clients et amis, Fernand Hyniot. C’est auprès de Lascaut que Serge Pozzoli, pape de l’automobile de collection en France, l’achète en 1960, avec notamment un deuxième moteur de tourisme 2 650 cm 3 en état. La voiture est restaurée par Albert Leblond, le mécano attitré de Pozzoli, qui se servira de ce sublime et performant roadster toute sa vie. Selon ses proches, il s’agissait de son auto préférée. Ce n’est qu’après son décès que le propriétaire actuel put acquérir ce morceau d’histoire, avec le deuxième moteur qui l’accompagne encore à ce jour. Avec un historique connu depuis l’origine et seulement quatre propriétaires depuis sa sortie d’usine, cette authentique voiture de course recarrossée en période en très élégant roadster saura séduire un amateur exigeant. Peu vue depuis les années 1970, et jamais présentée en concours, elle pourra prétendre avec son très beau dessin, typique des années 1930, et son incroyable histoire, aux plus belles réc
° Carte grise française Châssis n° 803 Unique survivante de la marque Vendue avec le deuxième moteur 6-cylindres survivant Histoire liée à Hellé Nice, star des Années folles, danseuse nue et « femme la plus rapide du monde » Ex Pozzoli, jamais vue en concours Intéressante et intelligente alternative à la Bugatti Type 43A Gabriel Daubeck (Daubech à l’état civil) eut une vie de roman. Né en 1879 dans la campagne corrézienne, ce misérable scieur de bois, presqu’illettré, va devenir l’un des hommes les plus riches de France, après avoir passé un marché avec les puissants Chemins de Fer du Nord pour leur fournir à l’issue de la Première Guerre mondiale – et en exclusivité – les traverses nécessaires à la reconstruction du réseau. Sa fortune très rapide et l’insouciance des Années folles lui font mener grand train de vie, et l’amènent à côtoyer les personnages les plus en vue du moment. On dit qu’il fut ami avec Ettore Bugatti et que c’est ce dernier qui le conseilla de construire sa propre automobile. Il va donc engager l’un des ingénieurs les plus talentueux du moment, Eugène Marius Gadoux qui a notamment été directeur technique adjoint chez Hispano-Suiza, et qui dirige la célèbre Compagnie Industrielle des Moteurs à Explosion (CIME), principale usine sous-traitante des constructeurs automobiles. Omega-Six voit le jour en septembre 1922, un mois à peine avant la présentation de la Type A au Salon de Paris, avec un slogan choc : « La première voiture française construite en acier précieux » ! Son radiateur, a la forme très proche de celui des Hispano-Suiza, et son moteur 2 l ACT attirent les connaisseurs. Le modèle évolue peu, et il faudra attendre le Salon 1928 pour découvrir une vraie « gamme », dont la Compétition 3 Litres Châssis court. Voiture que l’on retrouve victorieuse au Grand Prix Féminin de Montlhéry, en 1929, aux mains de la « femme la plus rapide du monde », Hellé Nice, ancienne danseuse nue, star mondiale, puis pilote de course, notamment sur Bugatti et Alfa-Romeo. Après ce coup d’éclat, la marque, qui a peu brillé en compétition (abandon no - tamment aux 24 Heures du Mans 1924 et 1925), disparait en 1932, suite à la faillite de l’entreprise. Daubech ne s’est pas suicidé comme le prétend Serge Pozzoli dans le Fanatique de l’Automobile ; il est décédé dans un hôpital psychiatrique pa - risien, en 1945, des suites d’une syphilis l’ayant rendu dément… Le Comte Robert de Ganay, gentleman dri - ver émérite que l’on retrouvera notamment au pied du podium des 24 Heures du Mans 1931 (pseudonyme Henri Trebor, engagé sur la Lorraine-Dietrich n°9) achète un mo - dèle 3 Litres Compétition (peut-être la voiture d’Hellé Nice ?) qu’il fait recarrosser, vraisem - blablement en 1930, en sublime roadster. Cette voiture est encore régulièrement engagée en compétition, notamment à Montlhéry, où elle a le meilleur temps jusqu’aux années 1950 sur le parcours de la Cote Lapize. Elle est ensuite racheté par Gabriel Lascaut, garagiste de la porte d’Orléans, qui la prête de temps à temps à l’un de ses clients et amis, Fernand Hyniot. C’est auprès de Lascaut que Serge Pozzoli, pape de l’automobile de collection en France, l’achète en 1960, avec notamment un deuxième moteur de tourisme 2 650 cm 3 en état. La voiture est restaurée par Albert Leblond, le mécano attitré de Pozzoli, qui se servira de ce sublime et performant roadster toute sa vie. Selon ses proches, il s’agissait de son auto préférée. Ce n’est qu’après son décès que le propriétaire actuel put acquérir ce morceau d’histoire, avec le deuxième moteur qui l’accompagne encore à ce jour. Avec un historique connu depuis l’origine et seulement quatre propriétaires depuis sa sortie d’usine, cette authentique voiture de course recarrossée en période en très élégant roadster saura séduire un amateur exigeant. Peu vue depuis les années 1970, et jamais présentée en concours, elle pourra prétendre avec son très beau dessin, typique des années 1930, et son incroyable histoire, aux plus belles réc
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