Beschreibung:

(Belgique, Militaria) - " Journal du siège d’Anvers. 24 9bre - 31 xbre 1832". Pet. in-8° carré : [10]-127-[34 blanco] pp. (rares rouss.). Rel. de l'époque : demi-vélin à petits coins titré en long sur le vélin du plat sup., plats de papier marbré bleu, dos lisse, lacets de fermeture en tissu vert (plats frottés). Intéressante relation anonyme du siège de la citadelle d'Anvers par les troupes françaises envoyées pour garantir l'indépendance du jeune État belge. À la fin de la campagne des Dix-Jours (2-12 août 1831), Guillaume Ier des Pays-Bas avait vainement tenté de reconquérir le territoire belge, se heurtant à l'Armée du Nord commandée par le maréchal Étienne-Maurice Gérard. Toutefois, en se retirant, les Hollandais avaient laissé une garnison à Anvers, provoquant ainsi une seconde intervention des troupes du maréchal Gérard, qui mit le siège devant Anvers le 15 novembre 1832. Les volontaires belges se joignirent aux Français et l'armée régulière belge défendit les digues de l'Escaut, au nord d'Anvers. Le général hollandais David Chassé capitula le 23 décembre. Le présent ouvrage, composé lisiblement en français, fournit une multitude d'informations : tableaux avec la composition et l'itinéraire des troupes, emplacements des troupes selon leurs armes et principaux événements qui s'y sont déroulés, journal proprement dit donnant un récit très détaillé avec des indications chiffrées (nombre d'hommes engagés, blessés, tués, etc.) et une description approfondie des travaux du siège. Les multiples ratures et corrections d'une part, la précision des informations et le vocabulaire utilisé d'autre part, laissent entendre qu'il s'agit d'un manuscrit original dont l'auteur est un officier supérieur ayant pris part au siège: "[...] à 8 h du soir, le major de tranchée remet aux chefs d'attaque du génie les neuf compagnies d'élite formant la garde de la tranchée [...] couchées sur le ventre, les fusils chargés sans amorce, le chien abattu [...]"; "2 hommes seulement sont atteints mortellement dans la journée"; "vers 3 h de la nuit, une centaine de Hollandais s'approchent [...] par la route de Boom. Après une fusillade assez vive, ils sont contraints de se retirer"; "La difficulté des chemins et des communications, la nature du sol, la pente raide de glaise font de cet armement opéré sous le feu défensif de mousqueterie [...] et de grenades une des opérations les plus difficiles d'un siège où l'artillerie a déjà eu à lutter contre tant d'obstacles de ce genre [...]". Drouotlive.com Read more