Eos déesse de l'aurore, 1941 Plâtre à patine redorée. non signé. (La dorure à la feuille a été reprise). Haut. : 220 cm - Larg. : 72 cm - Prof. : 56 cm BiBliographie : reproduit p.80 de la monographie par charles despiau A travers la difficile position d'Arno breker vis-à-vis du régime, se devinent toutes les contraintes qui s'imposent à un artiste récipiendaire des commandes d'un état totalitaire. curieusement et signe d'un aveuglement artistique despiau, qui a côtoyé breker ne le lie pas au régime fasciste mais s'inquiète de ce qu'un afflux de commandes par le même donneur d'ordre, l'état ne transforme l'expression stylistique du sculpteur. charles despiau extrait : « Il s'exprimera par le corps humain rendu, dans le plein air, à sa noblesse originelle, animé par un geste pur, ennobli par la pensée. mais, diront quelques-uns, voilà un art officiel ; il se fera l'esclave du pouvoir, car on ne met point de statues sur les places qui ne soient commandées d'avance et qui ne doivent obéir à des conditions imposées. L'art véritable est celui qui peut s'exprimer sans entraves. nous répondons qu'on peut travailler librement dans l'exécution d'une commande définie. Il reste à un talent fécond assez de liberté pour s'exprimer parfaitement, même dans un cadre donné. Le génie, si l'on y regarde, ne paraît pas avoir souffert de pareilles contingences et Phidias ni michel-Ange n'ont jamais fait une oeuvre pour eux-mêmes. » (extrait de la monographie de charles despiau . en 1980, breker dans un entretien avec J. damasse, déclarait avoir refusé les offres de staline qui appréciait ses talents de sculpteur. (mr renAuLt michel, restaurateur ayant travaillé du vivant de l'artiste à dusseldörf de 1970 à 1973). notre sculpture est un état intermédiaire avant le tirage en bronze destiné à orner une place publique qui avait été ordonnancée par l'architecte Albert speer
Eos déesse de l'aurore, 1941 Plâtre à patine redorée. non signé. (La dorure à la feuille a été reprise). Haut. : 220 cm - Larg. : 72 cm - Prof. : 56 cm BiBliographie : reproduit p.80 de la monographie par charles despiau A travers la difficile position d'Arno breker vis-à-vis du régime, se devinent toutes les contraintes qui s'imposent à un artiste récipiendaire des commandes d'un état totalitaire. curieusement et signe d'un aveuglement artistique despiau, qui a côtoyé breker ne le lie pas au régime fasciste mais s'inquiète de ce qu'un afflux de commandes par le même donneur d'ordre, l'état ne transforme l'expression stylistique du sculpteur. charles despiau extrait : « Il s'exprimera par le corps humain rendu, dans le plein air, à sa noblesse originelle, animé par un geste pur, ennobli par la pensée. mais, diront quelques-uns, voilà un art officiel ; il se fera l'esclave du pouvoir, car on ne met point de statues sur les places qui ne soient commandées d'avance et qui ne doivent obéir à des conditions imposées. L'art véritable est celui qui peut s'exprimer sans entraves. nous répondons qu'on peut travailler librement dans l'exécution d'une commande définie. Il reste à un talent fécond assez de liberté pour s'exprimer parfaitement, même dans un cadre donné. Le génie, si l'on y regarde, ne paraît pas avoir souffert de pareilles contingences et Phidias ni michel-Ange n'ont jamais fait une oeuvre pour eux-mêmes. » (extrait de la monographie de charles despiau . en 1980, breker dans un entretien avec J. damasse, déclarait avoir refusé les offres de staline qui appréciait ses talents de sculpteur. (mr renAuLt michel, restaurateur ayant travaillé du vivant de l'artiste à dusseldörf de 1970 à 1973). notre sculpture est un état intermédiaire avant le tirage en bronze destiné à orner une place publique qui avait été ordonnancée par l'architecte Albert speer
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