Beschreibung:

DJET#1966 Marque: Matra Modèle: Djet Année: 1966 Nombre de places: 2 Nombre de cylindres: 4 Cylindrée (cm3): 1 108 Puissance (ch): 70 Compteur: 63 532 km Vitesse maximale (km/h): 170 Production (nbre exemplaires): 1 693 N° de série: 10247 Provenance: Collection privée d’un carrossier renommé En 1961, René Bonnet fonde la Société des automobiles René Bonnet à Romorantin et conçoit une nouvelle sportive à châssis tubulaire et moteur central avec carrosserie en résine et fibre de verre. Son style fonctionnel et épuré, élaboré par l’aérodynamicien Marcel Hubert, est avant tout dicté par l’efficacité, avec une surface frontale réduite au strict mini- mum (la Djet est très étroite et très basse). Son poids accuse seulement 500 kg sur les premiers modèles. Côté mécanique, elle emprunte moteur, traverse avant, direction, chauffage, pédalier, freins à disques et roues tôle de 15 pouces à la Re- nault 8. La René Bonnet Djet courre aux 1000 Km du Nürburgring en mai 1962 et remporte l’indice énergétique aux 24 Heures du Mans en juin. La Djet de série est exposée au Bowling de Paris en juillet, puis au Salon de Paris en octobre. La première Djet I de série (elle fait désormais appel à une classique poutre centrale en acier) sort de l’usine de Romo- rantin en juillet 1963. Elle vaut 20 000 F, trois fois le prix d’une R8, plus que la nouvelle berlinette Alpine A110 qui partage les mêmes composants et presque autant qu’une luxueuse Facel Vega Facellia. La René Bonnet Djet est la première voiture de série à moteur central du monde à être commercialisée, avant la confidentielle ATS 2500 GT, quatre ans avant la Lamborghini Miura et la Dino 206 GT et bien avant la Lotus Europe de Colin Chapman, promoteur du moteur central en compétition. Seulement 198 Djet seront construites sous la marque René Bonnet, de 1962 à 1964. En 1964, Matra rachète la société des Automobiles René Bonnet en difficultés financières et au salon de Paris 1964, les Djet V et Djet V S, modifiées en profondeur par Claude Bonnet, fils de René, et Philippe Guédon, directeur de la nouvelle société Matra Sport, sont exposées sur le stand Matra. La carrosserie a été allongée de 40 cm pour créer un coffre à bagages à l’arrière et élargie de 10 cm pour accroître la largeur aux coudes. La prise d’air avant a été agrandie (pour améliorer le refroidissement), ainsi que les passages de roues arrière. Elle adopte aussi un hayon arrière en verre. Deux moteurs Renault sont proposés, le 1108 cm3 70 ch (Djet V) et le 1108 cm3 de 94 ch (Djet V S). En juillet 1966, les Matra-Bonnet Djet 5 et Djet 5 S deviennent Matra- Sports Jet 5 et Jet 6 (« Djet avec un D ! », s’offusquait Phi- lippe Guédon) et reçoivent le logo Matra Sports sur le capot et le panneau arrière. Mais les ventes déclinent. En 1967, la Jet 6, équipé du nouveau moteur 1255 cm3 de la R8 Gordini, sera l’ultime évolution du modèle, la production prenant fin en juillet 1968. Véritable jalon de l’histoire des sportives à moteur central et avec une production de seulement 1 693 exemplaires la Djet/Jet reste une valeur sûre à collectionner avant que les prix ne flambent. Le véhicule d’origine française (n° de série 10247) a reçu une peinture jaune non d’origine il y a quelques années. Son inté- rieur en simili cuir noir, les moquettes noires, le ciel de toit et le volant cuir à trois branches en aluminium et cerclage bois sont en bon état. L’instrumentation est complète et fonction- nelle. Suite à un essai dynamique, le groupe moteur-boîte, qui vient d’être révisé avec un allumage neuf, fonctionne parfaitement. La ligne d’échappement et les jantes en tôles chaussées de pneus Firestone 145 R 15 sont en très bon état. Les freins ont été révisés et les trains rou- lants sont en bon état. Le véhicule est équipé d’un coupe-batterie mécanique et sera vendu avec de nombreuses pièces détachées (4 jantes, portière droite. Contrôle technique à jour.