Pendule en bronze ciselé et redoré symbolisant Uranie. Le cadran et le mouvement signés de MASSON. Elle indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranche de cinq. Elle présente une renommée assise sur une estrade à frise de poste sur laquelle repose des ouvrages, un compas et des plans célestes. A ses pieds, une sphère étoilé Base ajourée à rosace Attribuée à Jean-Joseph de SAINT-GERMAIN Epoque Louis XVI Contre-socle de bois noir à frise d'attributs de la chasse et rosaces Hors tout : H : 41 - L : 43 - P : 20 cm Cette pendule est particulièrement proche d'un modèle exécuté vers 1765 par le ciseleur-doreur Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791) pour l'ébéniste Antoine Foullet qui avait le monopole de sa commercialisation. Le dessin original, tiré d'un Livre de desseins, est conservé à la bibliothèque Jacques Doucet à Paris ; l'ouvrage apporte pour indication le prix de 341 livres sans le mouvement. Une pendule de ce type, probablement le premier exemplaire recensé, apparaît sur la tabatière de Louis-Nicolas-van Blarenberghe illustrant la chambre du lit de l'hôtel du duc de Choiseul à Paris. Par la suite, certaines variantes furent réalisées illustrant notamment des allégories de la Justice ou des représentations de la muse Uranie comme sur la pendule proposée. Quelques exemplaires sont répertoriés, citons particulièrement celui conservé au Musée Gulbenkian de Lisbonne (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, Munich, 1986, p.162, figs. 3.3.6 et 3.3.7) ; ainsi qu'un deuxième, faisant partie du legs de Madame Bouvier, conservé au Musée Carnavalet à Paris (catalogue n°90) ; enfin un troisième, le mouvement de Henri Voisin, est reproduit dans Tardy, La pendule française, Paris, 1969, vol. II, p.241. D'autres sont passés en vente publique, notamment celui provenant de la collection du marquis de Cholmondeley (vente Christie's, Londres, le 12 avril 1984, lot 36), ainsi qu'un second vendu par les héritiers de Sa Majesté, Anne, duchesse de Westminster (Christie's, House Sale, Woburn, le 21 septembre 2004, lot 1105). La signature Masson à Paris semble correspondre à Denis Masson, horloger parisien reçu maître en 1746 ; ce dernier fut particulièrement réputé sous le règne de Louis XV pour ses pendules ornées de porcelaine de Saxe. Il utilisait notamment des caisses de Baltazard Lieutaud et d'Antoine Foullet. Parmi ses clients figuraient le prince de Condé, la duchesse de Mazarin, le marquis de Persan et Madame Infante à Parme.
Pendule en bronze ciselé et redoré symbolisant Uranie. Le cadran et le mouvement signés de MASSON. Elle indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranche de cinq. Elle présente une renommée assise sur une estrade à frise de poste sur laquelle repose des ouvrages, un compas et des plans célestes. A ses pieds, une sphère étoilé Base ajourée à rosace Attribuée à Jean-Joseph de SAINT-GERMAIN Epoque Louis XVI Contre-socle de bois noir à frise d'attributs de la chasse et rosaces Hors tout : H : 41 - L : 43 - P : 20 cm Cette pendule est particulièrement proche d'un modèle exécuté vers 1765 par le ciseleur-doreur Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791) pour l'ébéniste Antoine Foullet qui avait le monopole de sa commercialisation. Le dessin original, tiré d'un Livre de desseins, est conservé à la bibliothèque Jacques Doucet à Paris ; l'ouvrage apporte pour indication le prix de 341 livres sans le mouvement. Une pendule de ce type, probablement le premier exemplaire recensé, apparaît sur la tabatière de Louis-Nicolas-van Blarenberghe illustrant la chambre du lit de l'hôtel du duc de Choiseul à Paris. Par la suite, certaines variantes furent réalisées illustrant notamment des allégories de la Justice ou des représentations de la muse Uranie comme sur la pendule proposée. Quelques exemplaires sont répertoriés, citons particulièrement celui conservé au Musée Gulbenkian de Lisbonne (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Band I, Munich, 1986, p.162, figs. 3.3.6 et 3.3.7) ; ainsi qu'un deuxième, faisant partie du legs de Madame Bouvier, conservé au Musée Carnavalet à Paris (catalogue n°90) ; enfin un troisième, le mouvement de Henri Voisin, est reproduit dans Tardy, La pendule française, Paris, 1969, vol. II, p.241. D'autres sont passés en vente publique, notamment celui provenant de la collection du marquis de Cholmondeley (vente Christie's, Londres, le 12 avril 1984, lot 36), ainsi qu'un second vendu par les héritiers de Sa Majesté, Anne, duchesse de Westminster (Christie's, House Sale, Woburn, le 21 septembre 2004, lot 1105). La signature Masson à Paris semble correspondre à Denis Masson, horloger parisien reçu maître en 1746 ; ce dernier fut particulièrement réputé sous le règne de Louis XV pour ses pendules ornées de porcelaine de Saxe. Il utilisait notamment des caisses de Baltazard Lieutaud et d'Antoine Foullet. Parmi ses clients figuraient le prince de Condé, la duchesse de Mazarin, le marquis de Persan et Madame Infante à Parme.
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