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Auktionsarchiv: Los-Nr. 324

Importante commode marquetée en quartefeuilles

Schätzpreis
9.000 € - 12.000 €
ca. 9.753 $ - 13.005 $
Zuschlagspreis:
6.500 €
ca. 7.044 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 324

Importante commode marquetée en quartefeuilles

Schätzpreis
9.000 € - 12.000 €
ca. 9.753 $ - 13.005 $
Zuschlagspreis:
6.500 €
ca. 7.044 $
Beschreibung:

Importante commode marquetée en quartefeuilles de satiné rubané dans des encadrements en travers de bois de rose soulignés de filets composés. De forme rectangulaire, la façade à léger ressaut ouvre par trois tiroirs étroits surmontant trois tiroirs sans traverse; montants à pans coupés à gaines en saillie. Attribuée à RVLC Epoque Louis XVI (restauration d'usage). Ornementation de bronze ciselé et doré tels qu'entrées, anneaux perlés et macarons. Plateau de marbre gris Sainte-Anne. H: 86 - L: 144 - P: 59 cm Bien qu'elle ne porte pas d'estampille, cette commode peut être rattachée à l'oeuvre de Roger Vandercruse. En effet, la qualité de ses fonçures, majoritairement en chêne de Hongrie, ainsi que son dessin architecturé, caractéristique des réalisations d'ébénisterie des dernières années 1760 ou des toutes premières années de la décennie suivante, sont révélatrices d'un artisan en meubles parisien de tout premier plan. Vander­cruse, également nommé Lacroix ou RVLC, s'illustra tout particulièrement à cette époque dans ce modèle de commodes, dont quelques rares exemplaires sont connus, parfois à panneaux de marqueterie géométrique, notamment une commode dite «Bahut», provenant des collections de Lord Wharton, qui est reproduite dans C. Roinet, Roger Vandercruse, dit Lacroix (1727-1799), Paris, 2000, p.99, fig.41; mais le plus souvent en placage d'acajou ou de bois satiné, voir particulièrement un premier exemplaire proposé aux enchères chez Christie's, à Paris, le 24 juin 2009, lot 375; ainsi qu'un deuxième, à deux portes et à côtés incurvés, vendu chez Sotheby's, à Monaco, le 22 juin 1986, lot 19; enfin, citons une dernière commode de ce type, à montants droits à pilastres cannelés, qui est passée en vente à Paris, Hôtel Drouot, Me Thierry de Maigret, le 11 juin 2004, lot 281. Roger Vandercruse dit RVLC (1727-1799) fut reçu maître ébéniste à Paris le 6 février 1755. Il se distingue de ses confrères par le rôle primor­dial qu'il joua dans le développement des créations mobilières de la Transition vers le néoclassicisme. D'origine flamande, il naquit à Paris dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine, lieu privilégié par les artisans du temps. Cette proximité géographique lui permit de se lier avec quelques-uns des artisans en meubles les plus renommés, notamment Jean-François Oeben avec qui l'une de ses soeurs se maria, puis devenue veuve se remaria avec l'ébéniste de la Couronne Jean-Henri Riesener; enfin trois autres de ses soeurs épousèrent les ébénistes Simon Oeben et Simon Guillaume et le ciseleur André Ravrio. Après son accession à la maîtrise, RVLC reprit l'atelier paternel et acquit rapidement une grande notoriété qui lui permit notamment de livrer par l'intermédiaire de Gilles Joubert quelques meubles importants pour le Garde-Meuble de la Couronne, particulièrement des commodes destinées à Madame Victoire et à la comtesse de Provence. Faute de successeur, son fils étant mort en 1789, il se retira des affaires au moment des troubles révolutionnaires, mais semble avoir continué l'ébénisterie comme loisir jusqu'à sa mort en 1799. De nos jours de nombreux musées français et internationaux possèdent des meubles de l'ébéniste, notamment les musées Cognacq-Jay, du Louvre et Nissim de Camondo à Paris, le Musée national du château de Versailles, la Wallace Collection à Londres, le Getty Museum de Malibu, le Metropolitan Museum of Art et la Frick Collection à New York et les anciennes collections Rothschild à Waddesdon Manor près de Londres.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 324
Auktion:
Datum:
25.03.2015
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Importante commode marquetée en quartefeuilles de satiné rubané dans des encadrements en travers de bois de rose soulignés de filets composés. De forme rectangulaire, la façade à léger ressaut ouvre par trois tiroirs étroits surmontant trois tiroirs sans traverse; montants à pans coupés à gaines en saillie. Attribuée à RVLC Epoque Louis XVI (restauration d'usage). Ornementation de bronze ciselé et doré tels qu'entrées, anneaux perlés et macarons. Plateau de marbre gris Sainte-Anne. H: 86 - L: 144 - P: 59 cm Bien qu'elle ne porte pas d'estampille, cette commode peut être rattachée à l'oeuvre de Roger Vandercruse. En effet, la qualité de ses fonçures, majoritairement en chêne de Hongrie, ainsi que son dessin architecturé, caractéristique des réalisations d'ébénisterie des dernières années 1760 ou des toutes premières années de la décennie suivante, sont révélatrices d'un artisan en meubles parisien de tout premier plan. Vander­cruse, également nommé Lacroix ou RVLC, s'illustra tout particulièrement à cette époque dans ce modèle de commodes, dont quelques rares exemplaires sont connus, parfois à panneaux de marqueterie géométrique, notamment une commode dite «Bahut», provenant des collections de Lord Wharton, qui est reproduite dans C. Roinet, Roger Vandercruse, dit Lacroix (1727-1799), Paris, 2000, p.99, fig.41; mais le plus souvent en placage d'acajou ou de bois satiné, voir particulièrement un premier exemplaire proposé aux enchères chez Christie's, à Paris, le 24 juin 2009, lot 375; ainsi qu'un deuxième, à deux portes et à côtés incurvés, vendu chez Sotheby's, à Monaco, le 22 juin 1986, lot 19; enfin, citons une dernière commode de ce type, à montants droits à pilastres cannelés, qui est passée en vente à Paris, Hôtel Drouot, Me Thierry de Maigret, le 11 juin 2004, lot 281. Roger Vandercruse dit RVLC (1727-1799) fut reçu maître ébéniste à Paris le 6 février 1755. Il se distingue de ses confrères par le rôle primor­dial qu'il joua dans le développement des créations mobilières de la Transition vers le néoclassicisme. D'origine flamande, il naquit à Paris dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine, lieu privilégié par les artisans du temps. Cette proximité géographique lui permit de se lier avec quelques-uns des artisans en meubles les plus renommés, notamment Jean-François Oeben avec qui l'une de ses soeurs se maria, puis devenue veuve se remaria avec l'ébéniste de la Couronne Jean-Henri Riesener; enfin trois autres de ses soeurs épousèrent les ébénistes Simon Oeben et Simon Guillaume et le ciseleur André Ravrio. Après son accession à la maîtrise, RVLC reprit l'atelier paternel et acquit rapidement une grande notoriété qui lui permit notamment de livrer par l'intermédiaire de Gilles Joubert quelques meubles importants pour le Garde-Meuble de la Couronne, particulièrement des commodes destinées à Madame Victoire et à la comtesse de Provence. Faute de successeur, son fils étant mort en 1789, il se retira des affaires au moment des troubles révolutionnaires, mais semble avoir continué l'ébénisterie comme loisir jusqu'à sa mort en 1799. De nos jours de nombreux musées français et internationaux possèdent des meubles de l'ébéniste, notamment les musées Cognacq-Jay, du Louvre et Nissim de Camondo à Paris, le Musée national du château de Versailles, la Wallace Collection à Londres, le Getty Museum de Malibu, le Metropolitan Museum of Art et la Frick Collection à New York et les anciennes collections Rothschild à Waddesdon Manor près de Londres.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 324
Auktion:
Datum:
25.03.2015
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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