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Auktionsarchiv: Los-Nr. 42

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Esquisse préparatoire pour l’officier des chasseurs de la garde impériale chargeant

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 219.203 $ - 292.271 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 42

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Esquisse préparatoire pour l’officier des chasseurs de la garde impériale chargeant

Schätzpreis
150.000 € - 200.000 €
ca. 219.203 $ - 292.271 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Esquisse préparatoire pour l'officier des chasseurs de la garde impériale chargeant Papier huilé marouflé sur toile Avec les bordures peintes : 26 x 20,9 cm Sans les bordures peintes : 22,9 x 17,7 cm Provenance : Collection Gustave Rothan avant 1873 ; Sa vente, galerie Georges Petit, Paris, 29 et 31 mai 1890, n°151 ; Collection du baron Joseph Vitta ; Puis par descendance Expositions : 'Eugène Delacroix ', Nice, musée Jules Chéret 1930, p.15, n°35 ; 'Gros, ses amis, ses élèves', Paris, Petit Palais, 1936, n°268 Bibliographie : Paul Mantz, "La galerie de M. Rothan", in 'Gazette des Beaux-Arts', mai 1873, p. 448; Germain Bazin, 'Théodore Géricault', Paris, éd. Bibliothèque des Arts, 1989, t. III, cité p. 72-73 Commentaire : Le 1er novembre 1812, lorsque s'ouvrent les portes du Salon du Louvre, Napoléon et ses maréchaux ne sont pas à Paris et le public ignore complètement la débâcle à venir en Russie. Pourtant, la glorification des figures napoléoniennes est encore à l'honneur, pour la dernière fois. En face du 'Portrait équestre de sa majesté le roi de Naples'1 par le baron Gros, se dresse le 'Portrait équestre de M. D.***' (toile, 349 x 266 cm, aujourd'hui au musée du Louvre) ainsi dénommé dans le livret du Salon, de Théodore Géricault Agé d'à peine 21 ans Géricault présente ici sa première œuvre monumentale. Charles Clément raconte que Théodore Géricault a trouvé le sujet à présenter au Salon en se rendant à la fête de Saint-Cloud tout début septembre, lorsqu'il vit « un cheval gris, non point beau, mais plein de feu et d'une magnifique couleur. L'ardent animal peu habitué à cet attelage, l'œil sanglant, la bouche écumante, la crinière au vent, se cabra au milieu de la poussière et sous un soleil éclatant.»2. Il semble que le tableau monumental ait été ensuite mené à bien en moins d'un mois. Alors que le nombre d'esquisses préparatoires est encore incertain, deux pourtant peuvent nous permettre de comprendre la place de la nôtre dans le processus de création : l'esquisse du musée du Louvre3 montre la première étape, cheval se dressant vers la gauche et l'officier de dos. Insatisfait de la position maladroite du cavalier, Géricault inverse la composition et libère la gestuelle du lieutenant. Notre composition est plus esquissée que celle du musée des Beaux-Arts de Rouen4, elle témoigne ainsi de ces nombreux changements. Le collectionneur Gustave Rothan effectue une carrière diplomatique essentiellement en Europe, Turin, Bruxelles, Hambourg ce qui l'amène à acheter surtout des œuvres flamandes et hollandaises. Sa collection sise place Saint Georges et appréciée par ses contemporains, fait l'objet de deux articles en 1873 dans la 'Gazette des Beaux-Arts' où est publié pour la première fois notre tableau. Lors de sa vente après décès, aux côtés de l'esquisse de Géricault, acquise par le baron Vitta (1860 – 1942) de nombreux tableaux hollandais trouvent acquéreur comme 'Le moulin à vent au bord de l'eau' de Jan Van Goyen (panneau, 50 x 59 cm, n° 40 de la vente Rothan) aujourd'hui à Rotterdam au musée Boymans-Van Beuningen, ou la 'Vue de Dordrecht' du même artiste (toile, 104 x 134 cm, n° 42 de la vente) aujourd'hui au Kunsthistorisches de Vienne ou encore 'Le paysage en bord de rivière avec une église' du même artiste (panneau, 32 x 39 cm, n° 47 de la vente) aujourd'hui à Los Angeles, au Norton Simon museum. Le baron Joseph Vitta qui acquiert notre esquisse dans la vente posthume de Rothan achète deux ans plus tard 'La Mort de Sardanapale' d'Eugène Delacroix, tableau exposé en 1827 et autre manifeste du Romantisme. Cette esquisse sera incluse dans le futur Catalogue Raisonné des tableaux de Théodore Géricault de M. Bruno Chenique. Un certificat sera remis à l'acquéreur. Nous remercions Bruno Chenique de nous avoir communiqué les éléments pour établir cette fiche. Nous remercions Monsieur Philippe Grunchec qui a confirmé l'authenticité de cette œuvre après un examen de visu. 1 - Toile

Auktionsarchiv: Los-Nr. 42
Auktion:
Datum:
14.12.2009
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Esquisse préparatoire pour l'officier des chasseurs de la garde impériale chargeant Papier huilé marouflé sur toile Avec les bordures peintes : 26 x 20,9 cm Sans les bordures peintes : 22,9 x 17,7 cm Provenance : Collection Gustave Rothan avant 1873 ; Sa vente, galerie Georges Petit, Paris, 29 et 31 mai 1890, n°151 ; Collection du baron Joseph Vitta ; Puis par descendance Expositions : 'Eugène Delacroix ', Nice, musée Jules Chéret 1930, p.15, n°35 ; 'Gros, ses amis, ses élèves', Paris, Petit Palais, 1936, n°268 Bibliographie : Paul Mantz, "La galerie de M. Rothan", in 'Gazette des Beaux-Arts', mai 1873, p. 448; Germain Bazin, 'Théodore Géricault', Paris, éd. Bibliothèque des Arts, 1989, t. III, cité p. 72-73 Commentaire : Le 1er novembre 1812, lorsque s'ouvrent les portes du Salon du Louvre, Napoléon et ses maréchaux ne sont pas à Paris et le public ignore complètement la débâcle à venir en Russie. Pourtant, la glorification des figures napoléoniennes est encore à l'honneur, pour la dernière fois. En face du 'Portrait équestre de sa majesté le roi de Naples'1 par le baron Gros, se dresse le 'Portrait équestre de M. D.***' (toile, 349 x 266 cm, aujourd'hui au musée du Louvre) ainsi dénommé dans le livret du Salon, de Théodore Géricault Agé d'à peine 21 ans Géricault présente ici sa première œuvre monumentale. Charles Clément raconte que Théodore Géricault a trouvé le sujet à présenter au Salon en se rendant à la fête de Saint-Cloud tout début septembre, lorsqu'il vit « un cheval gris, non point beau, mais plein de feu et d'une magnifique couleur. L'ardent animal peu habitué à cet attelage, l'œil sanglant, la bouche écumante, la crinière au vent, se cabra au milieu de la poussière et sous un soleil éclatant.»2. Il semble que le tableau monumental ait été ensuite mené à bien en moins d'un mois. Alors que le nombre d'esquisses préparatoires est encore incertain, deux pourtant peuvent nous permettre de comprendre la place de la nôtre dans le processus de création : l'esquisse du musée du Louvre3 montre la première étape, cheval se dressant vers la gauche et l'officier de dos. Insatisfait de la position maladroite du cavalier, Géricault inverse la composition et libère la gestuelle du lieutenant. Notre composition est plus esquissée que celle du musée des Beaux-Arts de Rouen4, elle témoigne ainsi de ces nombreux changements. Le collectionneur Gustave Rothan effectue une carrière diplomatique essentiellement en Europe, Turin, Bruxelles, Hambourg ce qui l'amène à acheter surtout des œuvres flamandes et hollandaises. Sa collection sise place Saint Georges et appréciée par ses contemporains, fait l'objet de deux articles en 1873 dans la 'Gazette des Beaux-Arts' où est publié pour la première fois notre tableau. Lors de sa vente après décès, aux côtés de l'esquisse de Géricault, acquise par le baron Vitta (1860 – 1942) de nombreux tableaux hollandais trouvent acquéreur comme 'Le moulin à vent au bord de l'eau' de Jan Van Goyen (panneau, 50 x 59 cm, n° 40 de la vente Rothan) aujourd'hui à Rotterdam au musée Boymans-Van Beuningen, ou la 'Vue de Dordrecht' du même artiste (toile, 104 x 134 cm, n° 42 de la vente) aujourd'hui au Kunsthistorisches de Vienne ou encore 'Le paysage en bord de rivière avec une église' du même artiste (panneau, 32 x 39 cm, n° 47 de la vente) aujourd'hui à Los Angeles, au Norton Simon museum. Le baron Joseph Vitta qui acquiert notre esquisse dans la vente posthume de Rothan achète deux ans plus tard 'La Mort de Sardanapale' d'Eugène Delacroix, tableau exposé en 1827 et autre manifeste du Romantisme. Cette esquisse sera incluse dans le futur Catalogue Raisonné des tableaux de Théodore Géricault de M. Bruno Chenique. Un certificat sera remis à l'acquéreur. Nous remercions Bruno Chenique de nous avoir communiqué les éléments pour établir cette fiche. Nous remercions Monsieur Philippe Grunchec qui a confirmé l'authenticité de cette œuvre après un examen de visu. 1 - Toile

Auktionsarchiv: Los-Nr. 42
Auktion:
Datum:
14.12.2009
Auktionshaus:
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
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