Numéro de série 80630 Rare version découvrable Bel état de restauration Carte grise française La Peugeot 402 est le résultat d’une révolution esthétique des véhicules de tourisme en Europe insufflé par les Etats-Unis et l’apparition du « Streamline Modern » ; branche tardive de l’Art Déco que l’on traduit par « style paquebot » dans l’Hexagone. En effet, c’est en 1934, de l’autre côté de l’Atlantique que née la Chrysler Airflow, première automobile de série à s’intéresser réellement à l’aérodynamisme en nette rupture avec les carrosseries des années 1920. C’est lors du Salon de Paris de 1935 que la Peugeot 402 est présentée au public ; sa carrosserie effilée aux ailes gonflées, son pare-brise incliné et ses phares placés derrières la calandre lui donne le surnom de « fuseau de Sochaux ». On doit cette automobile au travail d’Henri Thomas alors responsable du département Etudes Carrosseries chez Peugeot et qui veut réaliser une automobile capable de faire face à une féroce concurrence illustrée par l’arrivée des premières Traction Avant chez Citroën qui fit l’effet d’une bombe dans le marché national. Par soucis d’économie, la marque au lion construit la 402 sur un châssis rigide « Bloctube » qui fut déjà installé sur les modèles précédents, elle y ajoute des suspensions indépendantes à l’avant et à lames à l’arrière. Coté mécanique, Peugeot sait se défendre en offrant un moteur 4 cylindres culbuté de 1991 cm3 développant 55 chevaux transmis au sol par une boite de vitesse à 3 rapports dont la seconde et la troisième sont synchronisées ; certaines versions de la 402 seront même équipées d’une boite semi-automatique à commande électrique Cotal. Premier constructeur à proposer un système « coupé-cabriolet » sur ses modèles, Peugeot réitéra son offre, après la 601, sur la 402 en mettant au catalogue une version éclipse à toit amovible électrique en 1936 puis manuelle en 1937 après avoir jugé que cette manipulation était peu fiable et trop gourmande en énergie. En 1938, la 402B remplace la 402. Si les modèles sont très similaires, la cylindrée et le nombre de chevaux délivrés par le moteur augmente (2142 cm3 et 63 chevaux), elle reçoit également une calandre et une malle arrière plus proéminente permettant de charger à l’intérieur de cette dernière la roue de secours. Peugeot s’affaira même à réaliser une première voiture à consonance sportive avec la 402B légère qui adopte la carrosserie de la petite 202, plus légère, accouplée au moteur de 2142 cm3 de la B ce qui lui permet d’atteindre la vitesse de 135 km/h. On ne peut pas évoquer la sportivité de la 402 en oubliant de mentionner l’existence de la 402 Darl’mat, fabriquées à 105 exemplaires sous la forme d’un roadster et d’un coupé. C’est lors de l’épreuve des 24h du Mans de 1937 que trois Darl’mat furent engagées finissant à la 7e, 8e et 10e place du classement, un bel exploit pour la marque sochalienne dont l’équipe aura su rester entière du départ à l’arrivée. Cette Peugeot 402B de 1939 fit l’objet d’une belle restauration esthétique avec une nouvelle peinture de couleur beige crème en remplacement de l’ancienne peinture verte ainsi qu’un gros travail de sellerie réalisé en 2013 par l’entreprise Alex Main, spécialisée en sellerie de véhicules d’avant-guerre à Vichy. Pour un total de 7 500 €, l’habitacle fut habillé de cuir couleur chocolat ainsi que les panneaux de portes, de nouvelles moquettes sur-mesure furent posées au sol dans une couleur assortie à la carrosserie et la capote fut également changée de la même couleur que les sièges. L’entreprise s’occupa également de l’habillage du coffre ainsi que du couvre capote en cuir chocolat. Le propriétaire actuel fit l’acquisition de cette 402B en 2016 après la restauration esthétique. Très attaché à sa voiture, il sut en prendre le plus grand soin et participa à de nombreux rallyes historiques à son bord. Une révision mécanique ainsi que quelques petites améliorations, parmi lesquels le remplacement du collecteur d’échappem
Numéro de série 80630 Rare version découvrable Bel état de restauration Carte grise française La Peugeot 402 est le résultat d’une révolution esthétique des véhicules de tourisme en Europe insufflé par les Etats-Unis et l’apparition du « Streamline Modern » ; branche tardive de l’Art Déco que l’on traduit par « style paquebot » dans l’Hexagone. En effet, c’est en 1934, de l’autre côté de l’Atlantique que née la Chrysler Airflow, première automobile de série à s’intéresser réellement à l’aérodynamisme en nette rupture avec les carrosseries des années 1920. C’est lors du Salon de Paris de 1935 que la Peugeot 402 est présentée au public ; sa carrosserie effilée aux ailes gonflées, son pare-brise incliné et ses phares placés derrières la calandre lui donne le surnom de « fuseau de Sochaux ». On doit cette automobile au travail d’Henri Thomas alors responsable du département Etudes Carrosseries chez Peugeot et qui veut réaliser une automobile capable de faire face à une féroce concurrence illustrée par l’arrivée des premières Traction Avant chez Citroën qui fit l’effet d’une bombe dans le marché national. Par soucis d’économie, la marque au lion construit la 402 sur un châssis rigide « Bloctube » qui fut déjà installé sur les modèles précédents, elle y ajoute des suspensions indépendantes à l’avant et à lames à l’arrière. Coté mécanique, Peugeot sait se défendre en offrant un moteur 4 cylindres culbuté de 1991 cm3 développant 55 chevaux transmis au sol par une boite de vitesse à 3 rapports dont la seconde et la troisième sont synchronisées ; certaines versions de la 402 seront même équipées d’une boite semi-automatique à commande électrique Cotal. Premier constructeur à proposer un système « coupé-cabriolet » sur ses modèles, Peugeot réitéra son offre, après la 601, sur la 402 en mettant au catalogue une version éclipse à toit amovible électrique en 1936 puis manuelle en 1937 après avoir jugé que cette manipulation était peu fiable et trop gourmande en énergie. En 1938, la 402B remplace la 402. Si les modèles sont très similaires, la cylindrée et le nombre de chevaux délivrés par le moteur augmente (2142 cm3 et 63 chevaux), elle reçoit également une calandre et une malle arrière plus proéminente permettant de charger à l’intérieur de cette dernière la roue de secours. Peugeot s’affaira même à réaliser une première voiture à consonance sportive avec la 402B légère qui adopte la carrosserie de la petite 202, plus légère, accouplée au moteur de 2142 cm3 de la B ce qui lui permet d’atteindre la vitesse de 135 km/h. On ne peut pas évoquer la sportivité de la 402 en oubliant de mentionner l’existence de la 402 Darl’mat, fabriquées à 105 exemplaires sous la forme d’un roadster et d’un coupé. C’est lors de l’épreuve des 24h du Mans de 1937 que trois Darl’mat furent engagées finissant à la 7e, 8e et 10e place du classement, un bel exploit pour la marque sochalienne dont l’équipe aura su rester entière du départ à l’arrivée. Cette Peugeot 402B de 1939 fit l’objet d’une belle restauration esthétique avec une nouvelle peinture de couleur beige crème en remplacement de l’ancienne peinture verte ainsi qu’un gros travail de sellerie réalisé en 2013 par l’entreprise Alex Main, spécialisée en sellerie de véhicules d’avant-guerre à Vichy. Pour un total de 7 500 €, l’habitacle fut habillé de cuir couleur chocolat ainsi que les panneaux de portes, de nouvelles moquettes sur-mesure furent posées au sol dans une couleur assortie à la carrosserie et la capote fut également changée de la même couleur que les sièges. L’entreprise s’occupa également de l’habillage du coffre ainsi que du couvre capote en cuir chocolat. Le propriétaire actuel fit l’acquisition de cette 402B en 2016 après la restauration esthétique. Très attaché à sa voiture, il sut en prendre le plus grand soin et participa à de nombreux rallyes historiques à son bord. Une révision mécanique ainsi que quelques petites améliorations, parmi lesquels le remplacement du collecteur d’échappem
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