Beschreibung:

» größer Courteline, Georges, franz. Dramatiker und Romancier, Mitglied der Ehrenlegion und der Académie Goncourt (1858-1929). 2 eigh. Briefe m. U. "G Courteline". Zus. 2 1 / 2 S. Auf Bütten. 4to. (Paris 1917) bzw. 13.I.1923. Der erste Brief an einen Freund. "... Le hasard m'a fait rencontrer hièr, chez mon ami le sculpteur Maillard le pauvre Lucien [recte: Adrien ] Bertrand l'auteur de l'Appel du Sol et je l'ai quitté avec l'impression très nette que je ne le reverrais jamais ... Il meurt lentement mais sûrement de la balle qui lui a traversé le paumon il y a un an. Les crachements de sang l'avertissent tous les jours d'une issue dont hélàs il commence á ne plus douter. Le médecin l'envoit à Pau. Je serais surpris s'il en revenait autrement que les pieds devant. Je n'ai aucun conseil à donner, aucun avis à formuler ...". - Für seinen Roman "L'Appel du Sol" erhielt Adrien Bertrand (1888-1917) im Jahr 1916 den Prix Goncourt. Wie Courteline hier prophezeit, starb Bertrand bereits 1917. - 1 Eck-Abriss. - Der zweite Brief an seinen "cher confrère" Eugène Montfort (1877-1936), Begründer der Zeitschrift "Les Marges". Über dessen Sorge, daß die Zensur wieder eingeführt werde, nachdem im Vorjahr Victor Marguerittes "La Garçonne" einen großen Skandal erregt und mit Verbot bedroht worden war. "... Je ne crois pas qu'il y ait à redouter une restauration de la Censure, la disposition déjà vieille ayant constitué un progrès dans toute l'étendue du terme et tout progrès, qui en est vraiment un, demeurant acquis à jamais. Mais cette considération ne change rien au cas de Victor Margueritte. Je suis avec vous pour lui, depuis les pieds jusqu'à la tête et je vous fais un gré infini de l'occasion que me donnent les Marges de lui envoyer devant tout le monde la meilleure la plus émue, la plus affectueuse poignée de main qu'il ait jamais reçue de moi ...".