1962 Maserati 3500 GTi cabriolet Vignale avec Hard top Titre de circulation suisse Châssis n° AM101 1407 Moteur n° AM101 1407 - Modèle rarissime, seulement 242 exemplaires - Restauration suisse de très haut niveau - Matching Numbers - Livrée neuve en Allemagne D'une certaine façon, la 3500 GT est à Maserati ce que la 250 GT est à Ferrari. Pour prendre la suite des Maserati A6G 2000, qui sont quasiment des voitures de course en habit de ville, Adolfo et Omer Orsi savent qu'il faut une automobile plus confortable, capable de plaire à une clientèle d'amateurs opulents. L'époque s'y prête et la marque a le vent en poupe, forte des succès de la 250 F entre les mains de Juan-Manuel Fangio. Giulio Alfieri, ingénieur talentueux entré chez Maserati en 1953, place dans un châssis tubulaire un six cylindres en ligne en aluminium, dérivé de celui de la 350 S. Comportant deux ACT et un double allumage, il est à la fois souple, puissant et fiable. La voiture débute sa carrière sous la forme d'un coupé carrossé par Touring, selon sa technique "Superleggera". A l'intérieur, le luxe est de mise pour aménager un habitacle raffiné. Présenté en 1957, le coupé 3500 GT va plaire et les commandes affluent. Fort de ce succès, Maserati présente au Salon de Genève 1960 une version cabriolet. Réalisée par Vignale sur un dessin de Michelotti, sa ligne est plus moderne que le coupé, avec une calandre plus affirmée et un élégant décrochement de l'aile arrière au-dessus des passages de roues. Sa carrosserie est en acier, sauf le capot et le couvercle de coffre en aluminium, et elle est légèrement plus courte que le coupé. Ce cabriolet a connu des clients célèbres, comme le roi du Maroc ou l'acteur Dean Martin. Vendue un prix élevée, sa production est restée plus limitée que celle du coupé. Avec 242 exemplaires, c'est aujourd'hui une voiture beaucoup plus rare et recherchée. Le modèle va connaître plusieurs améliorations, dont une alimentation par injection Lucas, du type de celle vue sur les Jaguar Type D. Elle fait passer la puissance à 235 ch et la vitesse de pointe à 220 km/h. Comme nous l'a confirmé le département historique de Maserati, ce somptueux cabriolet a été livré neuf en Allemagne après être sorti d'usine en juin 1962. Il était à l'origine de couleur "Verde Parioli" (vert très clair métallisé) avec intérieur cuir beige et comportait des options telles que les roues fils, ou le hard-top, dont elle dispose encore aujourd'hui. Achetée en 2007 par son actuel propriétaire, un important collectionneur suisse, ce dernier s'est lancé dans une restauration complète en la confiant aux meilleurs artisans suisses. L'intérieur beige a été refait avec d'anciens stocks de cuir Connolly dénichés par son propriétaire. L'équipement comporte des vitres électriques et les contreportes et moquettes sont impeccables, de même que le tableau de bord avec ses instruments Jaeger siglés Maserati, élégants et sportifs, et que le volant à trois branches ajourées. La carrosserie en excellent état est d'une teinte "gun metal grey" qui sied à ce dessin sobre et équilibré. La capote est refaite également et le coffre est habillé d'un revêtement molletonné de belle facture. Le moteur d'origine (la voiture est donc "matching numbers", pour reprendre l'expression consacrée) est alimenté par une injection Lucas, système qui a fait ses preuves lorsqu'il est correctement réglé et qui se marie bien avec le double allumage qui caractérise ce six-cylindres racé, de présentation impeccable. Comme à sa sortie d'usine, la voiture est équipée d'une boîte de vitesses ZF à cinq rapports. Elle dispose de cinq jantes Borrani restaurées, chaussées de pneus Michelin en bon état et les freins bénéficient des quatre disques apparus sur les dernières versions de ce modèle. Ce magnifique exemplaire constitue une rare occasion d'acquérir une des Grand Tourisme les plus prestigieuses et performantes de son époque, pour un prix qui est encore loin de celui atteint par certaines de ses concurrentes co
1962 Maserati 3500 GTi cabriolet Vignale avec Hard top Titre de circulation suisse Châssis n° AM101 1407 Moteur n° AM101 1407 - Modèle rarissime, seulement 242 exemplaires - Restauration suisse de très haut niveau - Matching Numbers - Livrée neuve en Allemagne D'une certaine façon, la 3500 GT est à Maserati ce que la 250 GT est à Ferrari. Pour prendre la suite des Maserati A6G 2000, qui sont quasiment des voitures de course en habit de ville, Adolfo et Omer Orsi savent qu'il faut une automobile plus confortable, capable de plaire à une clientèle d'amateurs opulents. L'époque s'y prête et la marque a le vent en poupe, forte des succès de la 250 F entre les mains de Juan-Manuel Fangio. Giulio Alfieri, ingénieur talentueux entré chez Maserati en 1953, place dans un châssis tubulaire un six cylindres en ligne en aluminium, dérivé de celui de la 350 S. Comportant deux ACT et un double allumage, il est à la fois souple, puissant et fiable. La voiture débute sa carrière sous la forme d'un coupé carrossé par Touring, selon sa technique "Superleggera". A l'intérieur, le luxe est de mise pour aménager un habitacle raffiné. Présenté en 1957, le coupé 3500 GT va plaire et les commandes affluent. Fort de ce succès, Maserati présente au Salon de Genève 1960 une version cabriolet. Réalisée par Vignale sur un dessin de Michelotti, sa ligne est plus moderne que le coupé, avec une calandre plus affirmée et un élégant décrochement de l'aile arrière au-dessus des passages de roues. Sa carrosserie est en acier, sauf le capot et le couvercle de coffre en aluminium, et elle est légèrement plus courte que le coupé. Ce cabriolet a connu des clients célèbres, comme le roi du Maroc ou l'acteur Dean Martin. Vendue un prix élevée, sa production est restée plus limitée que celle du coupé. Avec 242 exemplaires, c'est aujourd'hui une voiture beaucoup plus rare et recherchée. Le modèle va connaître plusieurs améliorations, dont une alimentation par injection Lucas, du type de celle vue sur les Jaguar Type D. Elle fait passer la puissance à 235 ch et la vitesse de pointe à 220 km/h. Comme nous l'a confirmé le département historique de Maserati, ce somptueux cabriolet a été livré neuf en Allemagne après être sorti d'usine en juin 1962. Il était à l'origine de couleur "Verde Parioli" (vert très clair métallisé) avec intérieur cuir beige et comportait des options telles que les roues fils, ou le hard-top, dont elle dispose encore aujourd'hui. Achetée en 2007 par son actuel propriétaire, un important collectionneur suisse, ce dernier s'est lancé dans une restauration complète en la confiant aux meilleurs artisans suisses. L'intérieur beige a été refait avec d'anciens stocks de cuir Connolly dénichés par son propriétaire. L'équipement comporte des vitres électriques et les contreportes et moquettes sont impeccables, de même que le tableau de bord avec ses instruments Jaeger siglés Maserati, élégants et sportifs, et que le volant à trois branches ajourées. La carrosserie en excellent état est d'une teinte "gun metal grey" qui sied à ce dessin sobre et équilibré. La capote est refaite également et le coffre est habillé d'un revêtement molletonné de belle facture. Le moteur d'origine (la voiture est donc "matching numbers", pour reprendre l'expression consacrée) est alimenté par une injection Lucas, système qui a fait ses preuves lorsqu'il est correctement réglé et qui se marie bien avec le double allumage qui caractérise ce six-cylindres racé, de présentation impeccable. Comme à sa sortie d'usine, la voiture est équipée d'une boîte de vitesses ZF à cinq rapports. Elle dispose de cinq jantes Borrani restaurées, chaussées de pneus Michelin en bon état et les freins bénéficient des quatre disques apparus sur les dernières versions de ce modèle. Ce magnifique exemplaire constitue une rare occasion d'acquérir une des Grand Tourisme les plus prestigieuses et performantes de son époque, pour un prix qui est encore loin de celui atteint par certaines de ses concurrentes co
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