Auktionsarchiv: Los-Nr. 282

CABINET en laque décoré de scènes et de

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Auktionsarchiv: Los-Nr. 282

CABINET en laque décoré de scènes et de

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Beschreibung:

CABINET en laque décoré de scènes et de paysages, à fond noir et motifs d'or, dans le goût de la Chine, avec des motifs traditionnels (pagodes, phoenix, cerfs...) et une frise de croisillons sur les pourtours. Il ouvre par deux portes qui découvrent onze tiroirs sur quatre rangs. Entrée de serrure et pentures en cuivre gravé. Angleterre, XVIIIe siècle H: 44 - L: 50 - P: 39 cm Les diverses Compagnies des Indes établies depuis le XVIIe siècle pour commercer avec l'Extrême-Orient suscitèrent bien des convoitises. Outre les périls d'une navigation au long cours, la piraterie, voire la guerre entre les différents États, qui rendaient quelque peu aléatoires les profits escomptés (certaines compagnies firent faillite), Chinois et Japonais tentèrent eux-mêmes d'endiguer le trafic, et le Japon cessa tout commerce direct avec l'Occident au XVIIe siècle. Ses laques étaient réputés à juste titre les plus beaux, et d'une qualité supérieure encore à ceux du continent. Face à cette situation, les tentatives pour satisfaire une clientèle toujours friande de nouveautés et de rareté, sont nombreuses Les Européens copient et imitent. Mais la laque orientale est obtenue à partir d'un arbre (Rhus vernicifera) qui ne peut pousser en Europe. Dès le début du XVIIe siècle, les Hollandais fabriquent des objets «à la mode de la Chine», et les Anglais, du «Japan work» («The treatise of Japanning and Varnishing» est publié à Londres en 1688 par Stalker et Parker), au point que le meuble laqué fait intégralement partie du style Queen Anne.

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CABINET en laque décoré de scènes et de paysages, à fond noir et motifs d'or, dans le goût de la Chine, avec des motifs traditionnels (pagodes, phoenix, cerfs...) et une frise de croisillons sur les pourtours. Il ouvre par deux portes qui découvrent onze tiroirs sur quatre rangs. Entrée de serrure et pentures en cuivre gravé. Angleterre, XVIIIe siècle H: 44 - L: 50 - P: 39 cm Les diverses Compagnies des Indes établies depuis le XVIIe siècle pour commercer avec l'Extrême-Orient suscitèrent bien des convoitises. Outre les périls d'une navigation au long cours, la piraterie, voire la guerre entre les différents États, qui rendaient quelque peu aléatoires les profits escomptés (certaines compagnies firent faillite), Chinois et Japonais tentèrent eux-mêmes d'endiguer le trafic, et le Japon cessa tout commerce direct avec l'Occident au XVIIe siècle. Ses laques étaient réputés à juste titre les plus beaux, et d'une qualité supérieure encore à ceux du continent. Face à cette situation, les tentatives pour satisfaire une clientèle toujours friande de nouveautés et de rareté, sont nombreuses Les Européens copient et imitent. Mais la laque orientale est obtenue à partir d'un arbre (Rhus vernicifera) qui ne peut pousser en Europe. Dès le début du XVIIe siècle, les Hollandais fabriquent des objets «à la mode de la Chine», et les Anglais, du «Japan work» («The treatise of Japanning and Varnishing» est publié à Londres en 1688 par Stalker et Parker), au point que le meuble laqué fait intégralement partie du style Queen Anne.

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