[Hugo, Victor -- Adèle Hugo] Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie.Paris, Bruxelles et Leipziz, Librairie Internationale, Lacroix, Verboeckhoven et Ce [sic], 1863. 2 volumes in-8 (235 x 150 mm). Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés, dos orné, tête dorée (Reliure de l'époque). Rares rousseurs sur les feuillets de tête. EXEMPLAIRE DE JULES JANIN SUR HOLLANDE, ENRICHI DE NOMBREUSES LETTRES. Édition originale. Un des "quelques exemplaires sur Hollande" (Clouzot).Publiée sans nom d'auteur, cette édition des souvenirs de Mme Hugo, corrigés par son fils Charles et son beau-fils Auguste Vacquerie a été préparée par les éditeurs Lacroix et Verboecken. Elle parut à Paris le 18 juin 1863, au lendemain de la parution de l'originale belge, avec les fautes corrigées. Victor Hugo n'hésitera pas à inclure l'ouvrage dans les Œuvres complètes. Envoi autographe signé : "au critique courageux Mr. Jules Janin Adèle Victor Hugo", sur le faux-titre.Le "Prince de la Critique" est ici salué pour son courage par Mme Hugo. Si ses articles ne furent pas toujours tendres pour Hugo, Jules Janin soutint sa candidature à l'Académie, et entretint une correspondance chaleureuse avec la famille Hugo pendant les années d'exil ; en 1852, il avait protesté publiquement contre la saisie des biens du poète qui lui en sut gré, ainsi qu'en témoigne la lettre écrite de Bruxelles jointe ici. En 1854, il rendit un hommage appuyé à Victor Hugo dans son Histoire de la littérature dramatique, ce dont le poète le remerciera par une longue pièce des Contemplations intitulée À Jules J. :"Merci, toi dont le cœur aima, sentit, comprit !Merci, devin ! Merci, frère, poète, esprit,Qui viens chanter cet hymne à côté de ma vie !" Précieux par son envoi, cet exemplaire l’est également par les lettres particulièrement touchantes qui le truffent. Elles émanent des deux filles du poète, de son épouse, d'un de ses amis proches, de son directeur de conscience, mais aussi de Hugo lui-même lorsqu'au printemps 1822 il évoque le sort de son frère aîné dont la raison vacille ; peu de temps après cette lettre, le mariage de Victor avec Adèle Foucher provoqua une nouvelle crise et entraîna son internement. Eugène Hugo mourut en 1837 à l'hospice de Charenton. [On joint :]HUGO, Victor. Lettre autographe signée à Jules Janin, Bruxelles 9 juin [1852] (3 p. in-12 sur un bifeuillet de papier pelure, petites taches d'encre en bas de page, non reliée). Il le remercie pour avoir protesté contre la saisie de ses biens : "Vous prenez dans votre âme l'accent vrai, le cri touchant, le mot cordial. Un malheur immortalisé par vous n'est pas un malheur. Cette page que vous venez d'écrire surnage sur mon naufrage. Qu'importe ce qui est englouti. [...] Je ne vous connaissais pas bien encore, je savais de vous le grand esprit, je ne savais pas le grand cœur". BOULANGER, Louis. Lettre autographe signée à M. de Billing, mercredi 2 heures [6 septembre 1843] (2 p. in-8 sur un bifeuillet avec adresse au verso, monté sur onglet en tête du t. I). Il lui annonce la mort accidentelle de Léopoldine Hugo, de son mari et de son fils "noyés dans la Seine entre Villequier et Caudebec, ils étaient sur une petite barque à voile qui a chaviré. [...] ce malheureux Victor apprendra dans quelqu'auberge loin des siens la perte de sa fille" C'est le 9 septembre, par les journaux, que Hugo apprit la nouvelle alors qu'il se trouvait à Rochefort avec Juliette Drouet.Artiste ami de Victor Hugo qu’il rencontre en 1824, Boulanger illustra Les Orientales (un poème lui est dédié), réalisa le frontispice des Contemplations en 1856 et plusieurs portraits des membres de la famille Hugo. HUGO, Adèle. Billet autographe signé à une amie, lundi 19 mai (2 p. in-12 sur un feuillet monté sur onglet à la fin de la table du t. I). La fille cadette de Victor Hugo s'excuse d'avoir manqué sa visite : "j'étais allée dire adieu à mes morts au cimetière Montparnasse" HUGO, Léopoldine. Lettre autographe signée à Charles Vacquerie, son futur époux [ver
[Hugo, Victor -- Adèle Hugo] Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie.Paris, Bruxelles et Leipziz, Librairie Internationale, Lacroix, Verboeckhoven et Ce [sic], 1863. 2 volumes in-8 (235 x 150 mm). Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés, dos orné, tête dorée (Reliure de l'époque). Rares rousseurs sur les feuillets de tête. EXEMPLAIRE DE JULES JANIN SUR HOLLANDE, ENRICHI DE NOMBREUSES LETTRES. Édition originale. Un des "quelques exemplaires sur Hollande" (Clouzot).Publiée sans nom d'auteur, cette édition des souvenirs de Mme Hugo, corrigés par son fils Charles et son beau-fils Auguste Vacquerie a été préparée par les éditeurs Lacroix et Verboecken. Elle parut à Paris le 18 juin 1863, au lendemain de la parution de l'originale belge, avec les fautes corrigées. Victor Hugo n'hésitera pas à inclure l'ouvrage dans les Œuvres complètes. Envoi autographe signé : "au critique courageux Mr. Jules Janin Adèle Victor Hugo", sur le faux-titre.Le "Prince de la Critique" est ici salué pour son courage par Mme Hugo. Si ses articles ne furent pas toujours tendres pour Hugo, Jules Janin soutint sa candidature à l'Académie, et entretint une correspondance chaleureuse avec la famille Hugo pendant les années d'exil ; en 1852, il avait protesté publiquement contre la saisie des biens du poète qui lui en sut gré, ainsi qu'en témoigne la lettre écrite de Bruxelles jointe ici. En 1854, il rendit un hommage appuyé à Victor Hugo dans son Histoire de la littérature dramatique, ce dont le poète le remerciera par une longue pièce des Contemplations intitulée À Jules J. :"Merci, toi dont le cœur aima, sentit, comprit !Merci, devin ! Merci, frère, poète, esprit,Qui viens chanter cet hymne à côté de ma vie !" Précieux par son envoi, cet exemplaire l’est également par les lettres particulièrement touchantes qui le truffent. Elles émanent des deux filles du poète, de son épouse, d'un de ses amis proches, de son directeur de conscience, mais aussi de Hugo lui-même lorsqu'au printemps 1822 il évoque le sort de son frère aîné dont la raison vacille ; peu de temps après cette lettre, le mariage de Victor avec Adèle Foucher provoqua une nouvelle crise et entraîna son internement. Eugène Hugo mourut en 1837 à l'hospice de Charenton. [On joint :]HUGO, Victor. Lettre autographe signée à Jules Janin, Bruxelles 9 juin [1852] (3 p. in-12 sur un bifeuillet de papier pelure, petites taches d'encre en bas de page, non reliée). Il le remercie pour avoir protesté contre la saisie de ses biens : "Vous prenez dans votre âme l'accent vrai, le cri touchant, le mot cordial. Un malheur immortalisé par vous n'est pas un malheur. Cette page que vous venez d'écrire surnage sur mon naufrage. Qu'importe ce qui est englouti. [...] Je ne vous connaissais pas bien encore, je savais de vous le grand esprit, je ne savais pas le grand cœur". BOULANGER, Louis. Lettre autographe signée à M. de Billing, mercredi 2 heures [6 septembre 1843] (2 p. in-8 sur un bifeuillet avec adresse au verso, monté sur onglet en tête du t. I). Il lui annonce la mort accidentelle de Léopoldine Hugo, de son mari et de son fils "noyés dans la Seine entre Villequier et Caudebec, ils étaient sur une petite barque à voile qui a chaviré. [...] ce malheureux Victor apprendra dans quelqu'auberge loin des siens la perte de sa fille" C'est le 9 septembre, par les journaux, que Hugo apprit la nouvelle alors qu'il se trouvait à Rochefort avec Juliette Drouet.Artiste ami de Victor Hugo qu’il rencontre en 1824, Boulanger illustra Les Orientales (un poème lui est dédié), réalisa le frontispice des Contemplations en 1856 et plusieurs portraits des membres de la famille Hugo. HUGO, Adèle. Billet autographe signé à une amie, lundi 19 mai (2 p. in-12 sur un feuillet monté sur onglet à la fin de la table du t. I). La fille cadette de Victor Hugo s'excuse d'avoir manqué sa visite : "j'étais allée dire adieu à mes morts au cimetière Montparnasse" HUGO, Léopoldine. Lettre autographe signée à Charles Vacquerie, son futur époux [ver
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