Saint Sigismond, roi des Burgondes et Saint Avit, archevêque de Vienne Paire de panneaux de pin, volets de retable Inscriptions au revers des panneaux Sigismund et Avitus Provenance : Vente anonyme, Lempertz, Cologne, 14 juillet 1933, n°307 « oberdeutscher Meister » ; Collection particulière rhénane jusqu’en 2009 ; Vente anonyme, Dorotheum, Vienne, 31 mars 2009, n°230 « Bayerisch oder Salzburgischer Meister » Nos deux panneaux formaient probablement les volets extérieurs d’un retable destiné à la décoration d’un monastère de Bavière, ou d’un monastère de montagnes (Haute-Savoie ou Valais). Une restauration récente a permis de découvrir sur ces panneaux de légères traces d’un dessin sous-jacent qui servait à guider le peintre dans l’élaboration des personnages représentés. Cette manière d’utiliser parcimonieusement le dessin au trait et le style même des figures tendent à confirmer, selon le Dr Isolde Lübecke de Munich, l’origine bavaroise de nos panneaux et sa datation autour de 1470. Fritz Koreny de l’université de Vienne a récemment attribué ces panneaux à Jörg Breu von Landshut, dit aussi le maître de Saint Wolfgang. Le maître de Saint Wolfgang, assimilé à Jorg Breu, du village de Landshut était un peintre bavarois très influencé par l’art d’Hans Gleismüller, à qui l’on doit le retable de Pollinger (Bavière). Ces deux peintres bavarois produisirent un art singulier aux fortes influences flamandes mêlées d’une identité munichoise assez originale. Fritz Koreny situe ces panneaux entre 1470 et 1480. En effet, ces figures dansantes, ces visages expressifs et noueux, ces yeux très effilés, en amande, ces cernes brunes ridant légèrement les yeux rappellent grandement l’art de Gleismüller. La manière de représenter les mains et les tombés des drapés sont en revanche différentes sont plus caractéristiques de Jorg Breu. 71,5x37
Saint Sigismond, roi des Burgondes et Saint Avit, archevêque de Vienne Paire de panneaux de pin, volets de retable Inscriptions au revers des panneaux Sigismund et Avitus Provenance : Vente anonyme, Lempertz, Cologne, 14 juillet 1933, n°307 « oberdeutscher Meister » ; Collection particulière rhénane jusqu’en 2009 ; Vente anonyme, Dorotheum, Vienne, 31 mars 2009, n°230 « Bayerisch oder Salzburgischer Meister » Nos deux panneaux formaient probablement les volets extérieurs d’un retable destiné à la décoration d’un monastère de Bavière, ou d’un monastère de montagnes (Haute-Savoie ou Valais). Une restauration récente a permis de découvrir sur ces panneaux de légères traces d’un dessin sous-jacent qui servait à guider le peintre dans l’élaboration des personnages représentés. Cette manière d’utiliser parcimonieusement le dessin au trait et le style même des figures tendent à confirmer, selon le Dr Isolde Lübecke de Munich, l’origine bavaroise de nos panneaux et sa datation autour de 1470. Fritz Koreny de l’université de Vienne a récemment attribué ces panneaux à Jörg Breu von Landshut, dit aussi le maître de Saint Wolfgang. Le maître de Saint Wolfgang, assimilé à Jorg Breu, du village de Landshut était un peintre bavarois très influencé par l’art d’Hans Gleismüller, à qui l’on doit le retable de Pollinger (Bavière). Ces deux peintres bavarois produisirent un art singulier aux fortes influences flamandes mêlées d’une identité munichoise assez originale. Fritz Koreny situe ces panneaux entre 1470 et 1480. En effet, ces figures dansantes, ces visages expressifs et noueux, ces yeux très effilés, en amande, ces cernes brunes ridant légèrement les yeux rappellent grandement l’art de Gleismüller. La manière de représenter les mains et les tombés des drapés sont en revanche différentes sont plus caractéristiques de Jorg Breu. 71,5x37
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