Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Madame Bro en pied assise sur le bras d'un fauteuil Mine de plomb Annoté 'par Géricault' en bas à gauche Une ancienne étiquette annotée 'Collection du Gal Bro / Etude pour le portrait de la Gale Bro / née Marie Louise Joséphine Laure de Comeres / appartient à Mme Aylies, née Bro de Comeres / petite fille du Général, et qui le donna / à sa chère fille Marthe Aylies devenue Mme Charles Pugens / (a été exposé lors du Centenaire de Géricault à l'Hôtel Charpentier - mai 1924' au verso (Taches) Full-length portrait of Mrs. Bro, seated, pencil, inscribed, by Th. Géricault Hauteur : 22,80 Largeur : 14,80 cm Provenance : Collection du général Louis Bro ; Par descendance à son fils, le colonel Olivier Bro de Comères ; Légué à son épouse, née Claire Lepage ; Par descendance à leur fille Laure Aylies, née Bro de Comères; Par descendance à sa fille Marthe Pugens, née Aylies ; Puis par descendance Expositions : 'Exposition d'oeuvres de Géricault', Paris, Hôtel Jean Charpentier, 24 avril-16 mai 1924, p. 78, n° 255 Bibliographie : Germain Bazin, 'Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné', t. V, Paris, 1992, mentionné p. 87 Commentaire : Après la chute de l'Empire, de nombreux artistes, des hommes de lettres et d'anciens militaires, aspirant à des changements artistiques et politiques, s'installent dans le quartier de la rue des Martyrs, baptisé plus tard la " Nouvelle Athènes ". Figures centrales de ce cénacle, Horace Vernet Théodore Géricault et le colonel Louis Bro, étaient unis par une communion de goûts et d'idées. Théodore Géricault est le premier à venir s'installer avec son père, en 1813, profitant de l'espace qu'offrait le quartier pour construire son premier atelier. Il est rejoint en 1815 par Horace Vernet dont l'amitié remonte à leur formation dans l'atelier de Carle Vernet et qui partage la même passion pour le cheval. Le voisinage immédiat avec la famille Bro, dont les jardins communiquent avec ceux des deux artistes, leur permet d'entretenir une amitié sincère et profonde. C'est à cette époque que Géricault peint le " portrait de Mme Bro " (fig. 1), dont notre dessin est une première pensée (voir G. Bazin, op. cit., n°1742-1743, p.247, repr.) Dans ses Mémoires, Louis Bro témoigne ainsi de son attachement au jeune artiste, alors atteint d'une grave maladie : " En 1819, M. Géricault décidait de me vendre sa propriété. Il se réservait un pavillon pour y habiter avec son fils Théodore, qui, après un long séjour en Angleterre, revint à Paris, apportant la terrible maladie à laquelle il devait succomber. Ses souffrances nous émurent et nous le soignâmes comme un frère. " Nous remercions Monsieur Philippe Grunchec de nous avoir confirmé l'authenticité de ce dessin par un examen de visu.
Théodore Géricault Rouen, 1791 - Paris, 1824 Madame Bro en pied assise sur le bras d'un fauteuil Mine de plomb Annoté 'par Géricault' en bas à gauche Une ancienne étiquette annotée 'Collection du Gal Bro / Etude pour le portrait de la Gale Bro / née Marie Louise Joséphine Laure de Comeres / appartient à Mme Aylies, née Bro de Comeres / petite fille du Général, et qui le donna / à sa chère fille Marthe Aylies devenue Mme Charles Pugens / (a été exposé lors du Centenaire de Géricault à l'Hôtel Charpentier - mai 1924' au verso (Taches) Full-length portrait of Mrs. Bro, seated, pencil, inscribed, by Th. Géricault Hauteur : 22,80 Largeur : 14,80 cm Provenance : Collection du général Louis Bro ; Par descendance à son fils, le colonel Olivier Bro de Comères ; Légué à son épouse, née Claire Lepage ; Par descendance à leur fille Laure Aylies, née Bro de Comères; Par descendance à sa fille Marthe Pugens, née Aylies ; Puis par descendance Expositions : 'Exposition d'oeuvres de Géricault', Paris, Hôtel Jean Charpentier, 24 avril-16 mai 1924, p. 78, n° 255 Bibliographie : Germain Bazin, 'Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné', t. V, Paris, 1992, mentionné p. 87 Commentaire : Après la chute de l'Empire, de nombreux artistes, des hommes de lettres et d'anciens militaires, aspirant à des changements artistiques et politiques, s'installent dans le quartier de la rue des Martyrs, baptisé plus tard la " Nouvelle Athènes ". Figures centrales de ce cénacle, Horace Vernet Théodore Géricault et le colonel Louis Bro, étaient unis par une communion de goûts et d'idées. Théodore Géricault est le premier à venir s'installer avec son père, en 1813, profitant de l'espace qu'offrait le quartier pour construire son premier atelier. Il est rejoint en 1815 par Horace Vernet dont l'amitié remonte à leur formation dans l'atelier de Carle Vernet et qui partage la même passion pour le cheval. Le voisinage immédiat avec la famille Bro, dont les jardins communiquent avec ceux des deux artistes, leur permet d'entretenir une amitié sincère et profonde. C'est à cette époque que Géricault peint le " portrait de Mme Bro " (fig. 1), dont notre dessin est une première pensée (voir G. Bazin, op. cit., n°1742-1743, p.247, repr.) Dans ses Mémoires, Louis Bro témoigne ainsi de son attachement au jeune artiste, alors atteint d'une grave maladie : " En 1819, M. Géricault décidait de me vendre sa propriété. Il se réservait un pavillon pour y habiter avec son fils Théodore, qui, après un long séjour en Angleterre, revint à Paris, apportant la terrible maladie à laquelle il devait succomber. Ses souffrances nous émurent et nous le soignâmes comme un frère. " Nous remercions Monsieur Philippe Grunchec de nous avoir confirmé l'authenticité de ce dessin par un examen de visu.
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