Lettres autographes sur les mercenaires katangais.- TSHOMBE, Moïse (10 novembre 1919 - 29 juin 1969), homme politique congolais, président de l'État du Katanga. Lettre dactylographiée avec signature manuscrite, datée de Madrid, 25 octobre 1963, adressée à Bruno Sauvage, qui était le principal collaborateur de Tshombé en Espagne (1 page 4°). "[...] Afin de mettre fin aux doléances de nombre d'anciens mercenaires concernant leurs réclamations d'ordre pécunière [...] je vous prie de bien vouloir me rendre le service de diriger sur Madrid les éléments qui vous paraîtront digne de foi. Chaque cas particulier sera alors examiné sur place par moi-même [...]"./ IDEM. Lettre dactylographiée signée adressée à M. Bartier, comptable des finances à Dilolo, datée d'Elisabethville, le 27.4.63 (1 page 4°). Il demande de payer la solde mensuelle des membres du personnel AVIKAT [aviation militaire katangaise]. Ceux-ci devront rester stationnés à Dilolo jusqu'au moment où le Major Puren les convoquera"./ IDEM. Lettre dactylographiée avec signature, adressée au même, datée du 19 mai 1963 (1 page 4°, papier à en-tête de l'Etat du Katanga. Cabinet du Président). Il lui demande de "remettre à ma disposition toute la documentation comptable ou autre dont vous disposez [...]"./ En mars 1967, un tribunal congolais condamne Tshombe à mort par contumace lors du procès Tshipola pour : avoir proclamé la sécession du Katanga ; avoir constitué une armée de mercenaires ; avoir maintenu la subversion dans les unités katangaises de l'Armée nationale congolaise en vue de renverser le nouveau régime. Le 30 juin 1967, l'avion de tourisme dans lequel Tshombe voyageait est détourné vers l'Algérie par une de ses relations d'affaires qui voyageait avec lui, Francis Bodenan. Considéré comme le meurtrier de Lumumba, Tshombé est placé en résidence surveillée par le pouvoir algérien de Houari Boumédiène. Le régime de Mobutu demande son extradition, refusée par Boumédiène qui déclare préférer un procès international. En juin 1969, toujours privé de liberté, il meurt en Algérie, officiellement d'une crise cardiaque. Au sujet de Bruno Sauvage voir : Jules Gerard Libois et Benoit Verhaegen. Congo 1964 : Political Documents of a Developing Nation, p. 12./ Ens. 3 pièces.
Lettres autographes sur les mercenaires katangais.- TSHOMBE, Moïse (10 novembre 1919 - 29 juin 1969), homme politique congolais, président de l'État du Katanga. Lettre dactylographiée avec signature manuscrite, datée de Madrid, 25 octobre 1963, adressée à Bruno Sauvage, qui était le principal collaborateur de Tshombé en Espagne (1 page 4°). "[...] Afin de mettre fin aux doléances de nombre d'anciens mercenaires concernant leurs réclamations d'ordre pécunière [...] je vous prie de bien vouloir me rendre le service de diriger sur Madrid les éléments qui vous paraîtront digne de foi. Chaque cas particulier sera alors examiné sur place par moi-même [...]"./ IDEM. Lettre dactylographiée signée adressée à M. Bartier, comptable des finances à Dilolo, datée d'Elisabethville, le 27.4.63 (1 page 4°). Il demande de payer la solde mensuelle des membres du personnel AVIKAT [aviation militaire katangaise]. Ceux-ci devront rester stationnés à Dilolo jusqu'au moment où le Major Puren les convoquera"./ IDEM. Lettre dactylographiée avec signature, adressée au même, datée du 19 mai 1963 (1 page 4°, papier à en-tête de l'Etat du Katanga. Cabinet du Président). Il lui demande de "remettre à ma disposition toute la documentation comptable ou autre dont vous disposez [...]"./ En mars 1967, un tribunal congolais condamne Tshombe à mort par contumace lors du procès Tshipola pour : avoir proclamé la sécession du Katanga ; avoir constitué une armée de mercenaires ; avoir maintenu la subversion dans les unités katangaises de l'Armée nationale congolaise en vue de renverser le nouveau régime. Le 30 juin 1967, l'avion de tourisme dans lequel Tshombe voyageait est détourné vers l'Algérie par une de ses relations d'affaires qui voyageait avec lui, Francis Bodenan. Considéré comme le meurtrier de Lumumba, Tshombé est placé en résidence surveillée par le pouvoir algérien de Houari Boumédiène. Le régime de Mobutu demande son extradition, refusée par Boumédiène qui déclare préférer un procès international. En juin 1969, toujours privé de liberté, il meurt en Algérie, officiellement d'une crise cardiaque. Au sujet de Bruno Sauvage voir : Jules Gerard Libois et Benoit Verhaegen. Congo 1964 : Political Documents of a Developing Nation, p. 12./ Ens. 3 pièces.
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