JACQUES FELIX DUBAN (1797-1870) « Projet de tombeau pour Napoléon 1er » 54,5 x 46,5 cm Dessin d’architecte aquarellé, contrecollé sur carton, titré à l’encre. (Petite déchirure sur la partie supérieure) Vers 1840. Sous-verre dans un cadre en bois doré. Provenance: Descendance directes de la famille Flachéron. Une famille lyonnaise d’artistes et d’architectes. On retrouve dans l’arbre généalogique de la famille Flachéron, un architecte de la fin du XIXème siècle, Félix-Raphaël-Alexandre Flachéron qui était le neveu de Félix Duban Biographie : Jacques Félix DUBAN né à Paris le 14 octobre 1797, et mort à Bordeaux le 8 octobre 1870, est un architecte français. Avec Jacques Hittorff et Henri Labrouste il fut le chef incontesté de la nouvelle génération romantique. Il est l’élève de son futur beau-frère François Debret Lauréat du grand prix de Rome en 1823, il est profondément marqué par son séjour en Italie. Il y découvrit notamment la polychromie des peintures antiques de Pompéi, les tombeaux étrusques nouvellement mis au jour, ainsi que la tradition des grands décors peints de la Renaissance. À la faveur de la révolution de 1830, il devint l’architecte de l’École des beaux-arts de Paris. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1854. Félix Duban est un remarquable coloriste et un grand connaisseur de l’architecture gréco-romaine et des ordres architecturaux. Il est promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur par décret du 14 août 1868. Parmi ses réalisations, nous pouvons citer : - L’École des Beaux-Arts de Paris - Restauration du château de Blois - Restauration de la galerie d’Apollon du palais du Louvre, à partir de 1848. - Conception de la nouvelle décoration du Salon carré au palais du Louvre (1849-1851). - Restauration de la Sainte-Chapelle, avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus et Eugène Viollet-le-Duc. - Restauration de divers monuments historiques et monuments privés, notamment le château de Dampierre pour le duc de Luynes. Historique du projet de construction du tombeau de l’Empereur Napoléon 1er : Avant de parvenir au monument que nous connaissons et qui se trouve aujourd’hui sous le Dôme de la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts (de la Seine). Entre l’arrivée des Cendres et le déplacement du cercueil vers le tombeau, le 2 avril 1861, il faut attendre plus de vingt ans. Entre temps, le cercueil est placé dans la chapelle Saint-Jérôme, dans une sorte de chapelle ardente. Dès l’année suivant le retour de la dépouille de Napoléon, un concours national est lancé pour désigner l’architecte qui recevra l’honneur d’imaginer et de superviser la construction du tombeau de l’ancien empereur. Quatre-vingts projets sont présentés et, finalement, c’est à l’architecte Louis-Tullius Visconti (1791-1853) que le gouvernement confie la tâche de construire le tombeau et la crypte qui l’accueillera. L’artiste n’est pas étranger au lieu et au projet puisqu’il a réalisé les décors pour la cérémonie parisienne du retour des Cendres. Cet ancien élève de l’architecte de Napoléon Ier et Joséphine, Charles Percier (1764-1838), est également à l’origine de l’agrandissement du palais du Luxembourg. Il est proche du pouvoir et du roi Louis-Philippe. Par la suite, sous le Second Empire, Napoléon III le nomme architecte du château des Tuileries, qu’il doit réunir au palais du Louvre. Le projet sur les Tuileries et le tombeau de Napoléon demeurent ses deux plus grandes réalisations Pour édifier son projet, dix-huit années de travaux sont nécessaires. Visconti n’assistera donc pas au déplacement du cercueil de Napoléon vers le tombeau. À sa mort, les travaux sont repris par Jules-Frédéric Bouchet (1799-1860), puis par Alphonse-Nicolas Crépinet (1826-1892). À l’intérieur du sarcophage, Napoléon repose en habit de colonel de chasseur à cheval de la Garde Impériale dans un cercueil, lui-même inséré dans d’autres cercueils successifs faits de différents matériaux : fer-blanc, acajou, deux en p
JACQUES FELIX DUBAN (1797-1870) « Projet de tombeau pour Napoléon 1er » 54,5 x 46,5 cm Dessin d’architecte aquarellé, contrecollé sur carton, titré à l’encre. (Petite déchirure sur la partie supérieure) Vers 1840. Sous-verre dans un cadre en bois doré. Provenance: Descendance directes de la famille Flachéron. Une famille lyonnaise d’artistes et d’architectes. On retrouve dans l’arbre généalogique de la famille Flachéron, un architecte de la fin du XIXème siècle, Félix-Raphaël-Alexandre Flachéron qui était le neveu de Félix Duban Biographie : Jacques Félix DUBAN né à Paris le 14 octobre 1797, et mort à Bordeaux le 8 octobre 1870, est un architecte français. Avec Jacques Hittorff et Henri Labrouste il fut le chef incontesté de la nouvelle génération romantique. Il est l’élève de son futur beau-frère François Debret Lauréat du grand prix de Rome en 1823, il est profondément marqué par son séjour en Italie. Il y découvrit notamment la polychromie des peintures antiques de Pompéi, les tombeaux étrusques nouvellement mis au jour, ainsi que la tradition des grands décors peints de la Renaissance. À la faveur de la révolution de 1830, il devint l’architecte de l’École des beaux-arts de Paris. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1854. Félix Duban est un remarquable coloriste et un grand connaisseur de l’architecture gréco-romaine et des ordres architecturaux. Il est promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur par décret du 14 août 1868. Parmi ses réalisations, nous pouvons citer : - L’École des Beaux-Arts de Paris - Restauration du château de Blois - Restauration de la galerie d’Apollon du palais du Louvre, à partir de 1848. - Conception de la nouvelle décoration du Salon carré au palais du Louvre (1849-1851). - Restauration de la Sainte-Chapelle, avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus et Eugène Viollet-le-Duc. - Restauration de divers monuments historiques et monuments privés, notamment le château de Dampierre pour le duc de Luynes. Historique du projet de construction du tombeau de l’Empereur Napoléon 1er : Avant de parvenir au monument que nous connaissons et qui se trouve aujourd’hui sous le Dôme de la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts (de la Seine). Entre l’arrivée des Cendres et le déplacement du cercueil vers le tombeau, le 2 avril 1861, il faut attendre plus de vingt ans. Entre temps, le cercueil est placé dans la chapelle Saint-Jérôme, dans une sorte de chapelle ardente. Dès l’année suivant le retour de la dépouille de Napoléon, un concours national est lancé pour désigner l’architecte qui recevra l’honneur d’imaginer et de superviser la construction du tombeau de l’ancien empereur. Quatre-vingts projets sont présentés et, finalement, c’est à l’architecte Louis-Tullius Visconti (1791-1853) que le gouvernement confie la tâche de construire le tombeau et la crypte qui l’accueillera. L’artiste n’est pas étranger au lieu et au projet puisqu’il a réalisé les décors pour la cérémonie parisienne du retour des Cendres. Cet ancien élève de l’architecte de Napoléon Ier et Joséphine, Charles Percier (1764-1838), est également à l’origine de l’agrandissement du palais du Luxembourg. Il est proche du pouvoir et du roi Louis-Philippe. Par la suite, sous le Second Empire, Napoléon III le nomme architecte du château des Tuileries, qu’il doit réunir au palais du Louvre. Le projet sur les Tuileries et le tombeau de Napoléon demeurent ses deux plus grandes réalisations Pour édifier son projet, dix-huit années de travaux sont nécessaires. Visconti n’assistera donc pas au déplacement du cercueil de Napoléon vers le tombeau. À sa mort, les travaux sont repris par Jules-Frédéric Bouchet (1799-1860), puis par Alphonse-Nicolas Crépinet (1826-1892). À l’intérieur du sarcophage, Napoléon repose en habit de colonel de chasseur à cheval de la Garde Impériale dans un cercueil, lui-même inséré dans d’autres cercueils successifs faits de différents matériaux : fer-blanc, acajou, deux en p
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