COMPOSITION, 1961 Huile sur papier marouflé sur toile Signée et datée en bas à droite 96 x 67 cm - 37.8 x 26.4 in. Provenance: - Galerie Karl Flinker, Paris - Galerie Anderson-Mayer, Paris - Collection particulière, MilanNORMANNé en 1921 à Chicago, Norman Bluhm étudie avec Mies van der Rohe à l'Armour Institute of Technology. Après avoir servi durant la Seconde Guerre mondiale dans l'USAAF comme pilote de bombardier, il décide d'abandonner ses études d'architecture. Il étudie l'art à l'Académia de Belle Arte de Florence et à l'École des beaux-arts de Paris. De 1948 à 1956, il vit à Paris. Parmi ses proches figurent Joan Mitchell Sam Francis Jean-Paul-Riopelle, Zao Wou-ki parmi d'autres. Comme eux, il abandonne l'esthétique de l'École de Paris pour se consacrer au «all-over» sous l'influence de De Kooning et Pollock. À Paris, il rencontre Antonin Artaud et Giacometti et se lie d'amitié avec George Duthuit et sa femme Marguerite, fille d'Henri Matisse qui lui achète ses premières oeuvres. Il fait aussi une brève apparition dans «Orphée», le film de Jean Cocteau À New-York où il réside de 1956 à 1969, il se lie avec les artistes familiers du Cedar Bar et fait la connaissance du poète Frank O'Hara avec lequel il réalise dès la fin des années 1950 une série de poèmes peints. L'oeuvre de Bluhm, reconnue et louée par la critique, figure dans la plupart des grands musées internationaux. Il a été très soutenu par Thomas Hess, rédacteur en chef du Art News, ou James Harithas, ancien directeur de la Corcoran Gallery or Art à Washington. De nombreux critiques et intellectuels des générations postérieures, spécialistes de l' «abstraction conceptuelle» ont désigné en Noramn Bluhm un véritable précurseur, à l'image de Raphaël Rubinstein, éditeur de Art in America, qui lui a consacré plusieurs études, ainsi que d'autres critiques comme John Yau avec lequel il a souvent collaboré, et Barry Schwabsky. En 2007, le Station Museum of Contemporary Art de Houston a organisé une grande exposition consacrée aux «peintures tardives de Norman Bluhm». Le Houston Press a rapporté que «les peintures panoramiques de l'artiste newyorkais sont modelées comme des vitraux ou des mandalas, mais les formes à l'intérieur sont sexy». tandis que la Garland Fielder's review du Glasstire mentionnait que «le projet pictural de Bluhm est une telle affirmation de la vie et si franchement honnête qu'on ne peut s'empêcher de se sentir submergé par une lueur de joie spirituelle». Déjà, peu avant la mort de Bluhm en 1999, Raphaël Rubinstein prédisait que ce corpus d'oeuvre serait aussi important pour le XXIe siècle que la production tardive de Cézanne pour le XXe siècle. BLUHM COMPOSITIONS, 1961
COMPOSITION, 1961 Huile sur papier marouflé sur toile Signée et datée en bas à droite 96 x 67 cm - 37.8 x 26.4 in. Provenance: - Galerie Karl Flinker, Paris - Galerie Anderson-Mayer, Paris - Collection particulière, MilanNORMANNé en 1921 à Chicago, Norman Bluhm étudie avec Mies van der Rohe à l'Armour Institute of Technology. Après avoir servi durant la Seconde Guerre mondiale dans l'USAAF comme pilote de bombardier, il décide d'abandonner ses études d'architecture. Il étudie l'art à l'Académia de Belle Arte de Florence et à l'École des beaux-arts de Paris. De 1948 à 1956, il vit à Paris. Parmi ses proches figurent Joan Mitchell Sam Francis Jean-Paul-Riopelle, Zao Wou-ki parmi d'autres. Comme eux, il abandonne l'esthétique de l'École de Paris pour se consacrer au «all-over» sous l'influence de De Kooning et Pollock. À Paris, il rencontre Antonin Artaud et Giacometti et se lie d'amitié avec George Duthuit et sa femme Marguerite, fille d'Henri Matisse qui lui achète ses premières oeuvres. Il fait aussi une brève apparition dans «Orphée», le film de Jean Cocteau À New-York où il réside de 1956 à 1969, il se lie avec les artistes familiers du Cedar Bar et fait la connaissance du poète Frank O'Hara avec lequel il réalise dès la fin des années 1950 une série de poèmes peints. L'oeuvre de Bluhm, reconnue et louée par la critique, figure dans la plupart des grands musées internationaux. Il a été très soutenu par Thomas Hess, rédacteur en chef du Art News, ou James Harithas, ancien directeur de la Corcoran Gallery or Art à Washington. De nombreux critiques et intellectuels des générations postérieures, spécialistes de l' «abstraction conceptuelle» ont désigné en Noramn Bluhm un véritable précurseur, à l'image de Raphaël Rubinstein, éditeur de Art in America, qui lui a consacré plusieurs études, ainsi que d'autres critiques comme John Yau avec lequel il a souvent collaboré, et Barry Schwabsky. En 2007, le Station Museum of Contemporary Art de Houston a organisé une grande exposition consacrée aux «peintures tardives de Norman Bluhm». Le Houston Press a rapporté que «les peintures panoramiques de l'artiste newyorkais sont modelées comme des vitraux ou des mandalas, mais les formes à l'intérieur sont sexy». tandis que la Garland Fielder's review du Glasstire mentionnait que «le projet pictural de Bluhm est une telle affirmation de la vie et si franchement honnête qu'on ne peut s'empêcher de se sentir submergé par une lueur de joie spirituelle». Déjà, peu avant la mort de Bluhm en 1999, Raphaël Rubinstein prédisait que ce corpus d'oeuvre serait aussi important pour le XXIe siècle que la production tardive de Cézanne pour le XXe siècle. BLUHM COMPOSITIONS, 1961
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