MANUSCRIT autographe et TAPUSCRITS, La Grande Frousse, [1964]. Dossier sur la collaboration de Queneau avec Jean-Pierre Mocky pour ce film fantastico-comique. Raymond Queneau et Jean-Pierre MOCKY (1929-2019) avaient déjà travaillé ensemble en 1959 pour Un couple. Lorsqu'il décide d'adapter pour l'écran le roman de Jean RAY La Cité de l'indicible peur, le réalisateur fait une nouvelle fois appel au romancier pour écrire les dialogues du film. L'action, transposée d'Écosse dans la campagne française, met en scène le brave commissaire Triquet (Bourvil) lancé à la poursuite d'un dangereux faussaire. Arrivé dans la petite ville de Bragues, il découvre une atmosphère étrange, faite de peur et de soupçons, où plane la menace d'une mystérieuse bête qui terrifie la population... Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Jacques Dufilho font tous merveille dans les seconds rôles, et le film mêle satire et fantastique dans une tonalité grinçante propre à Mocky. Mais les producteurs ne furent pas convaincus. Ils obligèrent le cinéaste à couper des scènes, à en tourner de nouvelles et imposèrent le titre de La Grande Frousse au lieu de celui du roman de Jean Ray La comparaison du tapuscrit définitif et du manuscrit montre que des scènes entières écrites par Queneau, il ne reste parfois que quelques répliques ; ces dialogues sont donc en grande partie inédits. Queneau exigea qu'on retire son nom du générique. Le film sortit à la fin d'octobre 1964 ; ressorti en 1972, il reprit son titre La Cité de l'indicible peur. Le dossier comprend : * un exemplaire du roman de Jean Ray La Cité de l'indicible peur, avec envoi à Queneau : « à Monsieur Raymond Queneau, hommage d'estime et de sympathie, et - un jour sans doute de robuste amitié. Jean Ray ». * le manuscrit autographe des dialogues (57 pages in-4 à l'encre noire et à l'encre bleue, au dos de ff. polycopiés d'un catalogue d'exposition). * tapuscrit ronéoté complet du découpage (278 pages in-4, sous couverture rouge « dialogues provisoires », avec quelques corrections d'une autre main). * tapuscrit complet de la « version définitive » avec quelques corrections autographes de Queneau, plus une L.S. de Jean-Pierre Mocky. * une autre copie avec corrections d'une autre main, sous couverture bleue (pagination discontinue), plus la chanson dactylographiée corrigée par Queneau.
MANUSCRIT autographe et TAPUSCRITS, La Grande Frousse, [1964]. Dossier sur la collaboration de Queneau avec Jean-Pierre Mocky pour ce film fantastico-comique. Raymond Queneau et Jean-Pierre MOCKY (1929-2019) avaient déjà travaillé ensemble en 1959 pour Un couple. Lorsqu'il décide d'adapter pour l'écran le roman de Jean RAY La Cité de l'indicible peur, le réalisateur fait une nouvelle fois appel au romancier pour écrire les dialogues du film. L'action, transposée d'Écosse dans la campagne française, met en scène le brave commissaire Triquet (Bourvil) lancé à la poursuite d'un dangereux faussaire. Arrivé dans la petite ville de Bragues, il découvre une atmosphère étrange, faite de peur et de soupçons, où plane la menace d'une mystérieuse bête qui terrifie la population... Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Jacques Dufilho font tous merveille dans les seconds rôles, et le film mêle satire et fantastique dans une tonalité grinçante propre à Mocky. Mais les producteurs ne furent pas convaincus. Ils obligèrent le cinéaste à couper des scènes, à en tourner de nouvelles et imposèrent le titre de La Grande Frousse au lieu de celui du roman de Jean Ray La comparaison du tapuscrit définitif et du manuscrit montre que des scènes entières écrites par Queneau, il ne reste parfois que quelques répliques ; ces dialogues sont donc en grande partie inédits. Queneau exigea qu'on retire son nom du générique. Le film sortit à la fin d'octobre 1964 ; ressorti en 1972, il reprit son titre La Cité de l'indicible peur. Le dossier comprend : * un exemplaire du roman de Jean Ray La Cité de l'indicible peur, avec envoi à Queneau : « à Monsieur Raymond Queneau, hommage d'estime et de sympathie, et - un jour sans doute de robuste amitié. Jean Ray ». * le manuscrit autographe des dialogues (57 pages in-4 à l'encre noire et à l'encre bleue, au dos de ff. polycopiés d'un catalogue d'exposition). * tapuscrit ronéoté complet du découpage (278 pages in-4, sous couverture rouge « dialogues provisoires », avec quelques corrections d'une autre main). * tapuscrit complet de la « version définitive » avec quelques corrections autographes de Queneau, plus une L.S. de Jean-Pierre Mocky. * une autre copie avec corrections d'une autre main, sous couverture bleue (pagination discontinue), plus la chanson dactylographiée corrigée par Queneau.
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