Pendule en bronze ciselé et doré et marbre. Le cadran émaillé signé Revel à Paris, trois aiguilles, indication des heures en chiffres romains, des quart d’heure, ainsi qu’une numérotation de 1 à 30 en chiffres rouges indiquant les jours du mois du calendrier révolutionnaire. Il est enchâssé dans une lunette ronde perlée retenue par un ruban d’où émerge un large plumet. Il est supporté par deux sphinges adossées portant sur leurs nemès deux tertres émaillés bleu nuit, vert et doré et deux vases Médicis à topiaires en marbre peint de guirlandes de fleurs. Terrasse en marbre griotte. Base aux côtés arrondis en marbre peint de guirlandes de fleurs, ornée d’un cadre en verre églomisé à très subtil décor doré de losanges, quartefeuilles, frises et strass sur fond rouge, au centre un médaillon en biscuit à motif d’une bacchanale. Socle en bronze ciselé de frises, quatre pieds toupie. Fin du XVIIIème siècle, époque révolutionnaire. En plus de sa superbe qualité d’exécution, cette pendule est rare par son système à quantièmes datant de l’époque révolutionnaire : mis en place de 1793 à 1806, il découpait l’année en 12 mois de 30 jours chacun. Tous ces éléments lui confèrent une qualité muséale. Provenance : collection particulière lyonnaise, par descendance. Vendu sans prix de réserve. Réf : Nous pouvons rapprocher notre pendule de quelques rares modèles avec des variantes de médaillons : -Une pendule d'un modèle très proche, ancienne collection Karl Lagerfeld (vente Christie's à Monaco, les 28 et 29 avril 2000, lot 249) ? cadran simple ; - Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule française, Paris, 1997, p. 281, fig. E. (Doc° Ader Picard Tajan) avec même cadran -Un autre exemplaire, signé F.L. Godoy, également orné d'un médaillon peint, est conservé dans les collections royales espagnoles (in J.R. Colon de Carvajal, Collections du Patrimoine National Espagnol, Madrid, 1987, p.77, n°61). -Une derni
Pendule en bronze ciselé et doré et marbre. Le cadran émaillé signé Revel à Paris, trois aiguilles, indication des heures en chiffres romains, des quart d’heure, ainsi qu’une numérotation de 1 à 30 en chiffres rouges indiquant les jours du mois du calendrier révolutionnaire. Il est enchâssé dans une lunette ronde perlée retenue par un ruban d’où émerge un large plumet. Il est supporté par deux sphinges adossées portant sur leurs nemès deux tertres émaillés bleu nuit, vert et doré et deux vases Médicis à topiaires en marbre peint de guirlandes de fleurs. Terrasse en marbre griotte. Base aux côtés arrondis en marbre peint de guirlandes de fleurs, ornée d’un cadre en verre églomisé à très subtil décor doré de losanges, quartefeuilles, frises et strass sur fond rouge, au centre un médaillon en biscuit à motif d’une bacchanale. Socle en bronze ciselé de frises, quatre pieds toupie. Fin du XVIIIème siècle, époque révolutionnaire. En plus de sa superbe qualité d’exécution, cette pendule est rare par son système à quantièmes datant de l’époque révolutionnaire : mis en place de 1793 à 1806, il découpait l’année en 12 mois de 30 jours chacun. Tous ces éléments lui confèrent une qualité muséale. Provenance : collection particulière lyonnaise, par descendance. Vendu sans prix de réserve. Réf : Nous pouvons rapprocher notre pendule de quelques rares modèles avec des variantes de médaillons : -Une pendule d'un modèle très proche, ancienne collection Karl Lagerfeld (vente Christie's à Monaco, les 28 et 29 avril 2000, lot 249) ? cadran simple ; - Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule française, Paris, 1997, p. 281, fig. E. (Doc° Ader Picard Tajan) avec même cadran -Un autre exemplaire, signé F.L. Godoy, également orné d'un médaillon peint, est conservé dans les collections royales espagnoles (in J.R. Colon de Carvajal, Collections du Patrimoine National Espagnol, Madrid, 1987, p.77, n°61). -Une derni
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